Comment garder espoir et courage dans ce monde, à la fois si merveilleux et en même temps qui semble si abimé?
Je ne vais pas rappeler ici tous les problèmes qui aujourd'hui inquiètent de plus en plus... ni les dissensions qui surgissent plus que jamais.
Parfois je suis très inquiète, effrayée de savoir que mes petits-enfants devront affronter des problèmes d'envergure, parfois vitaux, comme nous-mêmes n'en avons pas connu. Que s'est-il donc passé? Nous, les "vieux", avons nous été aussi insouciants pour n'avoir rien vu venir? Avons-nous été si égoïstes que notre bien-être et notre confort devaient passer avant tout? On veut bien que les autres fassent l'effort, mais nous? vous n'y pensez pas! Impossible de renoncer à ceci, cela... j'en ai besoin, voyez-vous
J'ai eu ces derniers temps l'opportunité d'échanger avec les plus âgés de mes petits-enfants (autour de 18/20 ans) et je suis étonnée de leur maturité, de leur lucidité aussi: mais eux-mêmes sont pris dans un engrenage qu'ils ne maîtrisent pas: ils réfléchissent et raisonnent avec beaucoup de maturité, mais sont-ils prêts à remettre fondamentalement leur confort en cause? (achats, loisirs, façon de vivre)
D'ailleurs moi- même, suis-je prête à faire de même? même si j'ai bcp changé, que la vie, les problèmes de santé m'ont obligée à me remettre en cause
Je me pose les mêmes questions que toi au sujet de l'avenir de nos jeunes, et comme toi en discutant avec mon grand (18 ans), j'ai été surprise de sa maturité ... mais aussi de son indéfectible optimisme
RépondreSupprimerquant à garder espoir et courage ... en ce moment, il faut "se remettre à jour" chaque matin, en tout cas c'est ce que je suis obligée de faire ..
Des bisous
se remettre à jour... que veux-tu dire exactement?
SupprimerChaque matin je dois faire un effort pour me lever (alors que j'ai toujours eu un "bon réveil", heureuse de la journée qui commence), pour me motiver, pour trouver ce qui va faire le bonheur de cette nouvelle journée qui s'ouvre, qui s'offre, pour me motiver à tout, et donc, puiser du courage, malgré tous les malgré
Supprimeroui! refaire chaque jour le chemin pour puiser le coourage de vivre
SupprimerMerci Ambre!
Il y a peu je passais une semaine avec mes enfants et 7 petits-enfants. Je fais un peu le même constat quant à leur maturité et leur optimisme pour l'avenir. Je parle des plus grands (15 ans — 20 ans). Ils ont déterminé leur choix d'études et sont engagés. Deux d'entre eux sont déjà partis étudier à l'étranger dans des endroits estimés porteurs d'avenir pour assurer la pérennité de l'humanité.
RépondreSupprimerJe dois dire que je ne me suis jamais fait de souci pour la génération qui venait. Je crois que les précédentes ont subi de bien plus terrible épreuves que nous. Et nous sommes les produits de de ces échecs, réussites, transformations, innovations dans des domaines essentiels à la vie et son développement. L'avenir est ouvert. D'ailleurs il n'a jamais été bouché malgré les discours des déclinistes et des pessimistes dont il faut se tenir le plus éloigné possible.
Je sens toute une jeunesse porteuse des révolutions nécessaires. Et puis on sait bien qu'il faut des périls pour que ça avance. C'est ainsi depuis les origines de l'humanité.
On a pas encore trouvé mieux.
Je me demande même si c'est possible : le principe même de la Vie est fondé sur un combat permanent… chacun l'expérimente dans la sienne…
IL est tout de même rare qu'une espèce entière soit alliée dans des actions qui vont l'éteindre... ;-)
SupprimerJe suis d'accord avec toi Alain.je ne veux pas écouter les discours pessimistes.
SupprimerC'est comme ceux qui ne veulent pas se faire vacciner... C'est eux les responsables de ce qu'il leur arrive . Les hôpitaux sont plein de récalcitrants au vaccin.
j'aime lire vos échanges, Alain, Le Gout et charlotte. Je n'ai rien à ajouter!
SupprimerMême la plus grande de nos petites filles, qui a 14 ans, se pose des questions qui ne nous effleuraient pas à leur âge.
RépondreSupprimerEt il est difficile de leur dire de remettre en cause leur mode de vie car l'avons nous fait ?
Nous sommes tous emabrqués dans un train dont on voir qu'il va dérailler mais ne pouvons rien faire car nous ne sommes pas dans la locomotive.
Nous pouvons seulement tirer tous en même temps sur la poignée "frein de secours" mais tant de passagers sont occupés à ranger leurs bagages ou finir leur gâteau...
c'est cela qui est terrible: être dans un train dont on voit bien qu'il va dérailler
SupprimerC'est vivre une impuissance dramatique ;-(
Il n'y a aucune excuse à chercher. Nous sommes responsables de ce qui arrive par égoïsme, par lacheté et par un matérialisme exacerbé!
RépondreSupprimerégoïsme et lâcheté, les deux maux du siècle!
Supprimer@ Le gout
RépondreSupprimerPar rapport à ta métaphore, je me demande s'il y a eu un jour quelqu'un dans la locomotive…
et quelle est ta réponse, Alain?
SupprimerComme AlainX, je ne suis pas inquiète pour la planète, qui n'a cessé de subir des mutations, évolutions, changements, depuis que le monde est monde, et qui, tant que le soleil perdure (et il lui reste quelque chose comme 5 milliards d'années), sait s'adapter. L'humain suivra le mouvement, bon gré mal gré. Il lui faut juste apprendre ou réapprendre la solidarité.
RépondreSupprimerJe te l'accorde, au vu de l'égoïsme débile des antivax antipass antitout, ce n'est pas gagné. ;-)
Par contre, c'est vrai, la progression des obscurantismes divers tels qu'anthroposophie, biodynamie, et autres "médecines" alternatives, ça ne sent pas bon. Le racialisme non plus, qui prétend combattre le racisme en promouvant la notion de races, cherchez l'erreur! Et le retour sans fin de l'antisémitisme... Et la victoire des talibans en Afghanistan... Ça, oui, parfois, ça me donne le sentiment que le monde se défait, pour paraphraser Camus...
en consultant wikipédia, je suis allée à la rencontre du racialisme que je ne connaissais pas
SupprimerC'est étonnant ces pseudo médecines ou philosophies...
Quant à ce qui se passe en Afghanistan, oui! c'est effrayant