mardi 26 mai 2015

montrage de culottes et autres apparitions

Il  y a eu l'eurovision et ses paillettes, ses trucs et ses bazars qui clignotaient de toutes parts, et ses chanteurs qui hurlaient, au plus fort au  mieux!
Bien sûr, ils ne hurlaient pas sous l'effet de la torture, ou parce qu'on était en train de leur arracher les ongles...
Ils hurlaient pour prouver qu'ils chantaient bien, avec leurs tripes et méritaient plus que les autres de gagner ce grand concours européen de la fraternité... calculée: les votes sont politiques pour la plupart...

Il y a Cannes aussi et ses montrages de petites culottes... ou alors c'est curieux, la plupart de ces jolies robes sont fendues le long des jambes. Ou alors transparentes! Et on devine, plus que cela, on voit... culottes ou seins nus de chez nus, qui n'aime pas ça? Les films? oui, on les regarde, on en discute même, on s'en fait une opinion, mais on ne va pas se priver du plus intéressant: assister aux apparitions successives de toutes ces dames merveilleuses.
Faut bien dire que les paillettes, les lumières, le tapis rouge et le reste coûtent très cher. Je me suis laissée dire que le petit Belge avait eu une 4ème place. Et moi, in petto j'ai été soulagée, ouf! on l'a échappé belle. Parce que organiser un concours d'une telle envergure, c'est risquer de laisser les bons gros problèmes de côté, ceux qui demandent un investissement qui fait mal au porte monnaie

Pourtant un barbecue entre amis, une fête de quartier ou de famille... c'est sympa aussi, non? et pas si cher... si?
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A côté de cela, il y a Palmyre... mais oui vous savez bien... vous entendez la radio, lisez l'actu non?
A Palmyre il y a des drapeaux noirs partout et des barbes noires et des massacres qui succèdent aux massacres de hier qui eux-mêmes succèdent aux massacres du jour d'avant...ça n'en finit pas

Et puis il y a aussi... non je n'égrainerai pas le reste de l'actualité, celle qui fait peur, vous la connaissez j'en suis sûre, un long chapelet d'horreurs...

Serait-ce pour ne pas devoir trop se préoccuper de cette actualité à frissons qu'on plonge à décolleté perdu dans les festivités grandioses que j'ai évoquées?


samedi 23 mai 2015

chacun de son côté

Ne serait-il pas possible de rester plus longtemps aux premiers temps d'un amour, d'une amitié, d'une relation précieuse...
Rester un long moment au temps des balbutiements, de la découverte, du coeur qui bat plus fort, qui s'émerveille d'un rien.

Prendre le temps de savourer, de ne pas trop vite vouloir s'installer (et donc "vieillir") dans cette relation. Pour ne pas briser trop vite l'émerveillement des débuts. Pour ne pas entrer dans la monotonie, dans l'ennui du déjà vu, du trop connu, du toujours la même chose.
Car à ce moment,  l'on croit tout savoir de quelqu'un. Plus rien n'étonne, on achève ses phrases à sa place. Et les étiquettes s'accrochent et piègent dans le "je te connais comme ma poche"

Quand on aborde quelqu'un en croyant tout savoir de lui/elle, très peu de paroles vraies peuvent encore s'échanger. Une barrière invisible sépare, avec juste un pont branlant. Les fenêtres sont closes et ne permettent aucun véritable dialogue

Et chacun risque de rester déçu de son côté de la barrière...


mardi 19 mai 2015

Reprendre son souffle

Oui je sais, cela fait plus d'un mois que je ne suis plus venue écrire ici...
Depuis le début de l'année j'ai dû affronter des passages bien difficiles et inquiétants qui m'ont par moments, mise à terre.  J'ai titubé, chancelé, tenté de reprendre l'équilibre.

Je reprends mon souffle, c'est un  choix que je fais délibéré et bien réfléchi!
Néanmoins je ne serai plus jamais la même, je m'étonne parfois de voir combien j'ai changé, je m'étonne de me voir si grave
Mais je n'ai plus peur des mêmes choses, qui m'apparaissent à présent bien ténues
Je n'ai plus les mêmes désirs, je n'aurai plus les mêmes combats
Ce soir, j'ai simplement faim. Faim de l'essentiel, faim de partages vrais, de mots authentiques.

Je voudrais aussi réapprendre à rire de bon coeur, à danser librement, sans crainte de tomber et tant pis si je titube encore, j'aurai, j'en suis sûre, les gestes et les pas de la danse du coeur

Et pour dire comme le poète Guillevic

Il fait beau
il y a comme un air de liberté
on n'est pas obligé d'être heureux
mais on peut

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