vendredi 22 mai 2020

Page blanche

c'est curieux
très curieux

quand j'écrivais chaque jour un court billet pour "célébrer" (ouais bon!) le confinement, je n'avais aucun problème pour alimenter mon blog, les articles me venaient sans trop réfléchir

j'ai ainsi écrit d'affilée 44 billets jour après jour et je me souviens que j'attendais avec une certaine impatience de pouvoir écrire le suivant.

Puis j'ai arrêté, j'ai fait une petite pause, me promettant de revenir très rapidement.
Silence radio depuis 8 jours!
Et... rien qui me vient!

Moins j'écris, plus mes idées se terrent...
Pour en sortir je sais qu'il me faut écrire à nouveau
C'est simple, si je veux alimenter mon blog, il faut que je... l'alimente... même sans savoir vraiment ce que je pourrais dire... c'est comme ça! il faut enclencher la machine
Le nombre de fois que je l'ai répété aux participants de mes ateliers d'écriture, qui peinaient sur le blocage de la page blanche.

Donc je sais très bien ce que je dois faire: ouvrir une page et taper sur les lettres du clavier, même sans rien dire de transcendant, par après on peut effacer et continuer sur sa lancée
Donc COMMENCER!

 Bon c'est ce que je fais et tant pis pour ce billet un peu quelconque, sans poésie, sans effet de style
Il n'est pas inutile pour moi, j'espère avoir ainsi renoué avec l'écriture courte, comme j'aime...

Bonne soirée à vous

peinture de Bram Van Velde, ami de Charles Juliet

https://www.youtube.com/watch?v=P6EBjT-wGSo

16 commentaires:

  1. Moi aussi, j'espère qu'avec ce billet vous avez renoué avec l'écriture courte comme vous aimez. Et j'espère aussi que ce petit mot vous y encouragera. Parfois, on sait, intellectuellement, ce qu'il faut faire et pourtant, pour un temps, on ne peut pas, notre coeur/notre âme ne sont pas au diapason de notre esprit. Ca bloque quelque part.
    Bonne soirée à vous aussi.

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    1. merci Chantal juste merci
      oui! votre petit mot m'encourage et m'encourage à sortir de mon blocage

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  2. Tu sembles inquiète. Pourtant ces lignes disent que tu n'as pas lieu de l'être. Les mots sont là, il faut juste qu'ils trouvent leur chemin. Quant aux effets de style... l'important c'est la sincérité, je trouve. Le naturel vaut toujours mieux qu'une joliesse superficielle. Et la superficialité n'est pas pour toi.
    Je t'embrasse tendrement.

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    1. merci aussi chère Sylvie
      (tu as posté ton commentaire pendant que je répondais au commentaire de Chantal, c'est amusant!)
      Tu sais que tu as été très précieuse pour moi lors de cette écriture de confinement; j'ai tenu dans la durée grâce entre autre et surtout à toi
      Je t'embrasse de même: avec bcp de tendresse

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  3. Bonjour Coum
    comme la lecture l'écriture est quelque chose qui s'entretient, et tes mots me parlent, ô combien, car de plus en plus souvent "je ne sais plus quoi dire" (quoi écrire en l'occurrence) à part des banalités, c'est peut être ce que tu ressens. Et pourtant ça n'en est pas, mais bien des petits bouts de toi que tu nous offres, très agréables à lire (j'ai envie d'ajouter: ça coule comme une chanson - j'aime bien cette expression)
    Bon week end à toi, bisous

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    1. c'est très gentil ce que tu me dis là, chère Ambre: ça m'aidera à continuer!

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  4. Enfin te revoilou, Coumarinette ! OUF, je commençais à m'inquiéter un peu. J'aime le "célébrer (ouais, bon !)", c'est tout toi ça, nature. Tu as repris l'entraînement en douce et je te sens bientôt de retour sur les "starting blocks" :-))) Filo Filo

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    1. ben voilà je suis là et bien là... jusqu'au moment où je disparaîtrai à nouveau
      Bises à toi

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  5. Je savais que tu reviendrais : tu peux pas t'en empêcher ! ;-)
    Bises !

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    1. tu commences à savoir comment je fonctionne hein!
      C''est un peu du genre: c'est tout ou rien!

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  6. D'aussi loin que je te connaisse, et quand même ça fait maintenant quelques années, pour ne pas dire bien des années, jamais il ne m'est arrivé de lire un texte de toi qui aurait pu être qualifié de « sans intérêt ».
    Que toi il t'arrive de penser le contraire : oui ! Et tu m'as appris qu'on est bien souvent mauvais juge de ce que l'on produit au plan littéraire. Alors accueille le regard d'autrui pour la réalité de ce qu'il est.

    Tes billets durant ce confinement m'ont fait un grand bien personnellement. Et je ne suis pas le seul. Parce qu'ils sont écrits à partir de la vérité de qui tu es. Tu n'as même pas besoin de « chercher » à bien écrire. Tu écris bien naturellement.
    Ensuite, éventuellement, on travaille sa phrase quand on veut publier un recueil, comme tu en as fait de magnifiques, mais c'est autre chose…
    la tenue d'un blog, c'est l'entraînement ordinaire du sportif de l'écrit !
    La publication d'un ouvrage, c'est du niveau de la compétition !
    Est-ce que c'est mieux ? Non ! Différent, c'est tout…

    Allez Coumarine, pianote, pianote sur ton clavier… la musique de tes mots est notre enchantement.

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    1. cher Alain, ton commentaire me laisse sans voix...
      MERCI tu m'encourages à continuer cette aventure de l'écriture et du blog
      Tu es un ami très cher, et depuis si longtemps (16 ans!!)

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  7. J'adore ce que te dit Alain, ça me donne envie de pleurer...

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  8. Ce n'est pas un billet quelconque. Je le trouve même intéressant. Il m'arrive moi aussi d'avoir " des pannes". Je me force alors à écrire et je constate que quelque chose prend forme. J'en suis souvent surpris…..En ce moment je peine…..Aucune idée n'arrive !!

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  9. Tu sais bien que les mots sont parfois capricieux, Coumarine. Mais si tu n'écoutes pas leur caprice, tu vois bien qu'ils reviennent et ils ne se font pas prier ! (sourire)
    Je t'embrasse fort.

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