Ce matin, en attendant une de mes petites filles qui vient passer deux jours chez nous, je choisis au hasard un livre dans ma bibliothèque, bonne façon de passer agréablement le temps
(résister à la tentation de me perdre dans FB, même pour dix minutes...
Je laisse faire le hasard pour choisir LE livre qui me fera du bien ce matin
Je prends (au hasard, promis juré!) le Journal IV de Charles Juliet: Accueils.
Ceux qui me lisent depuis un certain temps savent combien j'aime cet auteur; j'en ai parlé ici plus d'une fois...
Je tombe sur ce passage qui me rejoint si profondément
"L'absolu. Il est connaissance, vérité, liberté, lumière, perfection, plénitude, permanence.
Cet état dont j'éprouve le tenace et douloureux besoin, c'est cent fois le jour que je l'appelle. Il inspire ce que je pense, décide, cherche à vivre, et me permet de jauger ce que m'apporte mon quotidien
mais comment surmonter la déception quand se trouvent confrontés ce que je brûle d'atteindre et le peu qui m'est offert?"
L’illustration que je vous mets est une peinture de Bram Vanvelde, peintre hollandais, devenu l'ami de Juliet et auquel il a consacré tout un écrit
Plutôt que l'absolu, c'est la plénitude que je recherche.
RépondreSupprimerChercher l'absolu, c'est un peu se condamner à courir après un idéal inatteignable. Je préfère profiter de l'instant qui passe, à chaque instant...
RépondreSupprimerSi quelqu'un a une définition plausible de l'absolu, je suis preneur parce que depuis le temps que je me le demande...
RépondreSupprimerUn très beau passage, qui me parle aussi...
RépondreSupprimerDifficile à vivre le contraste entre ce dont nous rêvons et la réalité de ce que nous vivons au quotidien...
mais c'est sans doute dans cette "tension" que naissent nos plus beaux élans...vers l'absolu.
merci La Licorne
Supprimerdepuis que ma belle-soeur et sa fille (43 ans et 17 ans) sont mortes dans un accident de voiture, je ne dis plus jamais que "peu m'est offert", chaque jour est un cadeau dont elles ont été privées et dont moi je continue à jouir.
RépondreSupprimerJe dois dire que j'ai un peu de mal avec la notion d'absolu. Est-ce vraiment l'absolu que nous devons rechercher ? Est-il vraiment gage de bonheur ? Je ne sais pas...
RépondreSupprimerCharles Juliet, oui Coumarine, je sais combien tu aimes cet auteur. D'ailleurs, c'est suite à l'un de tes billets que j'avais acheté l'un de ses ouvrages. :-)
Belle fin de journée, bisous.
Je ne sais pas si la recherche de l'absolu est une bonne chose. Je crains que cela ne génère plus de frustration qu'autre chose. Personnellement je pense plus sur l'acceptation de ce qui est, sachant qu'acceptation ne veut pas dire renoncement.
RépondreSupprimerUn peu d'amour
RépondreSupprimerLe vautour est de retour
Il cherche une copine
Dans les collines,
Il en aperçoit une
En train de manger une prune,
Mais celle-ci
N'est ici
Que pour un autre vautour,
Qui, lui, aussi,
N'est ici
Que pour faire l'amour.
Alors que va faire la copine ?
Et bien, elle danse, vole et
Pense¿
Alors que les deux vautours
S'exhibent tour à tour
Puis font la guerre
Jusqu'à la tombée du jour,
Et ce, pour le plaisir de satisfaire son désir
De faire l'amour
Avec la copine de toujours.