Un jeu, rien d'autre...
Un jeu pour fuir les combats inutiles, les combats qui laissent meurtris, amputés d'une part importante de sa vérité
Je désire la paix, je la désire d'un profond désir.
Parce que j'ai besoin de forces. J'ai besoin de ma source.
Les émotions, les discussions, les colères, les frustrations, les convictions que je souhaite défendre, avec toute ma fougue, fougue qui ressemble parfois au désespoir...sont de redoutables dévoreuses d'énergie.
Elles me sucent le sang et me laissent sans vie au bord du trottoir. Elles sont vampires...
Laissez moi dans mon jeu, est-ce trop demander?
Laissez le vent me caresser l'âme, et rêver à m'emmener sur des nuages pressés.
A la fois pressés et infiniment patients. Ils savent que la route est longue.
Et puis laissez l'eau de l'étang près de chez moi me parler de son odeur quand elle est pétrie par le vent, par le cri des oiseaux qui protestent, et que personne, personne ne les écoute
Pourtant ils savent...
et désespèrent de se faire entendre....
Laissez la vie crépiter ou bouillonner, toute entière contenue dans la goutte de pluie ou dans le buisson épineux qui m'accroche au passage, en s'excusant d'avoir griffonné quelques notes d'espoir sur mon pull qui ne m'a pas protégée
Les choses des hommes ne protègent pas de l'infini qui vit et meurt en nous
qui vit et meurt en moi
Juste une fleur ce soir qui m'a fait pleurer
N.V.
J'ai relu plusieurs fois.
RépondreSupprimerLa force de ce texte impressionne.
Comme s'il fallait le laisser nous pénétrer.
Entre les combats inutiles et l'essentiel à vivre.
C'est l'enseignement que j'en retire… pour ce soir…
je sais qu'il en est d'autres.
Ce genre de texte est prenant pour qui sait les lire.
Un grand merci.
Ta puissance intérieure m'impressionne.
J'ai de la chance, cher Alain, que tu apprécies mes petits textes... celui-ci a été écrit en écriture spontanée, sans savoir où j'allais arriver: tu le sais j'aime écrire de cette façon, et les mots qui surgissent m'en apprennent beaucoup à moi-même! ;-)
SupprimerJe me prends à admirer cette toute petite fleur qui résiste aux cailloux et dit la vie qui pulse en elle. Magnifique écho à ton texte, Coum.
RépondreSupprimeroui cette petite fleur est surgie de nulle part: c'est ce qui la rend si précieuse!
SupprimerMerci Nicole
Prendre exemple sur une fleur, en voilà un beau projet ! Bon dimanche.
RépondreSupprimerles fleurs, surtout une petite surgie de nulle part ont beaucoup à nous apprendre, mais il faut prendre le temps de l'écouter, de la regarder
SupprimerC'est un très beau texte bien que un peu pessimiste."Les choses des hommes ne protègent pas de l'infini qui vit et meurt en nous
RépondreSupprimerqui vit et meurt en moi;"Je ne suis pas trop d'accord avec cette réflexion.Les choses des hommes sont parfois très bonnes.
C'est ce que je préfère.
RépondreSupprimerQuand tu écris comme ça.
Un jet soudain de vie et de véritable ressenti.
Avec l'équilibre délicat entre ce qu'on peut et ce qu'on ne peut pas.
L'acceptation du monde comme il est en somme.
Là me semble être la sagesse...
Un texte surgi de l'instant ! À la lecture de ce chant à la gloire de la vie cachée, j'ai reçu la petite fleur en plein cœur. Alain a bien exprimé ce que je ressens. kéa
RépondreSupprimerLe bonheur est là, à regarder cette fleur, à la respirer, à savoir qui elle est......Simplement et rien d'autre!
RépondreSupprimerLa Nature sait nous comprendre et nous entendre, elle est présente et nous savons qu'elle est capable de nous consoler et nous réconforter. Une petite fleur peut déclencher un flot d'émotions, un sourire aussi, un petit bonheur.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton texte, Coumarine, il me touche. Je t'embrasse fort.