Hier j'étais encore l'invitée du vent, de la mer et du soleil, une invitée consentante -ô combien!- et gourmande!
J'ai marché longuement face au vent, dos au vent, puis face au vent à nouveau. C'était infiniment bon. Chaque fois, je me sentais revivre.
J'ai prêté l'oreille au craquement des coquillages nus sous mes pas, ceux que la mer abandonne et qui sont enfoncés dans le sable mouillé: j'aimais me baisser pour en ramasser un beau et coloré que j'essuyais doucement et enfonçais dans la poche de mon vêtement
Il est là maintenant sur mon bureau et me parle en silence des cris des mouettes qui l'ont accompagné dans son périple marin. C'est un chant magnifique qui me tire des larmes quand je prends la peine de l'écouter
Aujourd'hui je marche encore, mais à peine, mes jambes ont décidé que marcher ce n'était plus pour moi, ou alors quelques pas pénibles, penchée sur ma canne
Me guette la tentation de la peur, du repli sur moi, du regard en peu envieux vers les autres...
Il me faut continuer à croire dans la beauté fondamentale de la vie. Envers et contre tout!
Picasso
Quel merveilleux texte !
RépondreSupprimerMerci chère Ambre Neige (mais tu es toujours super gentille avec moi!)
SupprimerEnvers et contre tout, tu as bien raison, sinon c'est la déprime et ça c'est mauvais mauvais, ce qui ne te va pas au teint !
RépondreSupprimerBises !
tu sais Walrus, j'ai à lutter chaque jour pour ne pas sombrer dans la déprime et c'est une lutte bien fatigante!
SupprimerJe m'en rends bien compte chère Coumarine, donc ne lâche pas je t'en prie, pour tous ceux qui t'aiment !
SupprimerOk Walrus, je fais de mon mieux!
SupprimerGarder intact le petit ressort en soi qui fait que la vie semble toujours une vie vivable, même immobile, c'est le défi auquel mon amour se confronte chaque jour et punaise c'est difficile! Je t'embrasse au sens premier, je te serre dans mes bras dans l'espoir de t'insuffler un peu de la force que j'essaie de lui transmettre chaque jour❤
RépondreSupprimeroh! La Baladine, quel bonheur de te voir là!
SupprimerOui j'imagine bien combien pour l'"accompagnant", c'est difficile aussi de ne pas perdre courage
Mais je suis sûre que ce courage tu l'as, et même plus que cela!
merci d'être venue me dire ça!
Je te lis tu sais, même si pas toujours régulièrement. Même que j'ai laissé un mot sur le billet qui précède aussi ;-)
RépondreSupprimerJe t'embrasse♥
ah? je n'ai pas lu encore
SupprimerJe t'embrasse aussi ♥
Ce n'est pas de la gentillesse Coum', je le pense vraiment. Je te lis à chaque publication même si je ne laisse pas de commentaires parce que je voudrais trouver quelque chose de fort à t'écrire alors que c'est banal lol
RépondreSupprimerBelle journée à toi
ce que tu appelles "banal" est tout aussi important pour moi. Essaie de comprendre cela!
SupprimerBeaucoup d'émotion dans ce texte. Oui, je le crois sincèrement qu'il faut continuer à croire dans la beauté fondamentale de la vie. Elle est rude, pour tout à chacun mais elle est à vivre pour ces éclats, pour le chant de la mer que vous devez entendre dans le coquillage.
RépondreSupprimerj'aime bcp ton message... merci!
SupprimerPasse un bon dimanche.
SupprimerCoum, je suis juste capable de te dire que j'ai lu ton billet, les autres mots ne t'aideraient pas.
RépondreSupprimerAlors, je te prends dans les bras.
ça me convient Nicole, que tu me prennes dans les bras...merci!
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