Il m'arrive parfois de vivre des instants de paix absolue. Ce n'est pas calculé, et je ne m'y attends pas. Mais soudain je ne sais pourquoi, cela arrive...
Evidemment j'aimerais que cela perdure, plus que quelques minutes, ou quelques heures quand cela arrive.
Mais non cette impression si forte de paix qui m'envahit totalement passe comme un nuage qui s'en va et se dilue à l'horizon.
Pour rester dans la paix, il faut que je fasse appel à ma mémoire: penser que cette paix existe, puisque je l'ai éprouvée. Faire confiance qu'elle pourra revenir et m'envahir à nouveau. Et c'est ce qui se passe en effet. Mais il ne sert à rien de provoquer cet état, cela ne marche pas!
Car ce sentiment de plénitude me dépasse, vient du plus profond de mon être, de l'infini du temps et de l'espace: c'est un sentiment de communion profonde avec le vivant. Et ce Vivant que j'expérimente est bien plus vivant que les petits problèmes des êtres et des choses. Je suis plongée dans le "plus-que-vivant"
Alors je lève les yeux vers le ciel, je me redresse et je respire largement
Ce genre d'état, une expérience extatique en quelque sorte, surgit effectivement sans raison apparente, est fugace et rare (chez moi en tout cas). Surprenant en effet.
RépondreSupprimerBises chère Coumarine !
voilà! Je crois que tu as bien compris ce que j'ai essayé de décrire
SupprimerMerci Walrus!
RépondreSupprimerL'évocation est faite de « la paix absolue ». À ce stade, bien entendu, il ne peut s'agir que d'états fugaces. L'absolu en tant que tel, relève d'une forme d'inaccessible.
Mais accéder à la zone de paix en soi, cela ne se provoque pas en effet sur commande par téléphone, mais cela se cultive.
C'est comme la plante : on ne peut pas décider par volonté de la faire pousser en tirant dessus. En revanche on peut favoriser sa culture.
Celui qui cultive son jardin intérieur voit pousser des floraisons inattendues. Et cela le met dans la paix, l'admiration et la contemplation.
Ce n'est pas du baratin, même si c'est une métaphore.
En revanche, cela s'apprend : il faut trouver son maître. J'ai eu la chance de trouver le (les) mien(s)
oui! cette chance-là tu l'as eue...
SupprimerEn ce qui concerne le "jardin intérieur", j'ai appris beaucoup par moi-même
(et tu as été en quelque sorte un "maître" pour moi)
en fait à la sensation de paix absolue, s'ajoute une joie soudaine et très profonde: tout à coup, tout est possible, je me sens bien dans mon corps et dans ma vie, je suis en contact avec l'absolu en moi
Difficile de l'exprimer en mots; les mots dénaturent le ressenti je trouve
Apparemment, il y a peu de monde qui passe par cet état à lire l'espèce de surprise que ça semble susciter chez ceux qui le ressentent.
RépondreSupprimer(à moins que je ne sois le "ravi de la crèche" car je suis souvent dans cet état de paix et parfois il dure des jours entiers. Étrange...)
bonjour "ravi de la crèche...
Supprimercet état de paix dure-t-il chez toi avec la même intensité au long de ces jours?
Je parle d'une intensité FORTE, qui ne se dilue pas...
Ce sont de petits instants d'éternité qui passent dans nos âmes.
RépondreSupprimeroui Suzame on touche là une espère d'éternité
SupprimerBonjour Coum,
RépondreSupprimerJe ne dirais pas comme Walrus surprenant mais au contraire l'impression d'être arrivée au port, là où est ma place. La sensation d'être une, unie et unifiée. Les mots harmonie, plénitude, sérénité, paix sont réunis, la conscience qu'il s'agit d'un cadeau purement gratuit que je savoure tout en étant à l'intérieur même de ce cadeau. Ce qui en serait le moins éloigné ce sont les mots et l'atmosphère du "Rêve familier " de Verlaine mais ils seraient agencés autrement pour devenir miens.
Hélas, cela fait bien longtemps qu'il ne m'a pas été donné de l'accueillir. Les soucis et l'insécurité obstruent trop l'âme et le coeur.
Bonjour Nicole
Supprimeroui: l'impression forte et remplie de joie que je suis arrivée a ma place...
(je vais relire le Reve familier de Verlaine...)
Parfois c'est exact, il y a de longs moments de disette comme tu sembles en vivre pour lee moment!
Je t'embrasse
Les moments justes. Exacts. Où l'on se sent exister, totalement. Accompli(e). Passé, présent et futur accordés, embrassés.
RépondreSupprimerTrouver son point d'équilibre, et vivre haut.
Bises heureuses pour toi
voilà La Baladine, tu complètes merveilleusement ce que j'ai tenté de décrire
Supprimeravec ces mots superbes: vivre haut!
J'aime beaucoup ton billet, Coum.
RépondreSupprimerLa paix intérieure, la sérénité, on les recherche, on y aspire, on en entend beaucoup parler mais quand on les touche, c'est comme toucher le ciel.
Un bonheur cosmique que tu décris très bien. :-)
Je t'embrasse
¸¸.•*¨*• ☆
merci Célestine
SupprimerC'est un moment rare, privilégié avec un sentiment puissant d'union avec le grand tout. Un point d'équilibre éphémère !
RépondreSupprimerouiii c'est très juste Daniel... merci pour ces mots qui complètent TB
SupprimerBonjour Coum,
RépondreSupprimercela fait du bien lorsque tu (d)écris des moments comme cela.
J'en ai connus pendant longtemps, je résumais ces instants en me disant "que c'est bon la vie!" ou " que je suis heureuse!" et cela, malgré tous les malgré, malgré la violence par exemple.
Et puis un jour, irrémédiablement, cela s'est arrêté et n'est jamais revenu. Comme tu le soulignes, cela ne se provoque pas, si on le cherche on ne le trouve pas, c'est comme si cela nous surprenait à chaque fois...
Pour moi, c'était lié aussi à une forme de "joie de vivre". Qu'en penses-tu?
Belle journée à toi.
Bonjour Ambre
Supprimerje n'ai pas été très gâtée par la vie ces dernières années, et pourtant ces moments de joie profonde me tombent encore dessus, sans les avoir cherchés
Garde confiance: il me semble que la joie de vivre ça te connait...
Je t'embrasse
Joliment dit et tellement vrai !
RépondreSupprimerCela me ressemble !
Bonne journée dans la sérénité :)
Merci Cristina, bonne journée aussi
SupprimerDes moments qu'il faut savoir acceuillir et apprécier!
RépondreSupprimeraccueillir: on ne sait pas faire autrement, ils s'imposent soudain avec force!
Supprimerc'est les apprécier, les cultiver dans le quotidien qui est plus difficile
difficile de poster une réponse... En résume je dirais que c 'est la musique classique qui me procure ce temps de plénitude.
RépondreSupprimeroui en effet... se perdre dans la musique...
Supprimermerci Charlotte!
Je connais de tels moments, Coumarine, et tout comme toi, je lève les yeux vers le ciel, je me redresse, je respire largement et je dis : Merci !
RépondreSupprimerBon week-end à toi, bisous.
juste te dire merci chère Françoise: respirer largement... quel bien cela fait!
SupprimerTrès beau billet Coumarine, c'est fugace comme sensation, mais tellement vivifiant!
RépondreSupprimerah! El Linda j'ai vu ton "cadeau" mis chez toi... MERCI, je suis touchée
SupprimerBonjour Coum,
RépondreSupprimerregarde ce que je viens de voir pour toi
http://ellindasecree.blogspot.com/2018/09/coumarine-si-tu-passes-par-la.html
Et l'auteure est juste au dessus :-)
Belle journée à tous
merci Ambre Neige... tu es mon ange gardien ;-)
Supprimer