dimanche 3 octobre 2010

Mes valeurs

Chaque fois que je suis allée jusqu'à la mer, j’ai  regardé les vagues qui dansaient.
Parfois, elles venaient doucement lécher mes pieds nus, puis repartaient aussitôt vers le large dans leur mouvement perpétuel.
D’autres fois, elles grimpaient haut... très haut, coléreuses et bruyantes, avant de  retomber dans un fracas d'écume rageuse
Et j'ai tellement aimé les vagues que j'ai voulu un jour en ramener une à la maison.
 Pas pour moi non, pour la partager avec les autres, la famille, les voisins, les amis.

J’ai crié : regardez mes vagues, comme elles sont belles! Regardez! Elles lèchent les pieds nus, elle grimpent haut dans le ciel en colère... regardez mes vagues comme elles dansent...
Mais la famille, les voisins, les amis m’ont  regardée avec des yeux déconcertés
J'avais juste ramené de l'eau... Rien qu'un peu d'eau qui glissait au travers de mes doigts offerts...

Cette petite histoire évoque à ma manière la valeur omniprésente qui a animé et anime encore chacune de mes journées, chacune de mes nuits : une valeur qui ne se capture pas dans des statistiques, ou dans des contenants formatés, étiquetés, qui ne se mesure ni en chiffres, ni en volume, ni en rendement, ni en efficacité.

C’est l’amour qui a coloré tous mes engagements, du moins je l’ai voulu comme ça, ardemment, même si parfois je me suis trompée de cible, même si parfois j’ai ramené de l’eau plate, au lieu des vagues ourlées d’écume, étincelantes de soleil…
C’est l’amour qui a conduit chacun de mes actes tout au long de ma vie, l’amour pour les autres, amputé c’est vrai, bien trop souvent, de l’amour pour moi-même, qui restait une eau timide, fuyant au travers de mes doigts impuissants.
C’est l’amour qui a entouré consciemment tous mes faits et gestes dans mon  quotidien de femme, d’épouse, de  mère, et dans mes projets semés au grand large (dont celui d’auteur et d’animatrice d’ateliers d’écriture)
Un amour banal et pourtant fécond, j’en suis sûre. Un amour miniature dans ses tout petits riens, tellement petits que les vagues écumantes semblaient gommées par  cette eau quelconque qui me filait entre les doigts.
Un amour si peu visible parfois à mes propres yeux, que j’en perdais la trame et même le sens au long des nuits sans sommeil, au long des cauchemars interminables, des interrogations existentielles qui tiennent éveillés et laissent hagards au petit matin.

L’amour dans tous mes engagements professionnels. Vàv de mes élèves au début de ma vie de prof, auxquels inlassablement je tentais d’ouvrir les portes des univers inépuisables des grands écrivains et poètes. J’ai toujours cru que l’art, la créativité, l’accès à la beauté des mots ou des images, leur permettrait de se trouver, de trouver l’essence de leur moi profond. Qu’en se penchant sur les autres et le monde, ils et elles traceraient leur chemin vers plus de compréhension et donc de véritable tolérance et respect pour celui qui ne leur ressemblait pas.

L’amour aussi dans l’animation de mes ateliers. J’y crois. J’y mets toute ma fougue, je me donne à fond. J’ai toujours cru que le regard respectueux que je porte sur les participants à mes ateliers, même les moins doués, leur ouvre un chemin vers la créativité qui trace en eux son sillon, et dont eux-mêmes ignorent parfois la présence, découragés qu’ils sont au bord de leurs pages blanches.  Ce regard que je porte sur chacun d’eux leur permet souvent de se réconcilier avec eux-mêmes quand ils ont perdu la foi dans ce qu’ils font et leur permet de jeter des ponts entre eux et les autres, à la fois si proches et si uniques.

Mais l’amour qui me guide soutient en même temps  l’exigence, la fermeté dans mes engagements.
Il ne s’agit pas d’un amour de bonbon sucré où tout serait facile, permis ou cautionné au petit bonheur la chance.
Non, bien sûr que non !
L’amour dont je parle est interpellation directe, ferme et parfois sévère, mais oui ! vers le meilleur de soi, de l’autre, sans lequel rien de solide ni de constructif ne peut jaillir.

L’exigence est la seconde valeur qui m’a guidée fidèlement dans mes engagements, inséparable de la première, l’amour. La fermeté dans l’exigence, et donc la confiance dans le meilleur de l’autre et que ce meilleur, parfois contre toute attente, peut surgir comme une source timide, ou comme une vague grandiose et triomphante. Ce sont alors des moments d’intense bonheur ! Pour moi, pour l’autre, pour les autres…

Et en même temps, j’ai cultivé la valeur de l’infinie patience. La patience qui continue à croire envers et contre tout, croire que quelque chose naîtra, après une gestation dont je ne tire pas forcément les ficelles. Patienter…patiemment, dans l’attente vigilante que le grain germera, que le bourgeon éclatera,
Patienter, ne pas tirer sur la pousse fragile, lui laisser le temps de sa propre croissance, patienter dans le respect du rythme de chacun, y compris le mien, il faut du courage pour cela, de l’espérance…je ne l’ai pas toujours eu, j’ai douté parfois, je me suis découragée, j’ai abandonné aussi.
Patienter encore et toujours en sachant que peut-être je ne verrai pas la fleur que donnera le bourgeon paresseux. Que peut-être quelqu’un d’autre récoltera le fruit savoureux…
Croire quand même, croire obstinément que, dans l’eau qui s’échappe stupidement de mes mains, suscitant alors moqueries ou silences consternés, une vague et son écume vivante se cache, et qu’un jour elle jaillira dans sa splendeur.
Croire encore et encore

C’est évident que la foi dans ces conditions peut sembler entêtement  stérile: tant pis pour ceux qui le pensent
Mille fois, j’ai préféré m’entêter de cette façon que de me résigner dans l’indifférence, que de laisser l’ardeur de mon feu intérieur sur le bord de la route comme un voyageur inutile, sans but, sans destin…

Pour ceux qui ont le courage de me lire jusqu'au bout, demain le 4 octobre, je fête les 6 ans de ce blog (commencé sur l'hébergeur canalblog)
J'ai voulu faire une sorte de bilan en ce que je crois, qui a inspiré  ma façon d'agir, et aussi d'écrire sur ce blog comme dans les écrits publiés.

On dirait presque que c'est un chant du cygne... qui sait...?


46 commentaires:

  1. C'est une mise au point qui correspond bien à ton blog et à tes livres: riche, profonde et généreuse. On se transforme à leur lecture. Je souhaite donc longue vie à ce blog! (six ans, c'est (la préhistoire) l'âge mûr d'un blog non?) et un magnifique anniversaire. faisons pêter le champagne, je t'offre une coupette!

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  2. Tes valeurs sont belles et tu parle si bien que j'en suis toute émue!
    Un chant du cygne? ah non, pas maintenant !!!

    Bravo pour ces 6 ans !
    Continue de croire, d'aimer et surtout d'écrire !

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  3. Bravo pour ce beau texte et bravo pour l'anniversaire de ton blog. 6 ans, c'est une belle longévité. Toutes mes félicitations!

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  4. Quel beau bilan, avoir donné la parole à l'amour! Et comme dit Delphine, on le sent dans ce que tu nous donnes dans tes écrits. On n'y reviendrait pas avec ce grand plaisir rassurant - on sait que tu ne vas pas nous servir du noir de noir, du sanglant, du suicidaire - que quel que soit le sujet du jour, il sera enveloppé avec le soin habituel: d'amour et de respect.

    Joyeux anniversaire à ton blog, donc!

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  5. Tu as de belles valeurs, Coumarine, et je suis heureuse de souffler avec toi les six bougies pour l'anniversaire de ton blog.

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  6. Il ne s'agit pas d'entêtement mais d'une grande qualité : la perséverance.
    Quant à cet article, je vais si tu le permets utiliser tes valeurs pour motiver mes élèves et leur proposer des mots-guides pour le prochain mois.
    A bientôt

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  7. @tous
    vous m'encouragez... je vous remercie, un peu de courage reçu... ça fait du bien, j'accepte, merci!
    Nicole...oh la la! je permets bien sûr, si tu penses que cela peut leur être utile

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  8. Très bel anniversaire de blog ! Non, non pas le chant du cygne, s'il te plaît, ce serait vraiment dommage.... Très très beau billet sur les valeurs. Et quelles valeurs !

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  9. Et bien dis donc. Je partage complètement les valeurs que tu défends, et je constate, aussi, par la même occasion, à quel point ces valeurs là ne sont pas légion sous le toit qui m'habite encore pour quelques jours... Mais je vois que donc, je ne suis pas la seule à être optimiste, et à croire en l'Homme... ça me réconforte grandement.

    et pour le chant du cygne, méfie toi, je leur tordrai bien le cous, pour te faire mentir.

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  10. L'amour n'est jamais banal, ni petit ni insignifiant. Il est tout ce que l'homme a trouvé de plus beau pour accepter le reste...Les mauvais coups de destin, l'absurdité de toute existence, le mal, l'horreur.
    Tu es pétrie de cet amour qui transparaît à travers toutes tes phrases.Et tes autres valeurs en découlent. Je viens te demander comme une grâce de rester encore un peu ici,et de laisser s'éloigner ce cygne qui voudrait chanter.
    Que nous puissions te redire l'an prochain "Bon anniversaire", petites paroles très utiles de Coumarine!

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  11. Presque un chant du cygne, tu plaisantes j'espère, tu n'aurais quand même pas l'intention de nous priver de si jolis moments passés à te lire.
    Bon anniversaire à ton blog et qu'il nous enchante encore longtemps.

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  12. Je t'ai lu hier, mais c'est aujourd'hui que je pose des mots à l'aide du clavier pour te féliciter des 6 ans de ton blog.

    J'espère qu' il y aura encore beaucoup de choses nouvelles à lire ici. Que cela viendra librement du fond de ton coeur et de tes émotions.

    Je t'embrasse

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  13. Un chant du cygne ? Qu'est-ce qui te fait penser cela ?
    Je ne savais pas que tu avais été prof ! C'est un métier que j'admire énormément (enfin non, ce n'est pas le métier, que j'admire, ce sont les personnes qui en font partie, bien sûr)
    J'aime ce que tu dis sur ton travail d'ateliers d'écriture : j'ai la même conviction que toi, à propos des bienfaits du regard bienveillant. C'est vrai là et dans tous les domaines, finalement, d'ailleurs. Alors bravo de réussir à le vivre.

    Bref, tout ça pour dire : beau bilan, bravo pour ces six années (de blog et d'écritures en général), bon anniversaire et bonne continuation !:)

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  14. Ce que j'aime profondément chez toi c'est le goût du défi qui t'anime et donne tout son relief à ta démarche.

    Bon anniversaire !

    Je t'embrasse.

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  15. J'ose espérer qu'il ne s'agit là que d'un "bilan intermédiaire" et qu'il ne sera en aucun cas suivi du chant du cygne!

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  16. Maturité et sagesse se devinent en filigrane dans ton texte. J'y adhère totalement... même si la patience n'est pas mon fort! Bon anniversaire à ce blog et j'espère te lire encore longtemps, moi qui arrive à peine... :-)

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  17. 6 ans c'est un bail, certes, Mais continue s'il te plaît, longtemps encore, pour notre plaisir et j'espère aussi, pour le tien.
    Bon anniversaire à ton blog.

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  18. Aujourd’hui, 4 octobre, je lève mon verre à ta santé, à tout ce que tu as déjà semé ET à ce qui est encore à venir !
    Et puis, voici une phrase que je vais noter pour la ressortir au moment opportun: « C’est une valeur qui ne se capture pas dans des statistiques, ou dans des contenants formatés, étiquetés, qui ne se mesure ni en chiffres, ni en volume, ni en rendement, ni en efficacité. » Combien de fois n’ais-je pas été déçue, me sentant incomprise, tout simplement parce que les valeurs sont différentes pour chacun d’entre nous ?
    Je t’embrasse Coumarine !
    Le Creuset

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  19. Je te remercie d'être venue me souhaiter mon anniversaire de blog et je te souhaite, à toi aussi un bon anniversaire et surtout de continuer le plus longtemps possible. Tes valeurs sont hautes et j'espère en partager certaines avec toi. Et surtout pas de chant du cygne ! Amitiés.

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  20. 6 ans ! Bravo.
    J'ai pris un jour le chemin de ton blog et je ne l'ai jamais quitté.
    Tes valeurs sont belles Coumarine et j'aime tous ces partages que tu nous offres.

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  21. Merci... je suis touchée...
    merci et bienvenue à ceux qui viennent pour la première fois
    merci à ceux qui viennent rarement et que je revois aujourd'hui
    merci à ceux qui viennent sans mettre un commentaire...
    Vous êtes tous importants pour moi!

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  22. Bon anniversaire à ton blog et surtout continue! Comme d'habitude un superbe texte... je viens de recevoir ton dernier livre et je le commence tout doucement pour le savourer... Merci encore
    Bises

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  23. Chant du cygne? C'est beau un cygne mais c'est triste.
    Non, je te vois plutôt comme une mouette voyageuse au pays des mots,( c'est plus gai, les mouettes, on en connait même de rieuses!)
    La mouette, elle laisse sur le sable de petites traces avec ses petites pattes, des traces nettes...
    Je crois que nous sommes nombreux à vouloir suivre encore longtemps les traces que tu nous laisses au fil des mots :-)
    Bon anniversaire!

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  24. Coucou Coumarine!
    ça fait un bail que je suis venu te lire. j'ai eu raison de revenir. pardon pour mes absences.
    Ta ligne de conduite, si elle n'est pas orientée par une religion (tu en parles si peu d'habitude) fait de toi une sainte.
    bon anniversaire COUM.
    Mon blog à aussi à peu près cet âge si je ne me trompe.
    gros bisous.
    Africantal

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  25. merci à vous Manou (j'espère que tu aimeras ce dernier livre...) à Fabeli (on partagera encore notre amour des mots...) à Vince le revenant...
    non je ne suis pas une sainte, j'essaie d'être humaine, tout simplement

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  26. ton premier billet, il y a six ans, s'intitulait :
    « je ne veux pas vieillir encore »...

    Est-ce que "bloguer" t'a rajeunie ?
    ;o)

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  27. @Alain... en 6ans, j'ai fait un fameux chemin, tant humain que dans l'écriture...
    Ces 6 années ont été importantes pour moi, j'ai fait de belles rencontres

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  28. Bon anniversaire au blog de Coumarine !
    Un peu "à la bourre", je viens tout de même zieuter tes billets de temps à autre. C'est toujours un bon moment de partage et puis, hop, c'est reparti dans le boulot.
    Avec six belles bougies et un gros smack !

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  29. Difficile de faire preuve d'un peu d'originalité après tous ces gentils commentaires
    6 ans , c'est peu , mais pour un blog , c'est beaucoup
    ce que tu partages dans ce billet transparait dans ton écriture
    cela me conforte dans cette idée qu'on ne trompe pas les lecteurs , que ce que tu livres ici est bel et bien réel dans la vraie vie
    Tu offres , tu prends , tu fais les choses par amour
    si tout le monde pouvait vivre de ça ....
    Je t'embrasse

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  30. 6 ans. Mais c'est le bel âge !
    Bravo à toi et longue vie à ton blog.

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  31. vous êtes super chouettes de venir me faire un tit coucou...merci à vous!

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  32. Je découvre juste ce matin ce blog qui m'enchante, vraiment. je m'y retrouve ...

    Bon anniversaire !

    Je reviendrai souvent, Coumarine ; je souhaite longue vie à ce blog qui m'inspire et me fait tellement de bien.

    Yuna

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  33. 6 ans, ouah, forcément des hauts et des bas, mais à te lire encore longtemps...!! "L'amour" est le maître mot des passionnées, j'en suis aussi, parfois cela est douloureux mais toujours riche !! Bon blog anniversaire Coumarine !

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  34. voilà comment est la vie dans ce blog...!
    Deux personnes sont encore venues mettre un commentaire: une que je ne connais pas (bienvenue Yuna) une autre que je côtoie depuis quelques années et que j'apprécie, toi Antigone

    Merci à toutes les deux!

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  35. Par hasard, par appel, par... je ne saurai jamais. Ce matin je sui revenue ici. Cet ici que j'avais délaissé depuis quelques temps. Merci Coumarine. Merci pour ces mots que je vais sans doute réutiliser aussi, à ma façon. Merci d'éclairer un peu ce mercredi. Je te répondrai.Bonne journée. Chris

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  36. @Chris... et bien je vais te dire... je me suis demandé ce qui avait fait que je ne te "voyais" plus. Cela m'avait fait quelque chose...
    Mais je sais bien qu'ainsi va la vie, que les blogs et leurs lecteurs sont mouvants...
    Ceci pour te dire que je sis contente de ton message...

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  37. 6 ans dans une vie d'amour, d'exigence et de patience...c'est peu et c'est beaucoup. Tu dis si bien ce qui me portes que parfois en te lisant, je me suis crue l'auteur de tes mots :-))

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  38. ce qui me porte (pouah le s en trop!!!)

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  39. Bon anniversaire à ton blog et qu'il dure longtemps encore...
    C'est un beau bilan que tu fais là et cel nous aide à nous redresser, à garder vive la flamme...Merci !

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  40. merci gazou
    merci Marie-Madeleine...

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  41. Joyeux anniversaire à ton blog qui est magnifique. Comme tes écrits. Pierre d'écriture aussi va bientôt avoir six ans, en novembre... Et il a débuté sur Canalblog aussi (enfin presque, puisque j'ai essayé Neuf et Overblog avant mais l'espace de 3 ou 4 mois...)

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  42. merci aussi à toi Jean-Pierre
    Et donc toi aussi tu as bientôt 6 ans? ;-))

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  43. Waouh ! 6 ans ! Très bon anniversaire et je ne vois pas vraiment le chant du cygne ! ;-)

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  44. Je vous lis souvent et je suis toujours émue. Je me suis permise de prendre un petit bout de votre texte. Il sera publié le 14/10 sur : http://le-chni-a-cat.over-blog.com/
    Bon anniversaire !

    Cath

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  45. @Myriam...merci ;-))
    le chant du cygne sera pour plus tard je crois!

    @Cath...merci de me faire un petit signe
    Je viendrai vous découvrir...

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  46. J'ai beaucoup aimé l'histoire de la vague, bel exemple.
    Et puis j'aime aussi les valeurs citées ici, l'amour l'exigence et la patience.
    Egalement la foi en soi retrouvée quand on a réussi quelque chose.
    Ici il s'agit d'écriture. Moi ce fut la photo.
    Mais c'est le même principe de créativité.
    Et tu as oublié la créativité dans tes valeurs. :)

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