vendredi 28 décembre 2012

Petit bilan de l'année 2012

Durant cette année 2012:

- j'ai fait une traversée difficile, celle de la maladie qui m'est tombée dessus en août 2011.
 Je ne suis pas encore au bout du chemin, je ne suis même pas sûre d'y arriver jamais...Mais je suis en chemin, c'est évident, et depuis plus d'un an  maintenant, je tiens le coup, j'avance, lentement, avec difficulté parfois, avec ténacité sûrement, je persévère. 

- j'ai tenté d'écrire cette traversée presqu'au jour le jour, du moins au début. Notant les découvertes que j'ai tirées du puits profond de mon intériorité. Un récit inachevé, laissé en suspens. Que je compte reprendre avec l'année nouvelle. On verra...Je suis en tout cas contente d'avoir continué à écrire: au plus fort de ma tourmente, je me suis accrochée au moindre rayon de soleil, il y en a eu!

- J'ai pas mal écrit dans un cahier perso, mon itinéraire sur le sens des choses, leur signification, j'ai lu des livres "inspirés", me suis plongée particulièrement dans l'évangile. Ai découvert au fil des pages, un homme, Jésus qui avait l'air par moments de me parler personnellement. Cet homme gagnerait à être connu et fréquenté,  il en connaît un bout sur l'âme humaine...

- Comme ma vue diminuée me permet de lire sans trop de fatigue j'ai lu énormément.  Des romans mais aussi des livres de tous bords. Je suis en train pour le moment de lire le 2° tome de 1Q84 de Murakami. Invraisemblable  mais passionnant, suffit juste de se laisser faire par l'imagination débridée de cet auteur!

- J'ai continué à tenir mon blog, parfois en serrant les dents. Difficulté d'écrire, mais aussi de me renouveler dans mes sujets traités. Et aussi difficulté de commenter mes blogs amis et parfois même de les lire... J'ai plusieurs fois pensé fermer mon blog, par lassitude, découragement. Mais je suis là, en fait je ne veux pas fermer mon bon vieux blog fidèle, persévérant, comme moi finalement

- par la force des choses, j'ai disparu de la scène littéraire belge: aucune publication, et aucune présence qui fait qu'on se souvient que j'existe. Ah si! J'ai pu interviewer Giuseppe Santoliquido lors de l'octroi du prix Emma Martin. Une rencontre bénéfique pour lui comme pour moi, qui me prouvait que je pouvais encore être performante pour ce genre de prestation en public, ce que j'aime beaucoup faire d'ailleurs...Depuis, Giuseppe S a obtenu quatre autres prix pour son premier roman... Un auteur à suivre et à lire absolument!

- trois de mes cinq enfants vivent une période difficile. Je suis restée pour eux la "mère-écoute". Ils viennent à moi (à nous) quand c'est trop lourd, puis le plus souvent repartent réconfortés pour un petit temps. Parfois dans mes propres moments de détresse physique, alors que mon moral s'aplatissait, il m'était pénible de les écouter : je souffrais pour eux, mais pour moi aussi. J'aurais voulu que ces souffrances s'arrêtent, enfin! Mais eux comme moi, nous continuons notre chemin, avec courage. Mes enfants sont de bons enfants, entre nous un dialogue riche et authentique circule...

- malgré ma forme parfois caduque, je suis restée en contact étroit avec mes meilleurs amis. Je n'en ai pas beaucoup, mais ceux-ci me sont infiniment précieux. Tour à tour au gré de la vie, nous nous donnions le cadeau de l’écoute vraie, celle qui permet de repartir, de rebondir avec courage et lucidité. Merci à vous mes amis, je vous aime profondément!

Pour l'année qui vient...Je vous souhaite de contacter en vous le meilleur et d'en vivre. Surtout d'en vivre...!

mercredi 19 décembre 2012

Aux hommes et aux femmes de bonne volonté

Parler de Noël maintenant, ce serait dans l'air du temps.
Partout autour de moi (dans les blogs y compris), on se prépare à fêter Noël en famille. Notre famille aussi. Chacun a sa charge. On sera réunis. Ce sera bien! Espérons-le. Deux solitaires se joindront à nous...
Mais si je me tourne à droite, je vois des  étalages de bouffe, des Père Noël bedonnant, mille et une suggestions d'achats de cadeaux inutiles. Je peux lire tous les conseils pour me faire belle pour la fête, avec du maquillage et des vêtements coûteux  Comme si j'avais le temps de macérer dans le bain  et sous un masque de beauté parfumé alors que vingt personnes viendront manger ce soir-là... la famille est grande...!
A gauche, ce n'est pas mieux, je vois un monde blessé, je vois des pauvres de plus en plus pauvres, des riches qui le sont de plus en plus aussi, je vois des SDF dans tous les coins de chaque couloir du métro, je vois des solitaires qui n'ont personne à aimer, que personne n'invitera à sa table, je vois des malades à n'en plus finir, je vois des gens qui ont perdu leur âme, des jeunes désaxés et des gens qui sont tristes à en mourir.. et qui finissent par en mourir...
A droite ou à gauche...  c'est difficile, ardu, problématique. Je ne sais pas. Je ne sais plus que faire, ni être.
Alors je rêve de revenir aux valeurs premières de Partage authentique et d'Espérance pour ce monde blessé.
Je rêve d'une incarnation authentique, qui nous ferait tous nous engager vraiment par des actes, pas simplement par des mots
Je voudrais que Noël soit une fête de renouveau, de réconciliation, de vraies tentatives de solutionner les conflits. Une paix durable dans toutes les régions du monde touchées par la cruauté des hommes, menés par l’appât de l'argent du pouvoir et du sexe . Une paix durable. Et pas seulement le temps d'une trêve de Noël!
La crèche comme symbole de Noël, est encore ce qui me parle le plus...
Paix sur la Terre...soyons des hommes et des femmes de bonne volonté,
c'est-à-dire de volonté aimante...
publié sur mon ancien blog, le 19 décembre 2009
toujours d'actualité...
photo Coumarine

jeudi 13 décembre 2012

Les petits bonheurs...c'est mieux avant? pendant? ou après?


Quand j'entre dans une librairie, je regarde les livres avec gourmandise, me demandant longuement lequel j'achèterais bien....
Or j'en ai encore quelques uns chez moi qui attendent d'être lus. Ils sont là à côté de mon lit, ils patientent. Quand j'ai fini de lire un livre, je prends songeuse tous ceux qui sont là, je les prends les uns après les autres, je lis et relis  la 4ème de couverture, ils me tentent tous, je ne sais par lequel commencer, je feuillette, je lis une page au hasard. Puis mon regard se laisse attirer par un autre... Et ainsi de suite: le choix s'avère sacrément difficile!

Je ne parviens pas à me décider et dès lors, j'ai vaguement l'impression de n'avoir plus rien à lire... qu'il me faudrait renouveler mon stock pour avoir plus de choix...
Très vite donc je vais me rendre dans ma librairie préférée, fouiller de-ci de-là, en haut, en bas... espérant trouver LE livre dans lequel je pourrai me plonger avec passion. Non pas UN mais deux ou trois livres bien sûr, il me faut des réserves... ça se lit vite des livres...
Mais ils risquent de rejoindre la pile de tous ceux qui patientent là, sagement à côté de mon lit

J'ai l'impression que chercher un bon livre, éventuellement munie de ma liste qui s'allonge au fur et à mesure des suggestions que je découvre chez les blogueuses-lectrices que je lis régulièrement... me donne presque davantage de plaisir que de m’installer finalement avec ce livre, tout en lorgnant déjà le coeur battant les autres qui m'attendent..

Je me pose donc la question: cela s'applique-t-il à la plupart de ce nos petits bonheurs?
La recherche d'un plaisir ou d'un bonheur grand ou petit,  n'est-elle pas plus gratifiante que le plaisir ou le l’évènement lui-même?
Dans l'attente de l'évènement espéré, planifié, tout est encore possible: on peut regarder, hésiter, revenir en arrière.... réfléchir encore et encore...c'est en soi un vrai bonheur!
Quand on est en plein dedans,  il arrive qu'on soit un peu déçu (du livre, du voyage, d'une rencontre, que sais-je?) et que l'on pense déjà au livre qu'on lira ensuite, au voyage qu'on fera après, à la  rencontre suivante dont on se réjouit déjà
Et puis tout se passe tellement vite; voyez ce que disent les jeunes mariés en parlant du jour de leurs noces... tout ce temps fiévreux à préparer la fête et... tout s'est passé comme dans un rêve...

Je pense à autre chose
Le plaisir du shopping pour certains (vous savez bien, quand on dit avec un grand soupir, planquée devant la porte de sa garde robe, qu'on a vraiment plus rien à se mettre...) est parfois plus délicieux que de mettre ce vêtement une fois arrivée à la maison. Il m'est arrivé quelquefois de sacrifier au plaisir du shopping et puis... je n'ai jamais mis (ou si peu) le vêtement acheté!

Idem pour les photos
Le plaisir de les faire est parfois bien plus grand que le plaisir de les regarder. Chercher le meilleur angle de vue, dénicher la photo du siècle, être attentif, l'oeil sur l'objectif, au détail qui tue...Mon mari par ex.est un acharné de photos... mais il y a des paquets entiers de photos argentiques qu'il a faites ainsi,  et qui se trouvent encore aujourd'hui dans leur emballage...Il les a à peine regardées...

Il y a sûrement d'autres exemples, je compte sur vous pour les dénicher...

lundi 10 décembre 2012

ça n'a l'air de rien mais...

Faire exactement l'inverse de ce qu'on devrait faire, et même de ce qu'on aimerait bien faire... vous comprenez ça vous?

Manger encore un dernier petit truc, alors que manifestement notre estomac est comblé et que d’ailleurs on veut faire attention et que d'ailleurs on a tendance à prendre un peu de poids ces temps-ci... Tant pis, on décide de commencer demain à faire attention à ce qu'on mange...

S'attarder sur le Net alors qu'on aimerait tellement avancer dans un travail qu'il nous plait pourtant de faire, mais voilà! il faut s'y mettre et c'est ça qui est difficile... bon allez, dans dix minutes c'est parti, promis juré... on y va... et dix minutes plus tard, on est encore perdu dans je ne sais quel endroit super intéressant du Web...

Traîner alors qu'on est attendu et qu'on s'est juré de ne plus jamais arriver en retard, de s'y prendre bien à temps cette fois ci. Penser qu'on a encore cinq minutes et puis encore cinq... et puis partir vraiment en retard! Mais comment on fait son compte...?

Plonger dans un livre passionnant alors que vraiment il y a plein de choses à faire (ménage, rangement, travail etc) On se donne encore dix pages, pas une de plus... qui se transforment comme par hasard en quinze ou vingt...

Oui bon demain promis juré je ferai comme j'ai dit que je ferais... 
D'ailleurs en écrivant ici un petit quelque chose ce soir, j'ai déjà commencé... je me sentais "sans mots" depuis quelques jours... j'ai ouvert la page d'un nouveau message, et j'ai écrit TOUT DE SUITE sans remettre à plus tard ou à demain... quand je serais en forme...

Il faut parfois décider d'être en forme... c'est simple non?

mardi 4 décembre 2012

Noël, bientôt...


Je le pressens, je vais devoir lutter
Lutter contre la déprime qui m'envahit à chaque fin d'année... la déprime qui s'insinue en moi à l'approche des fêtes... Je reconnais son visage, sa voix éveille en moi, une tristesse qui n'a pas vraiment de nom

Il y a de vieux chagrins en moi qui autrefois sont nés durant cette période... qui ne se sont jamais effacés malgré ma volonté tenace et persévérante de ne pas les laisser colorer mes Noëls d'adulte, les Noëls de mes enfants.
J'ai toujours fait les gestes qu'il fallait avec plus ou moins de bonheur: le sapin, l'ambiance de Noël, la décoration de la maison, les vacances...tout y était,  les enfants en ont je crois, de bons souvenirs.

Mais malgré moi, malgré ma bonne volonté, les vieux chagrins d'autrefois qui se sont collés, accrochés  à Noël, reviennent colorer de déprime plus ou moins marquée ces jours qui restent étranges pour moi... entre les mille et une petites lumières joyeuses qui s'allument dans les vitrines, dans les rues de la ville, dans les maisons, et cet état d'âme qui éteint en moi toute velléité de commencer à préparer quoi que ce soit, je suis un peu paumée...

On fait quoi à Noël me disent les enfants...
Ah oui, me dis-je c'est bientôt Noël... et je commence à réfléchir sans conviction aux préparatifs de la fête qui aura lieu chez moi.
Pourtant j'aime réunir toute ma petite famille, j'aime les avoir tous autour de nous.
Il y aura des absents pourtant, certains de mes enfants vivront les fêtes en célibataires...

Mais il faut tenir le coup jusque là, alors que de plus belle, les magasins s'affolent, se mettent à clignoter de toutes parts...de plus cette ambiance artificielle jure avec l'état du monde...

C'est chaque année la même chose, dès les premiers jours de décembre, j'ai envie de me cacher sous la couette pour attendre en dormant les premiers jours de l'année nouvelle...Et m'imaginer pouvoir recommencer quelque chose de vraiment neuf!

S'il est vrai que la joie tout autour naît du centre de soi-même pour irradier au dehors, alors j'ai encore du pain sur la planche
Vivre l'instant présent, c'est aussi une bonne fois tourner la page aux vieux chagrins dépassés


NB/ J'ai lu ici un billet que j'ai bcp apprécié. Liaht dit de façon extraordinaire ce que beaucoup pensent et vivent... je vous invite à aller lire ce billet









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