Depuis un mois ou deux, j'écris surtout de petits textes style poésie libre et je les publie sur FB
Célestine m'a demandé dans un commentaire si j'allais les mettre ici, surtout l'un d'entre eux qu'elle a beaucoup aimé.
Et je me demande pourquoi je ne les publie pas ici, ou plutôt pourquoi j'hésite
J'ai autrefois publié ici, de temps en temps un poème ou l'autre sans trop de réactions en termes de commentaires. Il est exact que commenter un poème n'est pas facile sinon par des mots du genre : "c'est beau"!!, commentaire qui brille par son originalité (sourire)! Surtout quand il est répété!
Sur FB, on lit, et si ça plait, on like. Un petit coup de clic vite fait bien fait sur le pouce levé, commentaire facile, rapide, aucun échange d'idées profondes... mais ce n'est pas nécessaire, un poème se savoure, un commentaire au niveau des idées, risque de le dénaturer, de le détourner du rêve personnel dans lequel chaque lecteur est invité à entrer
Je me contente très bien des "j'aime" sur FB, ils me font plaisir, me signifient que mon post a été lu et apprécié
Si ici, on ne met pas un commentaire, le blogueur ne sait pas qu'il a été lu
Certains diront qu'on écrit avant tout pour soi, qu'on soit lu ou pas, commenté ou pas. Je ne pense pas du tout comme ça. Bien sûr il y a le plaisir absolu d'écrire, mais après vient celui de partager ses mots et d'espérer que ce partage soit nourrissant pour celui qui lit, comme pour celui qui a écrit
Les artistes sont des gens de partage, on ne compose pas un concerto pour le jouer seul entre ses quatre murs non plus...
Sans un partage minimum, je ne pense pas que je continuerais à écrire ici. Ce serait m'enfoncer dans une stérilité décourageante
(Bien différente est mon écriture perso sur une page perso, qui ne regarde que moi...)
Juste pour faire plaisir à Célestine et à Alainx qui n'étant pas inscrit sur FB, déplore de ne pouvoir lire ce poème... je le republie ici
note préliminaire
Ce texte a été écrit ici il y a quelques années... (me souviens plus quand...)
Mais il est toujours d'actualité;-))
sans dessiner une seule virgule
plongée dans le clavier noir qui m'obsède
qui m'oblige à le frapper comme une forcenée
secousses cahots sueurs froides
remous verrous qui sautent
je te parle tu m'écoutes
tes idées de géant serrées contre toi
mes idées de libellule qui volettent
au hasard de mes songes virtuels
avec parfois quelques larmes
un vol de larmes c'est étrange c'est beau
faut que je mette mes lunettes cerclées de passion
pour déchiffrer sur l'écran les mots de feu (de fou)
je suis un peu folle je dis
tu es d'accord tu aimes cette folie
toi tu cherches l'éclipse
toujours une lune d'avance
moi je t'abandonne mes fioritures
et
et
plein de choses encore
qui ne se trouvent ni dans les sacs
ni dans les valises
emmêlée dans mes cheveux en fête
j'écris
mes mots se suivent en cadence désordonnée
comme des petits soldats rebelles et audacieux
Je suis amoureuse de la vie
N.V.
mercredi 25 juin 2014
lundi 23 juin 2014
Une valise bourrée de rêves incongrus
Ouvrir une valise, bleue de préférence
déjà bourrée de rêves incongrus
plus de place pour y ranger le nécessaire
le raisonnable, l'utile, l'indispensable
Ouvrir une valise envahie de nuages
ronds et dodus ou d'autres qui s'effilochent
des nuages qui filent vers l'est, tout droit devant
jusque loin dans la baie du temps
Boucler cette valise et regarder
le ciel intense amoureux de présence
d'une main la valise, de l'autre
empoigner le silence et s'enrouler dedans
Je serai toujours la complice émerveillée
des rouges coquelicots et des arbres géants
bien sûr
Non je ne suis pas partie en vacances et ne suis pas prête de partir
Mais j'ai voulu faire ici un petit signe, après ce long silence
C'est pas gentil ça?
;-))
déjà bourrée de rêves incongrus
plus de place pour y ranger le nécessaire
le raisonnable, l'utile, l'indispensable
Ouvrir une valise envahie de nuages
ronds et dodus ou d'autres qui s'effilochent
des nuages qui filent vers l'est, tout droit devant
jusque loin dans la baie du temps
Boucler cette valise et regarder
le ciel intense amoureux de présence
d'une main la valise, de l'autre
empoigner le silence et s'enrouler dedans
Je serai toujours la complice émerveillée
des rouges coquelicots et des arbres géants
bien sûr
Non je ne suis pas partie en vacances et ne suis pas prête de partir
Mais j'ai voulu faire ici un petit signe, après ce long silence
C'est pas gentil ça?
;-))
lundi 9 juin 2014
qui vivra, verra
voilà quinze jours que je n'ai rien écrit
du moins ici
peut-être n'ai je plus rien à dire
du moins ici
peut-être ce que j'ai à dire n'est pas intéressant
du moins à mes yeux
peut-être même n'ai-je plus envie de faire l'effort d'écrire
du moins ici
peut-être ai-je trop à dire
sans savoir par où commencer
ni si cela convient d'écrire tout ça ici
peut-être que oui
peut-être que non
sans doute que non, trop perso. ou trop con...
j'approche de mes dix années de blogging (en octobre)
J'ai adoré ça, blogguer, j'ai même écrit un livre pour expliquer la démarche
Je m'interroge:
il est peut-être temps que j'arrête,
que j'écrive ailleurs, autrement, en morse, en pointillés ou en écriture sympathique
je n'ai plus rien à dire de nouveau,
du moins ici
je suis au bout de mes possibles
du moins je le crois
d'ailleurs il y a je ne sais combien de billets en brouillon que je ne publie pas
ils ont été écrits il y a quelques jours, quelques semaines ou même quelques années
dans ces billets je ne me retrouve pas, ou plus
Qui vivra, verra ;-))
du moins ici
peut-être n'ai je plus rien à dire
du moins ici
peut-être ce que j'ai à dire n'est pas intéressant
du moins à mes yeux
peut-être même n'ai-je plus envie de faire l'effort d'écrire
du moins ici
peut-être ai-je trop à dire
sans savoir par où commencer
ni si cela convient d'écrire tout ça ici
peut-être que oui
peut-être que non
sans doute que non, trop perso. ou trop con...
j'approche de mes dix années de blogging (en octobre)
J'ai adoré ça, blogguer, j'ai même écrit un livre pour expliquer la démarche
Je m'interroge:
il est peut-être temps que j'arrête,
que j'écrive ailleurs, autrement, en morse, en pointillés ou en écriture sympathique
je n'ai plus rien à dire de nouveau,
du moins ici
je suis au bout de mes possibles
du moins je le crois
d'ailleurs il y a je ne sais combien de billets en brouillon que je ne publie pas
ils ont été écrits il y a quelques jours, quelques semaines ou même quelques années
dans ces billets je ne me retrouve pas, ou plus
Qui vivra, verra ;-))
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