Je me souviens de Siloé, petit bébé miniature, dans les bras de sa maman ma fille, tout étonnée d'avoir un si bel enfant. Car oui! c'était la plus belle, la plus douce, la plus craquante. Vous savez ça les mamans...
Je me souviens... non! je ne vais pas vous parler des premiers jours de mes huit autres petits enfants, tous de super beaux petits bébés ...passons donc à autre chose!
Je me souviens... et c'était il y a longtemps, du coup de coeur que nous avons eu en découvrant notre future maison. Nous l'aimons toujours autant, même si désormais elle est très en désordre: que voulez-vous? On a le mari qu'on peut! (oui! c'est lui qui ramène le brol et ne parvient pas à s'en séparer... c'est une névrose ça madame! mais je l'aime quand même, le mari, surtout pas le brol!!)
Je me souviens que j'ai toujours aimé d'amour les coquelicots, frêles corolles, qui donnent une beauté simple à celui/celle qui les regarde: et je peux les regarder longtemps...
Je me souviens du tout premier atelier d'écriture que j'ai suivi. Je ne savais pas que j'écrivais bien, cet atelier m'a révélé ce don. Normal que je ne le savais pas: le boulot et 5 enfants occupaient toutes mes journées et aussi bien souvent mes nuits! J'ai fait mon chemin: quelques livres publiés par la suite et euh...un nouveau dans quelques mois! ( qui fut une gestation difficile!)
Je me souviens du tout premier atelier d'écriture que j'ai animé, après avoir suivi une formation pour ça. Je vais vous dire: écrire j'aime beaucoup ça, mais animer j'adore. J'adore le contact avec ces gens, hommes et femmes qui durant deux heures et de fois en fois, acceptent de se laisser guider par moi, de prendre au sérieux ce que je leur dis ! Et vous savez quoi? au bout de quelques ateliers ils deviennent peu à peu des pros de l'écriture, ou plutôt des gens qui s'éclatent en écrivant, je les admire!
Bon la suite à plus tard... si vous voulez bien...
mardi 26 février 2019
dimanche 17 février 2019
Pas de face à sauver!
Elle s'embrouille un peu dans les traces qu'elle laisse
Traces de pas, traces de doigts, traces de bonheur miniature, traces de douleurs tout à fait quelconques, méli-mélo désordonné, pêle-mêle un peu raté, panneaux rétrospectifs un peu ridicules qui se perdent dans la maison.
Ombres encrées de bordures noires, fumerolles moribondes
Il est où le chemin?
Elle hésite un peu, reconnaît d'anciens chagrins, distingue des fantômes oubliés
Et son coeur bat la chamade, sous le choc de vieilles peurs qu'elle pensait évanouies
Elle renie son sourire de statue, gravé autrefois sur le visage, à coups répétés de burin.
Il n'y a pas de face à sauver, juste un visage à aimer
Traces de pas, traces de doigts, traces de bonheur miniature, traces de douleurs tout à fait quelconques, méli-mélo désordonné, pêle-mêle un peu raté, panneaux rétrospectifs un peu ridicules qui se perdent dans la maison.
Ombres encrées de bordures noires, fumerolles moribondes
Il est où le chemin?
Elle hésite un peu, reconnaît d'anciens chagrins, distingue des fantômes oubliés
Et son coeur bat la chamade, sous le choc de vieilles peurs qu'elle pensait évanouies
Elle renie son sourire de statue, gravé autrefois sur le visage, à coups répétés de burin.
Il n'y a pas de face à sauver, juste un visage à aimer
vendredi 15 février 2019
à Pastelle
Hier j'ai bu la tasse
C'était une tasse amère de découragement et de grande lassitude: alors, j'ai grimacé. Je n'étais pas belle à voir...pâle, le coeur au bord des larmes.
Aujourd'hui au lever du jour, j'ai regardé le ciel au travers de ma fenêtre, et le ciel était d'un bleu profond, il respirait l'infini, il me parlait de beauté...
Et soudain je me suis sentie élargie... et c'était bon, très bon!
J'ai perçu que je m'évadais de l'univers étroit de cette tasse ridicule, dans laquelle baignait tout mon découragement
Et là, tout là-haut j'ai surpris deux ou trois petits nuages blancs qui m'appelaient
Je suis partie, je me suis envolée, j'ai plané sur les ailes d'une mouette (oui! il y a des mouettes par chez moi, sur l’étang pas loin) et j'ai perçu une musique serinée tant de fois autrefois et que je méprisais : c'est une musique de boy scout: ainsi avais-je qualifié cet air!
Mais oh miracle! avec un coeur grand comme ça, tout à coup elle m'a parlé, je veux dire les paroles ont percuté mon coeur. Je les ai lues et relues...
Et ce fut bon, vraiment très bon!
Hier j'ai bu la tasse
C'était une tasse amère de découragement et de grande lassitude: alors, j'ai grimacé. Je n'étais pas belle à voir...pâle, le coeur au bord des larmes.
Aujourd'hui au lever du jour, j'ai regardé le ciel au travers de ma fenêtre, et le ciel était d'un bleu profond, il respirait l'infini, il me parlait de beauté...
Et soudain je me suis sentie élargie... et c'était bon, très bon!
J'ai perçu que je m'évadais de l'univers étroit de cette tasse ridicule, dans laquelle baignait tout mon découragement
Et là, tout là-haut j'ai surpris deux ou trois petits nuages blancs qui m'appelaient
Je suis partie, je me suis envolée, j'ai plané sur les ailes d'une mouette (oui! il y a des mouettes par chez moi, sur l’étang pas loin) et j'ai perçu une musique serinée tant de fois autrefois et que je méprisais : c'est une musique de boy scout: ainsi avais-je qualifié cet air!
Mais oh miracle! avec un coeur grand comme ça, tout à coup elle m'a parlé, je veux dire les paroles ont percuté mon coeur. Je les ai lues et relues...
Et ce fut bon, vraiment très bon!
lundi 11 février 2019
Les clés
Voici ce que Lakévio nous propose cette semaine!
Dix mots à caser, histoire de trouver des serrures à ces clés...
Elle cherche.
Elle cherche, en vain, car elle s'est mise à sa quête hélas, trop tardivement
Elle cherche la fameuse clé, pas la grande mais la petite, celle de la porte de la pièce où l'on parle, le parloir comme on l'appelle en plaisantant, dans lequel elle a caché tous ses fantasmes et l'éclat de sa symphonie personnelle
Femme sous influence, elle s'efforce de marcher le long de la bordure de sa vie, prudemment, sans tomber, sans risque de se fracasser. Elle y va à pas comptés, droite et fière. Dans le jardin qu'elle traverse prudemment, un coq belliqueux la poursuit de son ergot ombrageux.
Elle ne trouve rien. Elle ne trouvera rien, car cette clé qu'elle cherche se trouve au fond, bien cachée au fond de la poche de son beau vêtement couleur grenat, dont elle est si fière,...
"C'est tout à fait correct, dit tout haut son professeur, avec un gentil sourire: pas une seule faute d'orthographe pour ce devoir. Bravo ma petite. Tu seras une excellente élève!"
Dix mots à caser, histoire de trouver des serrures à ces clés...
Elle cherche.
Elle cherche, en vain, car elle s'est mise à sa quête hélas, trop tardivement
Elle cherche la fameuse clé, pas la grande mais la petite, celle de la porte de la pièce où l'on parle, le parloir comme on l'appelle en plaisantant, dans lequel elle a caché tous ses fantasmes et l'éclat de sa symphonie personnelle
Femme sous influence, elle s'efforce de marcher le long de la bordure de sa vie, prudemment, sans tomber, sans risque de se fracasser. Elle y va à pas comptés, droite et fière. Dans le jardin qu'elle traverse prudemment, un coq belliqueux la poursuit de son ergot ombrageux.
Elle ne trouve rien. Elle ne trouvera rien, car cette clé qu'elle cherche se trouve au fond, bien cachée au fond de la poche de son beau vêtement couleur grenat, dont elle est si fière,...
"C'est tout à fait correct, dit tout haut son professeur, avec un gentil sourire: pas une seule faute d'orthographe pour ce devoir. Bravo ma petite. Tu seras une excellente élève!"
lundi 4 février 2019
Ils sont de plus en plus nombreux!
On a vu en Belgique, depuis quatre jeudis déjà, des jeunes qui brossent les cours (c'est une expression belge que vous n'aurez aucun mal à comprendre) et descendent dans la rue pour demander aux politiques de prendre au sérieux les menaces qui pèsent sur la planète et d'agir en conséquence
Oh bien sûr, ces jeunes restent des jeunes, accrochés à leur confort, à leurs vacances de ski post examens à leurs smartphones, ils ne sont pas (encore) prêts à s'en séparer. Bien sûr on voit qu'ils rient et s'amusent dans ces cortèges bon enfant sans casse, sans aucune violence!
Mais depuis 4 semaines, le nombre de ces jeunes qui descendent en rue, augmente, et cela fait boule de neige
La premiere semaine les défilés n'avaient lieu qu'à Bruxelles, jeudi dernier ce fut dans trois autres villes. Le mouvement prend de l'ampleur et n'est pas prêt de s'arrêter.
Chaque changement commence par une prise de conscience: les jeunes nous montrent que cette prise de conscience, ils l'ont faite!
C'est un premier pas d'importance, ce sont eux les adultes de demain!
Je les admire, ils prennent des risques, les directeurs d'école les avertissent des conséquences possibles, mais ils ont bien l'intention de continuer jusqu'au bout
Et certains professeurs les éduquent à la responsabilité citoyenne qui inclut la désobéissance! Il y a des exemples célèbres dans le passé
Ils accompagnent leurs élèves dans l'écriture en anglais des pancartes, nombreuses et colorées
Et vous savez quoi? Les journaux du monde entier commencent à parler de ces manifestations en Belgique...
Mais depuis 4 semaines, le nombre de ces jeunes qui descendent en rue, augmente, et cela fait boule de neige
La premiere semaine les défilés n'avaient lieu qu'à Bruxelles, jeudi dernier ce fut dans trois autres villes. Le mouvement prend de l'ampleur et n'est pas prêt de s'arrêter.
Chaque changement commence par une prise de conscience: les jeunes nous montrent que cette prise de conscience, ils l'ont faite!
C'est un premier pas d'importance, ce sont eux les adultes de demain!
Je les admire, ils prennent des risques, les directeurs d'école les avertissent des conséquences possibles, mais ils ont bien l'intention de continuer jusqu'au bout
Et certains professeurs les éduquent à la responsabilité citoyenne qui inclut la désobéissance! Il y a des exemples célèbres dans le passé
Ils accompagnent leurs élèves dans l'écriture en anglais des pancartes, nombreuses et colorées
Et vous savez quoi? Les journaux du monde entier commencent à parler de ces manifestations en Belgique...
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