- Raconte-moi je t'en prie...
- Il y a un ciel chargé de roulements de tambours que ça tonitrue dans le ventre, que ça fait des paquets de détresse dans le ciel, que ça dégringole et dégouline encore plus mouillé que toutes les eaux de l’océan…
- Et puis…et puis, dis-moi, dis-moi, je t’en prie…
- Et puis quand la terre et le ciel ont pleuré toutes les larmes des hommes, drues et cinglantes, alors apparaît lentement une timide promesse de lumière, mais je crois que ce n’est qu’un rêve, tu sais…va, rendors-toi
- Non non je t’en prie, continue à me dire les paroles…
- Après il y a des rubans de lumière et des traînées de silence qui s'en viennent caresser les vagues et leur confier de tendres secrets.
- Et après, il y a encore quelque chose? Dis-moi, DIS-MOI…
- Après.. il y a juste un élan vers les l’immensités là-bas, loin et puis, un cri un seul, qui part du plus profond des entrailles et s’en va rejoindre l’infini. C’est un cri pathétique mais il est puissant, aussi puissant que …oui…que l’espérance…je crois bien...
- Aussi puissant que l’espérance…que l'espérance tu dis...QUE L'ESPERANCE?
Oh! Merci…merci…à cause du cri, à cause des mains levées vers le ciel, à cause des rubans de lumière, et de la musique cachée au plus profond des coquillages…
Joliment crié !
RépondreSupprimern'est-ce pas? cher Walrus, tu es un inconditionnel et cela me fait bien plaisir...
SupprimerComme c'est beau !
RépondreSupprimerun grand merci chère Ambre...tu sais apprécier les bonnes choses!!
SupprimerC'est beau !
RépondreSupprimerC'est fort !
C'est émouvant, tu m'as mouillé les yeux…
« Dis-moi les paroles… »
eh bien voilà, c'est toi qui nous les dis
les vraies paroles de toute l'ampleur de la Force et de la faiblesse à la fois qui composent la grandeur de la condition humaine.
Et c'est l'Espérance qui libère.
Quand tu écris comme cela, que tu te laisses aller à l'inspiration qui te donne souffle et puissance de vie, j'ai envie de crier : ENCORE, ENCORE, ENCORE !
tes mots à leur tour me fond grand bien
SupprimerSi souvent tu "dis les paroles" qui, pour autant que je les écoute vraiment, me font grandir
J'ai entendu ton cri (Encore)... je tenterai d'y répondre...
Mais que ton écriture est belle! C'est bienfaisant comme une oasis au milieu d'un désert morose, comme une coulée de miel sur un pain dur et gris, une main douce et fraîche qui essuie les traces du chagrin.
RépondreSupprimer♥♥♥
merci chère Baladine
SupprimerJ'aime particulièrement les compliments touchant ma façons d'écrire
Tes comparaisons font du bien, particulièrement la dernière: "une main douce et fraîche qui essuie les traces du chagrin."
MERCI
ma façon bien sûr!
SupprimerDis moi encore des paroles : cela me fait du bien et puis dessine moi un mouton et dis moi ce qu'apprivoiser veut dire. Je ne sais pourquoi mais en te lisant j'ai pensé au Petit Prince.
RépondreSupprimeroui tu as raison, Charlotte, on pourrait ênser au Petit Prince
SupprimerQue c'est bien écrit. Tu as eu l'inspiration en écrivant ce texte....Moi je la cherche, elle ne vient pas !!
RépondreSupprimergrand merci cher Daniel
SupprimerPour trouver l'inspiration: un truc tout simple: tu te mets à taper, un peu au hasard, et tout s'enclenche, comme par miracle
Mais je ne t'apprends rien, je suis sûre!