Je lis chez Bruno Humbeeck que "écrire à propos de soi-même pendant vingt minutes à raison de trois ou quatre jours par semaine renforcerait le système immunitaire"
Je connais un auteur qui pour rien au monde ne parlerait de lui!
Mais ce sont ses personnages qui parlent de lui sans souvent qu'il s'en rende compte!
La narration de soi, c'est apparemment donc bon pour la santé!
Cela tombe bien: j'écris durant 20 min tous les jours de la semaine
Bien sûr cela me demande parfois un effort: l'effort de la "persévérance"
Il m'arrive d'avoir envie de tout envoyer promener, de faire grève, d'écrire "aujourd'hui pas de petit texte, revenez demain, il y en aura un peut-être...ou peut-être pas"
C'était le cas aujourd'hui, j'ai eu pas mal de coups de fil, comme vous voyez, il est tard...plus tard que d'habitude...
Mais je pense à mon système immunitaire (yes!), je veux le dorloter, j'ai pas raison?
Et c'est comme ça que j'écris pour ne rien dire :-)
Tu as écrit pour ne rien dire ? Mais c'est si joliment dit !
RépondreSupprimerOh! merci Gwen!
Supprimer(je n'ai pas écrit sur la consigne du lundi proposée par Le Gout)
Votre système immunitaire le vaut bien ;-) Et écrire pour ne rien dire, vous le faites très bien et même c'est agréable à lire.
RépondreSupprimerA demain.
merci Chantal... cela me fait plaisir que vous me lisiez, même quand j'écris pour ne rien dire (sourire)
SupprimerAh, les grandes idées sur le système immunitaire! Et qu'on est malade que parce qu'on le veut bien! Et patati et patenlair!
RépondreSupprimerD'abord, si j'en crois ce monsieur que je ne connais pas (et ce qu'il dit ne me donne pas envie de le connaître) c'est mal barré d'office pour tous ceux qui sont incapables ou qui n'ont pas idée ou pas envie d'écrire à propos d'eux-mêmes" et pourtant il me semble bien que c'est le cas de l'immense majorité de la population sur le plan planétaire... mais je dis ça...
Ecrire sur soi, si ça fait du bien, si c'est un partage, si ça peut en faire avancer d'autres, comme toi tu le fais, Coumarine, c'est top. Si c'est juste une histoire de nombrilisme complaisant, je ne vois pas en quoi ça peut faire avancer quoi que ce soit, y compris le système immunitaire. Mais je dois être un peu obtuse...
Baisers immunisés... contre la bêtise ♥
chère Sylvie, je lis que tu es remontée contre ceux qui prétendent que "on provoque" sa maladie et patati et patenlair (tu me fais rire!)
SupprimerC'est évidemment TRES culpabilisant
Comme si j'avais "voulu" ma maladie de Horton, mon infarctus, mes chutes suivies de greffes etc
Je veille à ne pas me mettre en danger: mo, immunité est trop faible dixit la médecin
Mais pour moi, la "booster" c'est m'efforcer à la gratitude, c'est recevoir comme un cadeau par ex ta présence affectueuse et fidèle que ce blog!
Toujours l'esprit d'escalier ;-)
RépondreSupprimerEn revanche, s'écrire, en quelque sorte, à soi-même, je trouve ça intéressant. Histoire d'avancer dans la connaissance de soi. S'écrire jour après jour pour se découvrir, comme on découvre son visage dans un miroir, s'écrire comme on se parle en tête-à-tête, mais avec soi. Apprendre à se reconnaître pour mieux connaître ses désirs les plus profonds, et construire sa propre identité, celle qui vient du profond de soi, celle qui n'est en rien dictée par le regard des autres.
Et si en plus c'est partagé de façon à ce que d'autres puissent y trouver des pistes pour eux-mêmes, ça devient du bonheur.
Et ça n'est pas écrire pour ne rien dire, puisque ce n'est pas vain, c'est juste écrire.
;-) ♥
merci à ton esprit d'escalier qui t'a fait revenir, pour dire deux ou trois choses importantes avec lesquelles je ne peux qu'être d'accord
SupprimerDepuis les 30jours que j'écris ici, sans chercher à plaire (surtout sans chercher cela!!)he bien, ça me fait du bien, et j'apprends des choses sur moi, sur les autres aussi
♥
Tu commences à me connaître, parfois je pars bille en tête, et puis je réfléchis... et sans rien renier de mon propos initial, je l'adoucis. Enfin j'essaie de développer plus en douceur.
SupprimerBaiser du soir
Allons, allons, écrire pour ne rien dire ... Mais tes billets nous montrent l'exemple de la persévérance, de la patience, l'envie de partager un vécu, et c'est profondément humain, ça. J'avais adoré à l'époque l'histoire de la petite sardine blog-trotteuse. Je vais d'ailleurs la relire ! Big smacks !!!
RépondreSupprimerouiiiiiiiiiii je me souviens que j'ai écrit cette histoire de la petite sardine blog-trotteuse!
SupprimerCa faisait rire et moi la première!!!
Tu as bien raison Coumarine !
RépondreSupprimermerci Den de me le dire!
SupprimerTu as raison de parler du système immunitaire. C'est le plus important dans la situation actuelle. Je le surveille, je le bichonne: vitamine D, vitamine C, grandes respirations journalières, des exercices physiques…..Et enfin je parle à mes cellules pour le stimuler.
RépondreSupprimera part parler à mes cellules je fais tout ce que tu dis; c'est essentiel pour moi!
SupprimerMerci de me le rappeler, cher Daniel
COMMENTAIRE de AMBRE
RépondreSupprimer‘J'aime bien le commentaire de La Baladine.
J'écris chaque jour, depuis toujours; et si j'ai déjà fait des "feux de joie" de mes cahiers, je garde généralement ceux des années précédentes. Cela permet, par moment, de s'y replonger, de voir ce qui a changé, là où on a progressé (ou pas).
En ce moment j'ai l'impression de régresser....
oui chère Ambre... comparer avec "l'avant" et voir si on a progressé!
SupprimerMais que veut dire "progresser"? aux yeux de qui?
Il ne faut quand même pas présenter son bulletin?
Je t'embrasse chère Ambre-qui-a-des difficultés-pour-mettre-un commentaire-- sur- blogger (sourire)
« Écrire pour ne rien dire », ça m'a rappelé le centre de rééducation quand j'étais enfant. Il y avait l'obligation d'écrire une lettre à ses parents chaque semaine. C'était le jeudi je crois. Une formulation, de type évidemment parodique, circulait :
RépondreSupprimer« chers parents, je vous écris parce que je ne sais pas quoi faire et je termine parce que je n'ai rien à vous dire. »
Pour ma part, j'aimais déjà écrire… alors j'avais des choses à dire, notamment ce qui avait pu se passer d'intéressant, mais surtout mon tableau de progression en rééducation. J'en attendais des félicitations !
Sauf qu'une fois, peut être croyant amuser, j'ai osé envoyer la phrase ci-dessus.
Évidemment si on avait l'obligation d'écrire, personne ne contrôlait le contenu. Simplement les éducateurs aidaient certains plus petits qui ne savaient guère rédiger.
Résultat des courses : une belle engueulade parentale d'avoir écrit cette bêtise. Le temps et les circonstances n'étaient pas à la compréhension d'un humour, qui n'était pas de moi, et qui n'en n'était peut-être même pas un…
non d'un petit bonhomme, j'ai bien ri en te lisant
Supprimermerci d'avoir raconté cet épisode délicieux!
tu as reboosté mon immunité défaillante!!!
Un gros bisou cher Alain