Je suis rentrée de quelques jours bien agréables chez mon frère et ma belle sœur
C'est curieux, avec le temps qui passe, nous nous entendons de mieux en mieux
(il avait été très contrarié suite à la publication de mon livre "L'Enfant à l'endroit, l'enfant à l'envers" en 2008. Ce que j'y disais sur mes parents ne lui avait pas plu! Il ne parvenait pas à comprendre que MA réalité, n'était pas forcément la sienne, que nous avions pu vivre des réalités différentes...
On s'est rapprochés suite à nos problèmes de santé respectifs. Nous avons soigneusement laissé de côté le "problème" qu'a suscité mon livre et ce fut très bien comme ça! Ni l'un ni l'autre n'a voulu prouver absolument qu'il/elle avait raison dans sa façon d’appréhender les choses.
J'ai pu voir qu'il tient à sa petite soeur... et ça m'a fait du bien
La "brûlure" de la prise de greffe n'est toujours pas guérie: je suis, par moments, vraiment découragée. Bien sûr c'est la corticothérapie qui ralentit la cicatrisation. Mais après plus de deux mois et demi, ça commence à bien faire!
Bref je patiente, je patiente encore, je patiente toujours...combien de temps encore?
J'aurais voulu vous raconter des choses plus poétiques, plus intéressantes. Mais avoir sans cesse mal, brise tous mes élans d'écriture, dommage!
La douleur est un maître, je ne sais plus qui disait ça, mais c'est qeulqu'un qui avait dû l'éprouver.
RépondreSupprimerSouffrir sans cesse est épuisant, le mal prend toute la place.
Tu as toute ma compassion, Coumarine.
merci Berthoise, tu peux parler de la douleur en connaissance de cause, hélas
SupprimerJe te souhaite d'en sortir
Tu sais, tous ces jours derniers, j'ai pensé à toi, me disant que tu étais heureuse auprès de ton frère. Cela t'a fait du bien au moral mais je comprends que tes problèmes de cicatrisation te gâchent la vie, on s'habitue à beaucoup de choses mais pas à la douleur. Je ne sais plus te dire de prendre patience mais je t'embrasse de tout mon cœur.
RépondreSupprimermerci gentille Praline!
SupprimerDepuis 6 ans (date de l’artérite temporale), je m’habitue quelque peu à la douleur désormais omniprésente...
J'ai parfois l'impression de m'être recroquevillée sur la douleur, incapable de vivre normalement
Merci pour ces petites nouvelles, chère Coumarine. Je suis heureuse pour toi et ton frère, et que tu aies pu passer de bons moments en sa compagnie et de celle de ta belle-soeur. Sinon, je souhaite que cette douleur se calme le plus rapidement possible, c'est vrai que cela doit être pénible depuis le temps.
RépondreSupprimerJe t'embrasse très fort.
merci chère Françoise, tu es une fidèle blogamie, toujours positive!
SupprimerDifficile de mettre un comm...
RépondreSupprimercela ne veut pas. Bon je recommence
J'aime la bonne nouvelle concernant ta relation avec ton frère.
L'autre ta douleur je la comprends , c'est pas facile. Je repense au livre de Marguerite Duras ( que j'aime bcp) "La douleur" Cela se passe pendant la guerre.
Ah! je ne connais pas ce lire...
SupprimerMe reste à le découvrir, merci pour la bonne idée!
Je suis désolée que la greffe prenne autant de temps à guérir... c'est un cadeau de Dame Cortisone qui... d'un autre bord... nous sauve la vie... elle fait de son mieux malgré tout ! Une rupture de stock serait pour moi fatale. Heureuse de ce que tu racontes au sujet de ton frère... c'est précieux un frère ! kéa
RépondreSupprimerl'endroit de la greffe est guéri!
SupprimerC'est la plaie consécutive à la prise de greffe qui ne guérit pas...
C'est comme une brûlure, la peau qui ne se renouvelle pas
Evidemment c'est Dame Cortisone qui fait des siennes!!
Avec interdiction pour moi de m'en séparer, si je veux garder mon oeil valide
Merci kéa de ta visite ici
Ah ! je comprends ! Il arrive parfois que le corps prenne du temps avant de réagir à une agression, mais lorsqu'il se décide... ensuite ça peut aller très vite. Ça se passe souvent ainsi selon mon expérience. kéa
Supprimermerci chère kéa...tes paroles m'encouragent...
SupprimerDe toutes les douleurs, la douleur physique est la pire, parce que quand elle est sans trêve, elle envahit tout l'espace, et l'esprit tourne en boucle autour d'elle. Courage, petite sœur aimée, courage...
RépondreSupprimeroui Baladine, tu as bien résumé l'effet de la douleur, qui prend pour l'instant bcp de mon espace mental...
SupprimerPeut-être que demain, ou après... je ne fais que espérer!
Tant que tu patientes, c'est que tu as du temps.
RépondreSupprimerTant que tu as du temps, c'est que tu es vivante.
C'est quand même chouette, non ?
ben oui! je suis vivante
SupprimerMais est-ce si chouette que ça??
je ne suis pas comme toi, un optimiste à tout crin;-)
SupprimerQu'est-ce que ça t'apporte d'être pessimiste ?
SupprimerC'est comme être optimiste mais en ayant éteint la lumière, c'est juste triste et sombre...
les idées sombres, je ne les cherche pas, elles s'imposent à moi... et je travaille tous les jours à les dominer
SupprimerLa douleur, quel rideau devant les yeux, c'est dur et je suis toute empathie à te lire! Je suis contente de découvrir ton chez toi, je reviendrai!
RépondreSupprimerJe saute la douleur et je m'attarde sur cette sororité apaisée.Avec le temps...Éluder les sujets qui fâchent trop, une attitude fructueuse qui chouchoute le lien. Joie et peine, j'espère que la première triomphera. Je t'adresse courage et patience à profusion en guise de signature.
RépondreSupprimerLa poésie, peut être, est dans le lien, dans l'attachement l'un à l'autre, dans le partage, dans le renouveau de la relation ?
RépondreSupprimerJ'ai délaissé longtemps les blogs... aussi je découvre seulement le chemin qui a été le tien cet été.
Je te serre fort