En moi, malgré moi parfois se glissent des larmes. Des larmes que le mouchoir
ordinaire n'arrive pas à assécher…
Ces gouttes de larmes sont cachées au plus
profond de mon être. Ce n'est pas un bon temps pour l’espérance. Ce n'est pas
davantage un bon temps pour le clavier. Ni pour le cahier.
Bon.
Je
reprends mes lignes cent fois réécrites, que j’aurais voulu légères, comme des
papillons frémissants… il faut absolument que je puisse voler, m’échapper vers
la lumière, me réfugier sur la canopée de ces arbres que je vois au loin qui frissonnent de beauté, m’emmitoufler de nuages légers, jouer à être un ballon
flottant dans le vent…
Zut…
Le
doigt se pose malgré lui sur un mot inopportun...
Il
voulait écrire souffle et non gouffre... c'est si profond, si effrayant le
gouffre, on se perd dans le gouffre, il n’y a personne dans le gouffre, là
c’est le noir, la solitude, la confrontation avec les démons. Il y a tant de
démons dans mon corps malade. Ils l’ont squatté, les vilains méchants, les
ignobles grimaçants !
Il me
faut apprendre les pas de la danse nouvelle…
Danser
des pas nouveaux, facile à dire… la fatigue est tellement vaste, pesante, énorme,
géante, je n’aurais jamais cru cela possible…
J’ai faim, de paix et de pain, je suis donc toujours vivante. Me voilà
rassurée, il y a des moments où j’en
douterais…
tu pourrais dire aussi: j'écris donc je suis :-)
RépondreSupprimerbises, Coumarine!
oui! je pourrais!
Supprimermais il y a manifestement un "avant" et un "après
merci Adrienne
Oh Coum je ressens tellement ce que tu ressens, de l'intérieur : parce que les larmes et les mauvais démons m’ont investie parfois.
RépondreSupprimerEt tu le sais, je crois. Il y a un temps pour tout comme ils disent dans la bible.
Mais tu écris et ça, c’est bien. 😘
Bisous empathiques
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c'est vrai Célestine, le principal en ce qui me concerne, c'est de ne pas perdre contact avec l'écriture: c'est devenu difficile, mais j'y arrive...
Supprimermerci de ton passage ici
Je te lis toujours, fidèlement...mais que vois-je ? je ne suis plus dans ta liste de blogs ?... :-(
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
oui, tu vois bien, tu n'es plus dans ma liste de blog, mais je crois que tu sais pourquoi. Ce qui nem'empêche pas de te lire régulièrement ;-)
SupprimerNon je ne sais pas pourquoi, sincèrement.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
dois-je te rappeler qu'un jour tu m'as fermé la porte d'un coup sec, de ton blog secret?
SupprimerUn jour la blessure prendra fin, sans doute... mais j'ai besoin de me protéger
très belle écriture qui donne envie de lire la suite
RépondreSupprimermerci les Caphys et bienvenue ici
SupprimerJe ne l'ai pas encore fait, Coumarine, mais je vais commander ton livre, d'abord parce que je sais que j'aimerai le lire, te lire, j'apprendrai à comprendre ta souffrance, et aussi parce que ce sera une façon de te soutenir dans les moments difficiles et lorsque tes jours sont gris.
RépondreSupprimerJe t'embrasse très fort, Coumarine.
merci Françoise de commander mon livre: il est résolument positif malgré le sujet difficile. Je crois qu'il te plaira...
SupprimerCoucou Coumarine. Je t'ai envoyé un mail hier au sujet de ton livre, l'as-tu reçu ?
Supprimeroui Françoise, mais je dois le traiter...je le fais dès que possible!
SupprimerMerci Coumarine, bisous.
Supprimer
RépondreSupprimerIl y a dans les gouffres une intense circulation d'air régénérateur.
Il paraît que parfois quand on y descend on peut ressentir la douceur des « tubes à vent » ( j'ignore, je n'y suis jamais descendu…)
Il y a au fond des gouffres des beautés époustouflantes. Il faut juste ne pas oublier sa lampe de poche…
Je dis ça, c'est pas grand-chose. Je connais ta situation et tes souffrances.
Elles sont injustes. Les larmes de révolte/désespoir sont légitimes.
Rien n'est plus fatiguant que la souffrance corporelle, j'en sais quelque chose. Puisse-t-elle ne pas atteindre (trop) la toujours vivante que tu es et demeureras.
Il y a un livre très intéressant que tu pourrais lire, vraiment très, très intéressant et plein de dynamisme. Il s'intitule : « Mon rendez-vous avec Horton » d'une certaine Madame Versailles.
;-)
Courage ! Je t'embrasse avec grande affection.
tu vois je n'aime pas les gouffres, ils me font peur, ils m'engouffrent: ils m’empêchent de respirer!
SupprimerOui je sais que tu sais pour la souffrance corporelle, toujours là, sans la moindre relâche...
Merci de croire en moi, dans mon livre qui parle de profonde tendresse: les lecteurs ne s'y trompent pas, à commencer par toi
Je t'embrasse aussi de la même façon
Je vais lire ton livre ce soir, et je comprendrai sans doute mieux, mais déjà je ressens ton profond découragement parfois, mais aussi toujours le sursaut qui te fait revenir à la surface. L'élan de vie...
RépondreSupprimertu sais Pastelle, c'est plus une lutte difficile et sans cesse recommencée qu'un profond découragement...
SupprimerOui même dans les moments les plus pénibles, je crois qu'il y a tjrs le sursaut qui me fait remonter à la surface
Merci d'y mettre l'accent!
Chère Coumarine, depuis plusieurs jours je ne vais plus sur les blogs, et le 1er que je viens relire, c'est le tien.
RépondreSupprimerTes mots sont tellement vivants - tes maux - mais tu as une façon très particulière, très personnelle, de "passer au-dessus de la douleur" (je l'ai perçue dans ton livre "Un enfant à l'endroit...") qui te permet de dire les choses, TES CHOSES, avec une justesse extraordinaire mais sans entraîner l'autre (le lecteur) avec toi. On te lit, on entend, mais on ne sombre pas. Comment fais-tu ce tour incroyable de magie? d'empathie? Tu as un don!
Danse ma toute belle, danse.
Je vais chercher des mots pour toi, des mots pour t'aider à danser.
chère Ambre, tu me fais un beau compliment sur l'écriture de mon livre: "l'enfant à l'endroit, l'enfant à l'envers"
SupprimerJ'aime beaucoup ce livre, il me correspond, et tes mots pour le cerner sont je crois très justes
Merci de tout coeur. Merci à toi
Elle danse, mouvante comme une algue marine.
RépondreSupprimerElle danse, avec sa frimousse de dragée rose et sa peau incroyable qui sent le lait et les fleurs d’eau.
Elle vole la môminette, baignée de ses larmes qu’un mouchoir ordinaire n’arrive pas à assécher. La lumière sur son ventre, la musique du ciel autour, le refuge sur la canopée des arbres.
Elle tend son bras moelleux comme une pêche blanche et saisit une branche. C’est doux et chaud, c’est tendre et appuyé. C’est femme. C’est elle.
Elle danse, emportée vers l’exacte altitude. L’altitude qui conjugue les frissons sur la peau.
Et le monde est trop grand, il la grise de trop d’air, de trop de vent de trop de lumière.
Elle a faim, de paix et de pain. Elle sourit.
La voilà rassurée. Elle danse.
je suis très très touchée... EMUE!
SupprimerMERCI
Du souffle au gouffre il n'y a que deux lettres comme tu le fais remarquer si justement.
RépondreSupprimerEntre les deux nous allons. C'est le rythme de la Vie.
C'est en effet le rythme de la vie, comme tu le dis si simplement
SupprimerMerci chère Suzame
Tant que le souffle de vie est là, il faut toujours garder espoir…...
RépondreSupprimerbien sûr, mais il faut y travailler chaque jour
SupprimerViendras tu au barbecue dimanche? On pourra parler.
RépondreSupprimernon Charlotte je ne viendrai pas: dans le monde (à droite, à gauche...je suis très angoissée, trop pour profiter de la journée...
SupprimerMais on peut se voir autrement...?
"En moi, malgré moi, parfois se glissent des larmes"... Et pourtant au bout du tunnel, il y a cette lumière, ce soleil d'été, sa chaleur qui réchauffe, ce rayon qui illumine,
RépondreSupprimercette brise légère qui insuffle sa caresse matinale tout en douceur, ce regain de bonheur à saisir absolument, à vivre au jour le jour. Courage, Coumarine ! Je t'embrasse
tu as une sacré courage toi!
SupprimerJe suis en admiration devant tes mots
MERCI de tout coeur