Il est des personnes avec lesquelles il vaut mieux ne pas partager ce qui compte à nos yeux. Si on tente de raconter une expérience, un ressenti particulier, ceux-ci semblent perdre aussitôt toute leur consistance, devenir quelconques. Si nous confions un secret intérieur, il arrive qu'il se flétrisse et se vide de sa substance, d'avoir été exposé à quelqu'un qui n'a pas vraiment écouté, n'a pas perçu combien ce qu'on tentait de partager était important pour nous...
Parfois c'est l'inverse: on est avec quelqu'un, on se sent bien, un vrai contact s'établit, on se met à partager des choses de soi, qui semblent à première vue insignifiantes, et voilà que la personne ECOUTE, avec tout son être (ses yeux, son attitude, tout son corps)
Alors notre petit partage prend de l'envergure, se déploie et en parlant, on en découvre la richesse insoupçonnée, sous le regard attentif et j'ose le dire "aimant" de l'autre
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Ana Maria Costas
Alainx a fait une appréciation de mon recueil de nouvelles "Les dessous de table" qui me fait chaud au coeur! Il l'a beaucoup aimé! Quel bonheur pour un auteur quand le livre, partant vers les lecteurs, commence à rencontrer des avis favorables.
Cela m'est arrivé aussi de sentir que mes paroles tombaient comme un cheveu dans la soupe, sans intérêt aucun pour mon interlocuteur. Heureusement, autour de moi, j'ai quelques vrais amis avec qui je peux partager ce que j'ai au plus profond du coeur.
RépondreSupprimerBelle journée, Coumarine.
Un écoutant pour soi c'est bien mais être l'écoutant des autres est encore plus valorisant.
RépondreSupprimerpeut-être qu'un bon écouteur est aussi un bon lecteur ;-)
RépondreSupprimerLa vie apprend à être précautionneux en ce domaine. Autant lorsque l'on confie quelque chose à quelqu'un, que lorsque l'on se retrouve dépositaire de ce qu'il nous a remis.
RépondreSupprimerJe pense aussi aux enfants qui facilement « confient leurs secrets », notamment aux grands-parents. J'en dispose de quelques-uns de mes petits-fils... Oh ! Bien sûr ! Il s'agit de petites choses aux apparences bien anodines... Et cependant tellement importantes pour l'enfant...
Les recevoir pour toute l'importance qu'ils ont en eux, c'est leur donner quelque chose de l'ordre de la fondation relationnelle.
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À propos de ton livre, c'est un bonheur également pour le lecteur de ressentir que l'auteur a mis beaucoup de lui-même. Cela se sent dans ton dernier ouvrage.
@Naline... les vrais amis sont vraiment précieux. On a tous besoin d'écoute...
RépondreSupprimerbelle journée à toi
@mab... les deux sont nécessaires, pouvoir être écouté pour qui on est, mais aussi pouvoir écouter l'autre, les autres avec attention et bienveillance
@madamede K... il doit y avoir de ça ;-)
(j'ai vu ton clin d'oeil... mais pour le moment je surnage et j'ai à peine le temps de visiter les blogamis, et encore moins de mettre des commentaires... pardonne-moi!
@Alain.. c'est vrai, j'ai aussi ce genre de relation affectueuse avec mes petits enfants qui me confient leurs tout petits secrets. C'est mignon tout plein et cela crée des contacts privilégiés
Merci encore pour ta belle note de lecture...
c'est vrai, mieux vaut se taire que parler à quelqu'un qui ne peut écouter
RépondreSupprimerJ'ai déjà lu les 2 premières nouvelles de ton livre, ça me plaît beaucoup, merci! Gazou
Comme c'est vrai ce que tu dis et parfois la personne qui ne nous écoute pas est très proche de nous alors que celle qui écoute vraiment nous était inconnue la veille!
RépondreSupprimerAs-tu reçu mon adresse mail?
Ton billet n'est pas très loin du dernier de Delphine : quel rapport avons-nous avec nos amis de la blogosphère? Sont-ils plus à l'écoute que nos proches? Vaste question...
RépondreSupprimer@Gazou... si mon livre te plaît, c'est que du bonheur pour moi!
RépondreSupprimer@marie-madeleine... oui je t'ai envoyé un mail il y a deux jours! Il semble que tu ne l'aies pas reçu? Je viens de te le renvoyer... merci à toi
@Petit Belge... les "amis" virtuels sont comme les amis réels, finalement, certains sont capables d'écrouter, d'autres pas...
J'ai déjà souvent abordé ce sujet de l'amitié sur les blogs... il y a tout et son contraire...
Mais pour moi cela a toujours été positif!
L'écoute : un grand art.
RépondreSupprimerJe crois que je sais mieux écouter depuis j'ai été moi même écoutée.
Chère Coumarine, me voici devant le petit écran et une soirée encore bien longue, très frustrée de ne pas avoir honoré notre rendez-vous. Je me réjouissais tant, mais j'ai dû dépanner une maman... en panne et ai accusé d'autres navettes encore qui m'ont désorganisé toute mon après-midi. J'espère que tu ne m'en veux pas. et j'aime beaucoup beaucoup ton billet qui touche une réalité que nous vivons au quotidien. J'en parlais à une amie, une rare vraie, que je vois très rarement et qui est la seule ma foi, à entendre certaines choses, sans doute parce qu'elle n'est pas trop proche de mon cercle familial et social et parce que nous avons le même genre de préoccupations. Je t'embrasse bien fort en attendant la joie de tourner les pages (en papier) de ton petit dernier.
RépondreSupprimerDe belles expériences "instantanées" pendant des trajets en train. Là, il n'y a pas blessure, la rencontre a lieu ou n'a pas lieu.
RépondreSupprimerEtrange résonnnance de ce billet, étrange comme je me suis sentie lâchée lorsque j'ai exprimé l'intime. La blessure a été difficile à encaisser peut-être (sans doute) parce que j'avais idéalisé, parce que je demandais l'impossible. Les dernières blessures sont récentes, très récentes, j'ai demandé à l'autre d'entendre que j'avais évolué, que j'avais "été retournée" et en cela il (elle) ne pouvait pas me suivre.
Je ne suis pas capable de tout accueillir, l'autre non plus.
@Charlotte... c'est très intéressant ce que tu dis là... comme quoi être vraiment écouté permet d'écouter vraiment...
RépondreSupprimer@Delphine, ne t'inquiète pas. Tu as dépanné qqun qui avait besoin de toi, c'est cela que tu devais faire. Nous on trouvera un autre moment... C'est très bien comme ça!
@Nicole...oui parfois il arrive qu'on espère être "suivie", comprise et que l'autre soit incapable de le faire, parce que lui-même pris dans un sillon de difficultés
Je t'embrasse...
La deuxième paragraphe de ton billet a une résonance toute particulière pour moi depuis hier... merci.
RépondreSupprimerMERCI aussi Pascale....merci
RépondreSupprimerOui, Coumarine, c'est exactement ça : Quitte ou double !
RépondreSupprimerMerci de m'avoir soufflé ces mots ;-)
Belle journée à toi.
Je t'embrasse.
POur moi, les vrais amis (virtuels ou réels) c'est ceux avec qui un véritable échange sincère et profond peut s'établir. Se retrouver dépositaire (comme dit Alain) peut parfois être lourd à porter!
RépondreSupprimerLes secrets des enfants, oui c'est touchant et très important.
Le Creuset
@ah Françoise, contente de te revoir ici!
RépondreSupprimer@Le creuset...je signe ce que tu dis, complètement!
Lors de mes retours des îles, je n'ai que peu d'oreilles attentives. lorsque je revenais des tristesses du monde, j'avais encore moins d'oreilles attentives.
RépondreSupprimeroh Damien... c'est fort ce que tu dis là! et très révélateur de la capacité de "fuir" des gens...-((
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