Encore une histoire de pieds! Décidément!
Comme tous les jours (quand il ne fait pas trop pluvieux et que j'en ai le courage) j'empoigne mes bâtons de marche nordique et je pars pour une bonne demi heure...
Petite discipline de vie à laquelle je m'oblige, sans trop de déplaisir, je me sens heureuse et libre dans ma tête (comme Diego ;-) quand je rentre de ma promenade quotidienne.
Donc voilà, je pars courageuse et déterminée...
Aux pieds j'ai mes baskets de marche, de bonnes chaussures tout terrain, dans lesquels je me sens bien!
Je marche depuis quelques minutes et... un petit caillou se glisse, le coquin! dans ma basket gauche
Aie, il me griffe le vilain, il m'énerve, il me dérange... satané petit caillou!
Je continue pourtant...
Parce que l'enlever, ça veut dire:
Défaire les gantelets de mes bâtons de marche, déposer les bâtons par terre, me pencher vers ma basket coupable, défaire les lacets, rester en équilibre instable sur un pied, secouer la chaussure, voir tomber le petit caillou sur le sol, remettre ma basket, reprendre mes bâtons, remettre les gantelets, bien les serrer et reprendre la marche un instant interrompue.
Je suis en butte à une grave dilemme: m'arrêter pour enlever l'intrus? ou continuer comme ça?
C'est vrai quoi... je n'aime pas du tout briser mon rythme de marche... une fois le rythme acquis, j'aime continuer sur ma lancée.
Tandis que je m'obstinais à marcher avec ce caillou squatteur dans ma chaussure qui piquait mon talon, puis la plante de mes pieds, je pensais que j'allais finir par devoir m'arrêter. Le caillou allait gagner la bataille!
Et bien je ne l'ai pas fait! J'ai continué avec cette gêne qui par moment, me faisait quelque peu boiter, mais parfois, oh! miracle! le caillou se coinçait dans le coin le plus reculé de ma basket, et je le sentais plus!
Je suis comme ça dans ma vie, je m'en rends compte: plutôt que de m'arrêter un instant afin de retrouver le confort d'une situation, je continue.
C'est une certaine paresse... pas envie de m'interrompre pour rectifier la situation
C'est une certaine paresse... pas envie de m'interrompre pour rectifier la situation
Comme le caillou ne s'est pas volatilisé, je l'ai donc supporté jusqu'au bout
C'est malin!