J'ai écrit aujourd'hui le dixième billet à prise rapide, (voir billet précédent, qui explique le défi des cent mots!). Voilà dix jours donc que je persévère dans cette écriture courte et ludique. J'aime les consignes qui sont proposées et qui m'obligent à une grande densité dans l'expression
Je remarque que je n'ai pas trop à me creuser la nénette, les mots me viennent rapidement, ainsi que l'idée centrale qui va générer le billet.
Finalement, ça me plait de me sentir obligée d'écrire chaque jour à partir d'un mot, d'une idée, d'un thème. On pourrait croire que c'est une contrainte forte, mais je ne le ressens pas comme ça. Pour moi c'est une aide précieuse à reprendre une écriture quotidienne.
Deux ou trois fois pourtant j'ai failli laisser tomber, ou du moins passer un jour, me trouvant un bon prétexte pour ne pas écrire. Mais je m'y suis attelée chaque fois, au début avec une certaine difficulté, puis étonnée de voir que le flux coulait sans trop de problème
La difficulté est de réduire à cent mots. C'est court. C'est très court. C'est souvent trop court, même pour moi qui écris court en règle générale! Quand je suis bien partie, j'ai envie de continuer, d'explorer davantage l'idée.
Mais non! je décide de respecter le plus possible la consigne. C'est l'option que j'ai choisi de prendre
Et je me suis prise au jeu. Cela me plait de chercher et de trouver une idée d'écriture à partir du mot imposé. J'ai décidé aussi de ne pas briser mon élan: je veille à ne rater aucun jour, mais bon! ce n'est pas trop difficile vu qu'il ne s'agit d'écrire que cent mots (chez moi c'est environ 140 quasi chaque fois)
vendredi 31 juillet 2015
vendredi 24 juillet 2015
366 réels à prise rapide
Suite à ce qui pouvait ressembler à une petite bouteille à la mer lancée sur mon billet précédent, j'ai reçu une idée précieuse: écrire chaque jour environ cent mots suivant les consignes de Raymond Queneau
Une consigne par jour, sur laquelle on écrit donc un court texte, qui a trait à quelque chose de vécu aujourd'hui
Je tenterai d'être fidèle à la consigne quotidienne
Si cela vous tente de découvrir ce que j'ai bien pu écrire sur certaines qui ne sont pas si faciles que ça, rendez-vous ici http://parcourirlechemin.blogspot.be/
Merci à tous ceux qui m'ont encouragée et le font encore
Une consigne par jour, sur laquelle on écrit donc un court texte, qui a trait à quelque chose de vécu aujourd'hui
Je tenterai d'être fidèle à la consigne quotidienne
Si cela vous tente de découvrir ce que j'ai bien pu écrire sur certaines qui ne sont pas si faciles que ça, rendez-vous ici http://parcourirlechemin.blogspot.be/
mardi 21 juillet 2015
Bouger pour ne pas geler
Je tombe aujourd'hui par hasard sur ce passage de "Femmes qui courent avec les loups" de Clarissa Pinkola Estes
"La femme écrivain dont l’inspiration se tarit sait que la seule solution, c'est d'écrire pour contrer cette sécheresse... [...]
La solution? Aller de l'avant, se battre. Prendre la plume, la poser sur le papier et cesser de gémir. Ecrire. [... ]
Ce qui bouge ne peut en général geler. Alors, bougez.
Se battre, bouger, pour ne pas geler intérieurement...
Il faut bien reconnaître que je me suis figée. J'ai abandonné la lutte. L’ordinaire et le quotidien me prennent de l'énergie. Beaucoup. La lutte je connais ça... Alors pour ce qui est de l'extra-ordinaire, à savoir "écrire", j'ai (pour l'instant) perdu la bataille. Je me tiens loin de ce champ de bataille, dans la peur de me perdre encore plus.
Pourtant, Clarissa a raison. La seule solution, c'est d'écrire, de poser la plume sur le papier et cesser de gémir. Je l'ai dit si souvent à tous ceux que j'accompagnais sur leur chemin d’écriture. Pourquoi suis-je si peu capable de le faire pour moi-même?
"La femme écrivain dont l’inspiration se tarit sait que la seule solution, c'est d'écrire pour contrer cette sécheresse... [...]
La solution? Aller de l'avant, se battre. Prendre la plume, la poser sur le papier et cesser de gémir. Ecrire. [... ]
Ce qui bouge ne peut en général geler. Alors, bougez.
Se battre, bouger, pour ne pas geler intérieurement...
Il faut bien reconnaître que je me suis figée. J'ai abandonné la lutte. L’ordinaire et le quotidien me prennent de l'énergie. Beaucoup. La lutte je connais ça... Alors pour ce qui est de l'extra-ordinaire, à savoir "écrire", j'ai (pour l'instant) perdu la bataille. Je me tiens loin de ce champ de bataille, dans la peur de me perdre encore plus.
Pourtant, Clarissa a raison. La seule solution, c'est d'écrire, de poser la plume sur le papier et cesser de gémir. Je l'ai dit si souvent à tous ceux que j'accompagnais sur leur chemin d’écriture. Pourquoi suis-je si peu capable de le faire pour moi-même?
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