Envie parfois d'écrire des choses légères, peut-être simplement pour me (nous) donner du courage, pour me tenir dans le chant, dans le chaud de la vie...
Et pourtant autour de nous, dans notre entourage parfois très proche, et peut-être même en nous... grouillent comme des animaux répugnants, les soucis, la maladie, la dépression et toute la diversité des souffrances humaines...
Alors je remballe mes mots légers, je me sentirais sacrilège
Je me sentirais comme une folle inconsciente qui danserait au milieu des pleurs d'un enterrement.Ce matin il pleut, le ciel semble donner raison à ces pensées sombres. Et pourtant NON!
Je veux me secouer dans ma tête, dans mon coeur et dans mon corps pour rester ancrée dans le présent de ma vie, certes pas toujours facile, mais c'est le mien. Je n'ai pas le choix des circonstances dans lesquelles je vis. J'ai le choix par contre de rester une "espérante", de ne pas accuser comme j'aurais tendance à le faire, les autres, les circonstances, la météo, la malchance ou je sais pas trop quoi..
Alors je fais de mon mieux pour avancer pas à pas, humblement, comme me le disait quelqu'un hier
Ce n'est pas facile? surtout quand on a de vrais problèmes? de ceux qui vous rongent?
Non, c'est vrai, vous avez raison, ce n'est vraiment pas facile, vraiment pas facile du tout...
Mais je maintiens qu'on a le choix. Et que c'est parfois un choix héroïque
"Espérante".
RépondreSupprimerTu sais, parfois je me récite à voix haute des petits encouragements, mes petits "mantras" à moi.
L'un de ces petits encouragements dit à peu près ceci : "Je suis vivante, persévérante, ESPERANTE, sensitive"...Et j'ai rajouté il y a environ deux semaines "Joyeuse".. (C'est peut-être pour ça que j'ai recommncé à chanter).
Bises Coumarine.
Au fait.. SACRILEGE.. oui c'est que j'ai ressenti hier. C'est le mot juste.
RépondreSupprimerAllons, sursum corda !
RépondreSupprimerEn lisant le billet de Suzanne, je me suis dit " Coum va nécessairement répondre ". Et voilà, je me retrouve tout à fait dans les deux billets? Il y a seulement un an, ils m'auraient paru incompréhensibles.
RépondreSupprimerVous me donnez envie de relire Péguy et le Porche de la Deuxième Vertu.( l'espérance).
Je sais que tu n'aimes pas parler politique, mais ma journée a bien commencé ce matin à 6h45 en voyant dans mon journal que 15% des Flamands, 11% des Bruxellois et 11% des Wallons veulent l'échec des négociations et l'enclenchement d'un processus de scission de la Belgique. Tout reste compliqué et difficile, mais cela m'a fait plaisir de lire qu'une grande majorité de Belges restent attachées à l'unité de notre pays malgré les difficultés. Restons positifs...
RépondreSupprimerHaut les coeurs, comme le rappelle Walrus. C'est une devise que je me répétais souvent jadis... C'est mon Chenapan qui était très fier d'avoir dessiné un "sourire content", parce qu'on peut aussi sourire tristement... Tout dépend de notre état d'esprit et de notre regard.... et de notre espérance... et de notre capacité à aimer et à être aimé... mais je m'arrête là, promis.
RépondreSupprimer@Suzame... chouette petite liste de mots à se répéter.. je la fais mienne, elle me plait!!
RépondreSupprimer@Walrus... tu es toujours positif toi hein! Heureux homme...
@Nicole... tu connais de Péguy le texte qu'il a écrit sur l'insomniaque? Extraordinaire!
Je sais plus dans quel proche il paraît...;-))
@Un petit Belge... je ne VEUX pas parler politique ici... ça chaufferait...
Mais peut-être que ça sera bien très fort chaud, je gueulerai! ;-))
@Delphine on s'est croisées...
RépondreSupprimerJ'aime bien tes commentaires, ne t'arrête surtout pas...
Il a raison ton chenapan, il y a des sourires tristes
Il est si facile de se laisse envahir par la morosité qui empoisonne.
RépondreSupprimerTe lire pousse à la réflexion. Ca fait du bien ce coup de pied au cul pour rappeler qu’avec un regard d’espérance les choses lourdes à vivre et à accepter deviennent moins pesantes.
Le Creuset
Juste qques mots : tout ce qu'on fait (mais aussi ce qu'on ne fait pas ;-)) est une histoire de choix !
RépondreSupprimerParfois on choisit en fonction de soi, parfois en fonction des autres...
Coum, je vais essayer de trouver ce texte que je ne connais pas ou qui n'a pas laissé de trace dans ma mémoire.
RépondreSupprimerTon billet résonne en moi de façon positive, parce que tu te doutes bien que ma façon de "penser" (panser?)la vie rejoint la tienne!!!
RépondreSupprimer@Le Creuset...la morosité est une tentation, je le crois vraiment!
RépondreSupprimer@Teb... choisir est une question de .... choix!
Faut juste rester conscient de ses motivations
@Nicole...j'ai retrouvé
c'est dans le porche du mystère de la deuxième vertu
Je le mettrais bien sur le blog tiens, ce texte est fabuleux!!
@fabeli... oui je m'en doute... les grands esprits se rencontrent...;-))
être espérante, c'est aussi , je crois, la meilleure façon d'être aidante envers ceux qui sont au fond du gouffre et n'ont plus la force de l'être.
RépondreSupprimerDemeurer une espérante , pas si facile mais il faut avancer toujours.
RépondreSupprimerha lala... Sur le sujet de la souffrance, il y a tant à dire.
RépondreSupprimerMais toutes ces "belles paroles" (ne voyez là rien de péjoratifs, sur mon clavier), ne vaut que quand la souffrance est tolérable. Mais pour ce qui est de grandes souffrances, les dépressions, les vraies, les deuils terribles, etc. C'est une autre paire de manches.
Ce qui me fait toujours peur, dans ce type de discours, c'est qu'une personne qui elle souffre terriblement, quelqu'en soit la raison, risque alors de se taire, et de penser "ça n'est pas pour moi, ils ne peuvent pas comprendre".
Ors, c'est précisément le contraire, qui peut les aider.
A ceux là, je dirai "parlez ! osez ! Vous n'êtes pas responsables (enfin, en principe), de la souffrance que vous subissez vous avez le droit, vous aussi, au bonheur.
Parallèlement, faite du sport, même si vous n'aimez pas trop. Car l'activité physique fabrique la sérotonine, hormone antidépressive, par excellence. Et puis ne pas hesiter à se faire aider par un professionnel, je l'ai fait, moi, et y suis encore, et ça bouleversé ma vie.
Pour les autres, bien sur espérer, et la méthode Couet,bien sûr, aide partiellement, et ça n'est donc pas à négliger.
Je suis désolée si j'ai plombé un peu l'ambiance.
C'est vrai, on peut ne pas s'autoriser à être heureux quand tant d'autres souffrent et à ne pas dire que l'on souffre car on trouve toujours pire que soi.
RépondreSupprimerMais au final il faut être à l'écoute de soi et faire ce que notre cœur nous dicte au plus près. Nous ne pouvons entraîner (stimuler) l'autre que dans notre vérité, car dans le fond nous sommes tous semblables.
La méthode Couet je n'y crois pas.
RépondreSupprimerQuant à ne pas s'autoriser à être heureux quand d'autres souffrent je ne suis pas non plus d'accord...Quand on allume la télé et qu'on voit ce qu'on voit et entend ce qu'on entend , on aurait alors plus le droit d'être heureux une seconde?
Je me méfie aussi des belles paroles , des beaux discours etc...
A coté de quelqu'un qui souffre je préfère la présence, le silence, l'écoute pour laisser venir la parole de souffrance de l'autre.C'est pas facile.
Hello Coumarinette !
RépondreSupprimerJuste pour te dire BRAVO pour la parution de ton dernier "bébé" ! Ben, tu m'en tiens un exemplaire au chaud ? On se verra bien un de ces quatre, non peut-être ?
Un tout tout gros SMACK !
J'essaye de dire à mes enfants que faire les choses avec le sourire , ca change tout. Même si...
RépondreSupprimertout plein de bisous
bravo aussi pour le "petit dernier".
Moi c'est le Coran qui m'encourage...
RépondreSupprimer@ Françoise
RépondreSupprimerchaque souffrance a besoin d'être entendue, d'être reconnue. Pour certaines, l'attention de celui qui souffre suffit, pour d'autres, il est nécessare qu'un autre les entende et les nomme. Chacun, chacune d'entre nous est amené à tenir les deux rôles, parfois dans dans la même journée.
Je ne suis pas responsable de ma souffrance mais je peux (parfois) en la prenant en charge, lui donner une plus juste place pour laisser un peu d'espace " à tout le reste". Mais il y a des souffrances que je je ne peux pas prendre encharge toue seule et là je demande de l'aide ( je n'en tire ni honte, ni gloire).
PS : faire du sport, excellent mais ... en ce moment, même la marche est difficilement compatible avec mon état physique. Il me faut trouver ailleurs la sérotonine !
Coumarine
RépondreSupprimeroui,je suis d'accord avec ton billet.
Nous ne sommes pas toujours responsable de ce qui nous arrive, en revanche, nous sommes rsponsable de la manière dont on traite nos problèmes.
Et oui tu as raison,
parfois ce choix peut être " héroique"
bises à toi.
pardonnez-moi de ne pas vous répondre à tous personnellement comme j'ai l'habitude de le faire!
RépondreSupprimerLes temps sont chargés pour le moment;-))
J'aime beaucoup quand vous vous répondez les uns aux autres, ajoutant un avis intéressant...