Juste une phrase qui m'a touchée, au gré de mes lectures:
"Le vrai bonheur n'est ni jeune, ni innocent, il porte des rides et des cicatrices" EES
A toi de t'arranger avec ces rides et ces cicatrices
C'est possible, mais difficile et à recommencer chaque jour
C'est une affaire de longue longue patience
Il y a quinze jours déjà, autour de la parution de mon livre, je suis tombée violemment et me suis fait très mal.
Je connais ça, ce n'est pas la première fois.
Tous les jours, refaire le pansement (merci ma fille!)
Tous les jours surveiller l'évolution de la blessure
Trois fois me rendre à l'hôpital et être reçue en urgence pour examiner la piètre allure de ma jambe!
Je guérirai sans doute, mais lentement, trèèèèèèèèèès lentement
Oui, le bonheur quand même, avec ses rides et ses cicatrices, ses douleurs, sa gadoue, ses solitudes
vendredi 31 mai 2019
vendredi 24 mai 2019
Mon rendez-vous avec Horton
Je suis fière et heureuse de vous présenter mon livre écrit tout au long de sept longues années! (publié aux Editions Académia)
Il m'a fallu du courage et de la persévérance pour mener ce projet à son terme.
Il a fallu que j'y croie, malgré les soubresauts de ma santé qui l'ont par deux fois remis à plus tard. Il a fallu les encouragements de mes fidèles pour m'encourager à continuer et à terminer!
(merci spécialement à Alainx qui m'a accompagnée tout au long du chemin)
Le livre est magnifique: riant de sa couleur rouge (merci Pastelle pour la photo de couverture!), il invite à sa lecture. Il y a des moments émouvants, des moments drôles, des moments de réflexion sur la maladie rare et même des questionnements existentiels.
Des moments de Vie tout simplement...
Ce livre donne mon témoignage sur la maladie de Horton (artérite temporale), dont j'ai souffert avec intensité (jusqu'à l'atteinte oculaire). S'ils sont pris à temps, ce qui n'a hélas pas été mon cas, la plupart en souffrent de manière moins grave et heureusement pour eux. Mais mon cheminement peut rejoindre celui d'autres malades, en tous cas c'est ce qu'on m'a dit, encore ce matin!
Nous souffrons tous de maladies plus ou moins graves, plus ou moins invalidantes: ce livre est un humble témoignage sur la façon dont moi je l'ai vécue et la vis toujours.
Dès le début de cette écriture, j'ai pensé aux lecteurs qui pourraient "profiter" de ce témoignage: comme l'écrit le docteur Y. Pirson, dans sa préface, les malades ont faim de recevoir des avis de malades qui passent par la même maladie. Cela les aide énormément! Ils peuvent alors de manière plus sereine emprunter leur propre chemin.
Quand j'ai commencé à écrire, il n'y avait aucun témoignage qui aurait pu m'aider: je m'étais juré de combler ce vide.
Voilà! C'est chose faite...
( à savoir: mon livre peut être commandé dans n'importe quelle librairie tant en Belgique qu'en France)
jeudi 16 mai 2019
les choses et les êtres viennent et partent
laisse les choses aller
laisse les choses partir
laisse les choses se produire
rien
dans ce monde
ne t'était promis
ni ne t'appartenait
tu ne possèdes que toi-même
Rupi Kaur
ou encore:
c'est la recette de la vie
pense à ces fleurs que tu plantes
dans le jardin chaque année
elles vont t'apprendre
que les gens eux aussi
doivent se faner
tomber
pourrir
se redresser
pour fleurir
Rupi Kaur
Quand j'ai découvert les poèmes souvent courts de Rupi Kaur, j'ai été séduite
Elle écrit comme j'aime: des choses courtes et bien enlevées, qu'on reçoit parfois comme une claque!
Ce sont comme des pensées qu'on peut méditer toute une journée...
Comme ces deux petits textes que je vous offre en billet
ainsi que ce tableau du peintre belge, Léon Spilliaert, dont j'aime beaucoup l'univers
laisse les choses partir
laisse les choses se produire
rien
dans ce monde
ne t'était promis
ni ne t'appartenait
tu ne possèdes que toi-même
Rupi Kaur
ou encore:
c'est la recette de la vie
pense à ces fleurs que tu plantes
dans le jardin chaque année
elles vont t'apprendre
que les gens eux aussi
doivent se faner
tomber
pourrir
se redresser
pour fleurir
Rupi Kaur
Quand j'ai découvert les poèmes souvent courts de Rupi Kaur, j'ai été séduite
Elle écrit comme j'aime: des choses courtes et bien enlevées, qu'on reçoit parfois comme une claque!
Ce sont comme des pensées qu'on peut méditer toute une journée...
Comme ces deux petits textes que je vous offre en billet
ainsi que ce tableau du peintre belge, Léon Spilliaert, dont j'aime beaucoup l'univers
lundi 13 mai 2019
le vent l'a bousculée...
Consigne de Lakévio
créez un poème en losange
en vous inspirant du tableau proposé.
( mais jusqu'à dix pieds pour la ligne du milieu,
Seule
elle rêve
elle rumine
le vent la bouscule
le soleil est bien mort
elle ne se sent pas très bien
ca dure depuis deux jours déjà:
elle avait mis son beau manteau rouge
mais elle a rencontré le grand méchant loup
et il l'a poursuivie, cernée, accostée
et bien plus que cela
pas de larmes
pas de cris
silence
seule
mardi 7 mai 2019
Je l'ai tellement cherché!
Depuis un certain temps (quelques semaines et sans doute plus) je cherchais un livre qui est resté longtemps un livre essentiel pour moi:
"Femmes qui courent avec les loups" de Clarissa Pinkola Estès
histoires et mythes de l'archétype de la femme sauvage
C'était un de mes livres de chevet, et cela dès sa parution en 1996
Je fus triste de ne pas le trouver: j'avais perdu quelque chose de précieux, d'essentiel même!
Alors la semaine dernière, j'en ai racheté un autre, toujours en édition poche, et ce livre sentant le neuf, me comblait de joie.
Mais ce matin, miracle, sans même le chercher, dans un coin très caché de ma bibliothèque, je suis "tombée dessus", complètement par hasard. Comment donc m'avait-il échappé? Je l'ai tant cherché! J'ai poussé un cri de joie: j'avais retrouvé mon bon vieux livre, écorné de partout, souligné plus encore: MON livre, témoin de mes réflexions sur la Femme Sauvage, càd la Femme Libre, celle qui ne cesse de se trouver ou de se retrouver...
"Il faut se dire "j'y vais" et y aller.
Relire des passages de livres ou des poèmes qui les ont touchées.
Passer près d'un ruisseau, d'une rivière
Rester étendue sur le sol dans la lumière tamisée d'un sous bois
Etre en tête à tête avec l'homme qu'on aime, sans les enfants.
Marcher ou conduire sans but précis pendant une heure et revenir
Prendre un bus sans savoir où il va
Marquer le rythme avec les mains en écoutant de la musique
Etre installée près de la fenêtre dans un café et écrire
Rempoter des plantes les mains dans la terre
etc etc
Réveillez-vous dès maintenant, vous qui êtes lasses, temporairement écœurées par le monde, vous qui redoutez de prendre du temps pour vous. Mieux vaut rentrer quelque temps "chez soi", faire le point, même si cela irrite les autres, plutôt que de rester à s'abîmer, avant de finir complètement laminée...
Je suis par moments, cette femme lasse, parfois bien écœurée par le monde, par les autres et même par moi-même. Trop souvent j'attends que "cela" passe, alors qu'il suffirait que j'ouvre au hasard ce livre, ou un autre de mes essentiels pour retrouver courage: cela semble si simple mais pas forcément facile
Tiens une bonne idée: aller dans un chouette café, m'installer près d'une fenêtre, observer les gens, écrire quelques mots et rentrer, toute ragaillardie
"Femmes qui courent avec les loups" de Clarissa Pinkola Estès
histoires et mythes de l'archétype de la femme sauvage
C'était un de mes livres de chevet, et cela dès sa parution en 1996
Je fus triste de ne pas le trouver: j'avais perdu quelque chose de précieux, d'essentiel même!
Alors la semaine dernière, j'en ai racheté un autre, toujours en édition poche, et ce livre sentant le neuf, me comblait de joie.
Mais ce matin, miracle, sans même le chercher, dans un coin très caché de ma bibliothèque, je suis "tombée dessus", complètement par hasard. Comment donc m'avait-il échappé? Je l'ai tant cherché! J'ai poussé un cri de joie: j'avais retrouvé mon bon vieux livre, écorné de partout, souligné plus encore: MON livre, témoin de mes réflexions sur la Femme Sauvage, càd la Femme Libre, celle qui ne cesse de se trouver ou de se retrouver...
"Il faut se dire "j'y vais" et y aller.
Relire des passages de livres ou des poèmes qui les ont touchées.
Passer près d'un ruisseau, d'une rivière
Rester étendue sur le sol dans la lumière tamisée d'un sous bois
Etre en tête à tête avec l'homme qu'on aime, sans les enfants.
Marcher ou conduire sans but précis pendant une heure et revenir
Prendre un bus sans savoir où il va
Marquer le rythme avec les mains en écoutant de la musique
Etre installée près de la fenêtre dans un café et écrire
Rempoter des plantes les mains dans la terre
etc etc
Réveillez-vous dès maintenant, vous qui êtes lasses, temporairement écœurées par le monde, vous qui redoutez de prendre du temps pour vous. Mieux vaut rentrer quelque temps "chez soi", faire le point, même si cela irrite les autres, plutôt que de rester à s'abîmer, avant de finir complètement laminée...
Je suis par moments, cette femme lasse, parfois bien écœurée par le monde, par les autres et même par moi-même. Trop souvent j'attends que "cela" passe, alors qu'il suffirait que j'ouvre au hasard ce livre, ou un autre de mes essentiels pour retrouver courage: cela semble si simple mais pas forcément facile
Tiens une bonne idée: aller dans un chouette café, m'installer près d'une fenêtre, observer les gens, écrire quelques mots et rentrer, toute ragaillardie
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