L'œil droit me fixe âprement, il me fait de
l'œil pour tout dire, ça commence à me plaire. Les yeux qui me font de l'œil,
ça me connaît, ça me fait des petits frissons dans l’estomac (et plus bas aussi
mais je ne sais comment s'appelle cet endroit qui frémit quand un œil me fait
de l'œil...)
L'œil gauche pendant ce temps, n'en finit
pas de se tartiner de mascara, et pour ce faire il cligne maladroitement de
l'œil. Il se veut irrésistible, mais il perd un temps précieux, centré de la
sorte sur le miroir qui ne reflète que son ego. Le gros malin risque de se
faire battre au poteau: déjà les frissons sont tombés, provoqués par
l'œil de droite qui me fait de l'œil avec le naturel le plus parfait, sans
monocle ni binocle, sans lunettes ou lorgnettes, sans lorgnon ni cornichon. Juste un verre de contact, pour prendre contact, briser la glace, si vous
voyez ce que je veux dire...
Une lutte sans
merci entre les deux yeux va donc s'engager sous mon œil curieux et impatient
du dénouement de cette histoire dont les journaux parlent encore.
Quelques coups
droits, quelques œillades meurtrières ont raison de l'œil gauche qui a
lamentablement viré au beurre noir, pas très beau à voir et pas très digeste, c’est le moins que l’on
puisse dire.
Il aurait dû s'en
douter, c'est un petit con. Je l'ai laissé se planter dans le mur et je suis
reparti bras dessus bras dessous avec l’œil de ma vie… le droit bien entendu. Celui que j'aime!
C'est peut-être le moment de manger de la raie... ;-)
RépondreSupprimerBises !
Voilà un texte de toi comme je les aime.
RépondreSupprimerL’Œil de Lyncée est venu t'inspirer et raviver ta verve créatrice…
C'est tout bon de retrouver ton style intact !
Ah mais j'adore !
RépondreSupprimerOn retrouve ton style. Et ton talent, celui qui m'avait tant plu quand je t'ai rencontrée...
Bises ravies
¸¸.•*¨*• ⭐️
Le voilà le feu inextinguible d'espoir et d'amour qui est en toi, Coumarine, comme je te l'avais dit la fois passée. Tu renais et tu savoures l'éclatement des mots qui se répandent ciselés comme tu sais le faire. Pour ma part j'en suis heureux, et comment ne le serais-je pas ? toi qui donnes l'espoir que tout est possible, quand on est dans la résilience et l'amour de la vie. Bien à toi,Coumarine, bisous.
RépondreSupprimerC'est vivant, ça, ce texte !
RépondreSupprimerJ'aime bien quand tu nous fais de l'œil...
Hey! Quelle découverte, pour moi qui suis une petite nouvelle sur ce blog! Humour facétieux, insolite, d'une finesse brillante, plaisir de lire, c'est bon, c'est bon!
RépondreSupprimerAttention! je t'ai à l'œil !!
RépondreSupprimerR m'a dit que tu vas beaucoup mieux. Cela se "voit"quand je te lis aujourd'hui. C'est parfait.
RépondreSupprimerUn petit coup d'œil en passant par là ! Tu m'en as mis plein les yeux!! C'est tout bon😊
RépondreSupprimerOh! J'ai encore oublié de signer😊
RépondreSupprimerClémentine
Ça valait le coup d’œil ce matin!
RépondreSupprimerA tous eux qui sont passés par ici, qui se sont régalés de mon billet...
RépondreSupprimeret qui me l'ont écrit:
en ces jours de lente "renaissance", vous m'encouragez, c'est cela que je reçois de vos commentaires
et je vous en remercie de tout coeur...
J'adore votre texte Coumarine, et apprécie votre humour, votre ton votre (ton ?) style ! merci....
RépondreSupprimerA bientôt une prochaine lecture encoeur'.
Den
Beaucoup d'humour dans ce billet, Coumarine. J'aime ! :-)
RépondreSupprimerAh Coumarine, prendre le mal et en faire de la fantaisie... humour, quand tu reviens, c'est bien !
RépondreSupprimerBises bretonnes
Chloé
RépondreSupprimerJe saute dans ton blog en marche et m'accroche au wagon. Je me laisse emporter par sa force d'attraction : écrire, lire et écrire... Je découvre ton autodérision, un magnifique pouvoir qui m'échappe, ton regard différent, déconcertant. Pas facile pour ma première, Coumarine !
juste te dire merci Chloé
SupprimerCela m'a fait plaisir de te voir ici!
Il est chouette ton billet, tes trucs plus bas que l'estomac, on appelle des papillons..
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