laisse les choses partir
laisse les choses se produire
rien
dans ce monde
ne t'était promis
ni ne t'appartenait
tu ne possèdes que toi-même
Rupi Kaur
ou encore:
c'est la recette de la vie
pense à ces fleurs que tu plantes
dans le jardin chaque année
elles vont t'apprendre
que les gens eux aussi
doivent se faner
tomber
pourrir
se redresser
pour fleurir
Rupi Kaur
Quand j'ai découvert les poèmes souvent courts de Rupi Kaur, j'ai été séduite
Elle écrit comme j'aime: des choses courtes et bien enlevées, qu'on reçoit parfois comme une claque!
Ce sont comme des pensées qu'on peut méditer toute une journée...
Comme ces deux petits textes que je vous offre en billet
ainsi que ce tableau du peintre belge, Léon Spilliaert, dont j'aime beaucoup l'univers
Une belle découverte pour moi ce matin !... autant Rupi Kaur que cette peinture qui me plaît particulièrement. Moi aussi je passe des moments sublimes à me rappeler pendant des heures et des jours, des phrases qui m'ont traversé le coeur comme un éclair. Disons comme ceci, il y a qq jours et qui disait que "je suis ici pour passer du temps avec mon Ami le plus cher, le plus proche, le plus précieux". kéa
RépondreSupprimerje suis contente de te voir ici kéa, et plus encore que tu apprécies l'auteur et le peintre
SupprimerLes mots qui t'ont frappée sont un peu mystérieux: qui est cet Ami dont tu parles?
L'ami que tu désires depuis le jour de ton premier souffle bien sûr ! tu le connais aussi bien que moi Coumarine ! kéa
Supprimeroui kéa...
SupprimerSous mes yeux près de mon pinceau
RépondreSupprimerUne libellule rouge s'est posée
Quelle âme accompagnait-elle ?
(Soseki)
Les haikus,j'en lis parfois. Ils me renvoient à la quintessence de l'être et des choses.
Dire bref,c'est souvent dire vrai.
Tout épurer, lâcher l'accessoire, surtout les idées noires, bannir la rumination.
Se dire simplement : je suis en vie, et c'est formidable.
merci patrice
Supprimertu dis vrai: les haikus renvoient à la quintessence des êtres et des choses
Un ami m'a écrit ce matin que ces petits poèmes étaient bien loin de la grande poésie française. Je trouve que cela ne se compare pas, pas du tout!
Il y a en effet la belle dame grande et digne qu'est la poésie française, et ces petits textes sans prétention, qui disent soudain l'essentiel!
J'avais un ami (mort le 6 mai) qui souffrait de la maladie de Charcot. Le dernier jour encore il écrivait des haïkus (sans doute pas exactement conformes) et les publiait sur le réseau social tant honni par certains! Je vais te dire qu'il était PLEINEMENT en vie
Deux textes simples mais qui font réfléchir !
RépondreSupprimerMoi aussi je pense souvent à la nature qui meurt et renaît toujours au printemps.
C'est un peu comme les âmes qui ne meurent jamais !
c'est le miracle de la Vie...
Supprimerla nature, sans se décourager, renaît toujours.....
merci pour ton passage ici Daniel!
la seule chose qu'on ne puisse pas nous enlever, c'est ce que nous avons dans le cerveau... sauf le jour où on devient gâteux, bien sûr, mais il faudra bien mourir un jour où l'autre ;-)
RépondreSupprimerfan de Léon Spilliaert, moi aussi!
excuse-moi je n'avais pas vu ton commentaire...
SupprimerCa me plait que tu sois fan de Léon Spilliaert!
Pour le reste, c'est sûr qu'il faudra mourir un jour ou l'autre...
Des mots simples mais si parlants, des mots comme je les aime. Merci pour ce cadeau, chère Coumarine. Je t'embrasse.
RépondreSupprimeravec plaisir chère Françoise
Supprimerbonne soirée à toi
J'aime l'écriture de Rupi Kaur.
RépondreSupprimerle plus souvent de petites phrases courtes qui vont à l'essentiel
Supprimer(ça ne m'étonne pas que tu l'aimes, toi-même tu écris comme ça!
Je ne connais pas cette poétesse, ces poèmes donnent envie de la lire - merci, Coumarine, et aussi pour le Spilliaert.
RépondreSupprimermerci d'être venue chère Tania... heureuse que tu vibres eux écrits de R.K.
SupprimerQuant à Spilliaert, oui, j'aime bcp son univers parfois sombre mais qui dit tant de choses!