Il me semble que Lakevio a déjà donné cette toile comme sujet de devoir.
Mais j’aime ce mur.
Je le connais ce mur...
Je connais même le trottoir et le caniveau qui le bordent.
Et vous ?
Si ce mur vous inspire, dites-le lundi...
Un mur aveugle. Et sourd. Et muet.
Un mur qui n'a rien pour lui, rien pour inspirer l'amour; ni la haine d'ailleurs.
Un mur sale! Tellement sale qu'il n'existe pas. Effacé!
Tiens pourquoi en parle-t-on d'ailleurs?
Plus mort que ça tu meurs, plus moche et crotte et cloche
Un mur contre lequel les hommes la nuit urinent et que ça sent
Ca sent l'urine (forcément), ça sent pas la rose
Ca sent les pipis de la nuit, dans les recoins de ce mur
Personne jamais n'a pris la peine de regarder,
de regarder au delà du mur, derrière, si vous préférez
Il faut être grand bien sûr, pour voir de l'autre côté
Peut-être peut-être qu'il y a une prairie, une grande prairie
d'un vert tendre, parsemée de fleurettes, inondée de soleil
Silence, voulez-vous? laissez-moi rêver
On a déjà vu cela, où l'envers promet un endroit merveilleux
Regardez bien!
Vous voyez qu'il y a un chemin de fer
Et que fait un train? Il part au loin, très loin, très très loin
vers les prairies vert tendre, inondées de soleil
Et moi, je veux me rouler dans les prairies vert tendre
Laissez moi rêver, s'il vous plait!
oui, rêvons, c'est l'heure :-)
RépondreSupprimerRêve Coumarine !
RépondreSupprimerRêve.
Pour paraphraser Brel "Il faut bien que l'esprit exulte !"
Il y a une porte, tous les espoirs sont permis !
RépondreSupprimerSavoir lever les yeux pour rêver et se laisser emporter par un train, chouette début de semaine ! Merci Coum.
RépondreSupprimerY a toujours un côté du mur à l'ombre donc l'autre est au soleil.
RépondreSupprimerEh oui il ne faut pas se fier aux apparences !
RépondreSupprimerRêvons, c'est si bon ;-)
Aucun mur n'arrêtera jamais l'imagination, ni le désir de vivre... :-)
RépondreSupprimerMon premier devoir (celui rendu à Lakévio) parlait de galopins qui voulaient voir le tableau électrique qui permettait de régler les rails de la voie ferrée. Je n'ai pas voulu me laisser influencer par ce premier jet et ne l'ai relu qu'après.
RépondreSupprimerJe te laisse à ta rêverie...
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RépondreSupprimerTon texte m'a fait penser aux « trains de plaisir » qu'on connaissait dans les années 1900 et qui emmenaient les citadins jusqu'aux « stations balnéaire ».
Toute une époque !
Ta parentèle est-elle allée ainsi jusqu'à Knokke le zoute ?
;-)
J'aime bien ton texte qui nous mène d'un réel bien triste à l'évasion nécessaire…
Oui un mur sale qui cache le pays tendre baigné de lumière ! Il y a aussi une porte... que j'ai de la difficulté à localiser parfois. kéa
RépondreSupprimerun grrand merci pour vos commentaires et vos visites sympa
RépondreSupprimerJe ne suis pas au mieux de ma forme (rien de grave) mais voilà: pas le courage de répondre à chacun et chacune
Portez vous bien!
(ici reconfinement total en perspective
Mille bisous!
Ce n'est pas un mur (ou un reconfinement) qui doit nous empêcher de voir et poursuivre nos rêves.
RépondreSupprimerBeau texte Coum'. Tu as su évoquer l'espoir d'un meilleur, de beauté face à ce mur ! Merci.
RépondreSupprimerJe peux rêver avec toi, Coumarine ? (sourire)
RépondreSupprimerJe t'embrasse fort.
Beaudelaire ne t'aurait-il pas inspirée ? Quel dommage !
RépondreSupprimerOui, je suis d'accord, quel dommage !
RépondreSupprimerMais il n'est jamais trop tard ! N'est-ce pas Coumarine ?