Il m'arrive parfois de vivre des instants de paix absolue. Ce n'est pas calculé, et je ne m'y attends pas. Mais soudain je ne sais pourquoi, cela arrive...
Evidemment j'aimerais que cela perdure, plus que quelques minutes, ou quelques heures quand cela arrive.
Mais non cette impression si forte de paix qui m'envahit totalement passe comme un nuage qui s'en va et se dilue à l'horizon.
Pour rester dans la paix, il faut que je fasse appel à ma mémoire: penser que cette paix existe, puisque je l'ai éprouvée. Faire confiance qu'elle pourra revenir et m'envahir à nouveau. Et c'est ce qui se passe en effet. Mais il ne sert à rien de provoquer cet état, cela ne marche pas!
Car ce sentiment de plénitude me dépasse, vient du plus profond de mon être, de l'infini du temps et de l'espace: c'est un sentiment de communion profonde avec le vivant. Et ce Vivant que j'expérimente est bien plus vivant que les petits problèmes des êtres et des choses. Je suis plongée dans le "plus-que-vivant"
Alors je lève les yeux vers le ciel, je me redresse et je respire largement
mercredi 26 septembre 2018
mercredi 19 septembre 2018
se soigner dans le calme VS être soignée dans l'urgence
réfléchir à la meilleure manière de gérer sa santé, est relativement facile au quotidien: on s'informe, on se fait une opinion et on agit en conséquence
par contre, comme c'est mon cas, quand on est SOUDAIN frappé par un truc auquel on se s'attendait pas, qu'on est hospitalisé en urgence, que des dégâts irréversibles surgissent, que les médecins EN URGENCE installent une thérapie médicamenteuse avec laquelle on n'est pas forcément d'accord dans l'absolu, tant qu'on est assis derrière l' écran...on ne peut faire autrement que d'accepter un lourd traitement. On est tellement malade et on a tellement peur des conséquences de la maladie (dans mon cas, la cécité des deux yeux) que on se laisse faire: d'ailleurs on n'a pas eu le temps d'y réfléchir: les médecins sont les sauveurs à ce moment! (du moins on l'espère!)
La réflexion vient APRES: mon médecin référent (en qui j'ai toute confiance et qui me laisse le choix entre deux ou trois options de médications) souhaite me voir décider en adulte responsable
Mais par ailleurs je suis tellement imbibée des doses énormes de cortisone qu'on m'a perfusées tout au début de la maladie, qu'il m'est difficile et pénible de m'en défaire tout à fait. J'ai essayé plusieurs fois mais je suis rattrapée par les malaises, auxquels se sont ajoutés les malaises cardiaques
Et bien sûr aucun moyen de me soigner via une médication moins agressive, ou carrément différente (homéopathie!)
par contre, comme c'est mon cas, quand on est SOUDAIN frappé par un truc auquel on se s'attendait pas, qu'on est hospitalisé en urgence, que des dégâts irréversibles surgissent, que les médecins EN URGENCE installent une thérapie médicamenteuse avec laquelle on n'est pas forcément d'accord dans l'absolu, tant qu'on est assis derrière l' écran...on ne peut faire autrement que d'accepter un lourd traitement. On est tellement malade et on a tellement peur des conséquences de la maladie (dans mon cas, la cécité des deux yeux) que on se laisse faire: d'ailleurs on n'a pas eu le temps d'y réfléchir: les médecins sont les sauveurs à ce moment! (du moins on l'espère!)
La réflexion vient APRES: mon médecin référent (en qui j'ai toute confiance et qui me laisse le choix entre deux ou trois options de médications) souhaite me voir décider en adulte responsable
Mais par ailleurs je suis tellement imbibée des doses énormes de cortisone qu'on m'a perfusées tout au début de la maladie, qu'il m'est difficile et pénible de m'en défaire tout à fait. J'ai essayé plusieurs fois mais je suis rattrapée par les malaises, auxquels se sont ajoutés les malaises cardiaques
Et bien sûr aucun moyen de me soigner via une médication moins agressive, ou carrément différente (homéopathie!)
Ces réflexions me sont venues suite au billet de Célestine sur l'homéopathie justement!
Autant de commentaires, autant d'avis différents et contradictoires
Je pense qu'il faut juste rester responsable de sa santé... c'est ce que j'essaie de faire.
A chacun sa ou ses façons de faire!!
vendredi 7 septembre 2018
Ca sentait le propre renfermé
Dans la maison de mon enfance, le salon était la "belle pièce", exclusivement réservée pour recevoir. Comme cela arrivait deux fois par an, ce salon était pièce interdite pour nous les enfants. Elle devait rester propre et impeccablement rangée. Pas de doigts collants d'enfants sur les meubles. Cette pièce n'était jamais aérée.
C'était donc un endroit feutré où dormaient les objets les plus précieux, les plus hétéroclites, les tableaux sévères de quelques ancêtres dont j'ignorais tout. Mon jeune frère et moi, on s'y aventurait parfois, le coeur en émoi, impressionnés par le silence et l’immobilité de l'endroit, l'odeur de la cire se mêlant à celle de la poussière: on regardait timidement, car il nous semblait que même nos regards supposaient une incursion défendue. Mais l'espace d'un moment, le salon semblait s'animer par nos visites d'enfants qui bravaient l'interdit maternel. Puis rapidement, nous refermions la porte: ce lieu était trop étrange, trop différent des autres pièces de la maison, où l'on pouvait, au moins un minimum, bousculer ou déplacer les objets...
Où l'on avait le droit de respirer et de bouger, de vivre tout simplement!
C'était donc un endroit feutré où dormaient les objets les plus précieux, les plus hétéroclites, les tableaux sévères de quelques ancêtres dont j'ignorais tout. Mon jeune frère et moi, on s'y aventurait parfois, le coeur en émoi, impressionnés par le silence et l’immobilité de l'endroit, l'odeur de la cire se mêlant à celle de la poussière: on regardait timidement, car il nous semblait que même nos regards supposaient une incursion défendue. Mais l'espace d'un moment, le salon semblait s'animer par nos visites d'enfants qui bravaient l'interdit maternel. Puis rapidement, nous refermions la porte: ce lieu était trop étrange, trop différent des autres pièces de la maison, où l'on pouvait, au moins un minimum, bousculer ou déplacer les objets...
Où l'on avait le droit de respirer et de bouger, de vivre tout simplement!
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