Et quand on ne se "dépose" jamais vraiment sur aucun moment de sa vie, tout à coup on réalise qu'on est dix ans plus tard (et peut-être même bien vingt...)
Ces années précieuses comme des diamants ont filé à l'anglaise (tiens, ça vient d'où cette expression?)
On n'a pas vu passer le temps, se dit-on en hochant la tête, le coeur un peu consterné.
Où donc est ma vie, répondez si vous le savez...!
C'est quoi cette manie de laisser le temps décider pour moi?
Alors je suis un peu fâchée
Alors je dors pas bien pendant une nuit ou deux, tracassée par ce problème existentiel, consternée par ce temps qui passe sans que je le lui permette
Et je trace dans mon agenda en couleurs et en grand mes ordres à donner demain et après, à ce foutu temps qui n'en fait qu'à sa tête grrrrrrrrrrr
Alors je dors bien une ou deux nuits rassurée de me montrer forte et déterminée...
Et puis... et puis... et puis... le temps passe... il passe....il passe... il passe...pffffffffffffff
Bon on ne rit pas là au fond...
Françoise Collandre
je suis atteinte d'une forme de procrastination, m'en agace, suis active, mais pas sur mes "impératifs", peut être aussi une manière de ne jamais classer ce qui a à faire, de peur de ne plus rien avoir à faire !:-)) j'ai cette impression de ne pas avoir fait grand chose ces dix dernières années, puis, je me rassure, ce sont les années où j'ai le plus évolué mentalement, alors, si une forme d'inaction est une manière de s'abandonner à soi, et d'évoluer pour soi, alors, pourquoi pas ? Sur mon agenda, pas de voyages ni de repas d'affaires, mais dans ma vie, que de choses affectives réglées !:-))
RépondreSupprimerbisous et merci pour ton soutien chez moi !
Non je ne ris pas, pas le temps!
RépondreSupprimer"L'écriture c'est passer le temps. La musique c'est le faire passer. La peinture c'est l'effacer"
RépondreSupprimerGeorges Perros
Et ne pas lorsque viendra la vieillesse découvrir que je n'ai pas véçu....
RépondreSupprimerUn beau soir, l'avenir s'appelle le passé. C'est alors qu'on se retourne et qu'on revoit sa jeunesse.
RépondreSupprimer@anonyme...je vais te dire
RépondreSupprimermerci de passer mettre un petit message, j'apprécie ça!
mais je préfèrerais que tu signes d'un pseudo...
Les mots qui sortent de nulle part m'insécurisent... ben oui!
@gballand... merci pour ton commentaire sur la 8ème planète. Ton avis et ton questionnement sont intéressants, je tenterai d'écrire un billet sur ce sujet
RépondreSupprimerLe temps passe tant mieux. Je ne peux imaginer un éternel présent: ce serait vraiment très ennuyeux .Faut que cela bouge qu'il y ait du changement, qu'il y ait un soir et puis un matin,du nouveau après de l'ancien, un printemps après l'hiver, une réconciliation après une dispute, du rire après des larmes, de la vie après la mort etc.
RépondreSupprimerOn verra...c'est passionnant.
Le temps qui passe me crée bien du tracas aussi. je n'aime pas l'idée de vieillir, pas à cause des rides, mais de l'énergie qui est moindre, des douleurs qui empêchent, des craintes qui paralysent. Je n'aime pas savoir qu'il est trop tard.
RépondreSupprimerimpossible à retenir ! le temps fuit sous nos désirs... il ne reste plus qu'à toucher le présent !
RépondreSupprimerCa m'angoisse un peu tout ça.
RépondreSupprimerLe temps est un mystère pour moi, comme un magicien. J'aime pas les magiciens. :-)))
Dors bien Coum.
Je t'embrasse
Je sais ce que j'ai fait de ma vie, il y certaines victoires dont je ne suis pas peu fières puis il y a d'autres éléments sur lesquels je ne me suis jamais attardée. A tort, puisque mon corps m'a mise à l'arrêt.
RépondreSupprimerEt au fond, ce n'est peut être pas plus mal.
;)
à toutes,
RépondreSupprimerquelle différences entre vos façons d'appréhender le temps...
Je suis plutôt du genre Li; le temps qui passe m'angoisse, surtout quand j'ai l'impression de tourner en rond et de ne pas avancer dans mes projets qui tiennent à coeur
J'ai encore tellement de choses à faire et à entreprendre, à découvrir et à essayer, à poursuivre et à terminer... et je suis happée par mon boulot et par le temps qui passe. Soudain, comme toi, je constate avec horreur que les mois et les années défilent de plus en plus vite. Pffff... Et durant quelques jours (voire quelques semaines quand tout va bien), je prends un tout petit peu plus le temps, mais bien vite, je me retrouve le nez sur le guidon (tiens, une autre expression évidente !)...
RépondreSupprimerLe temps, j'ai la sensation qu'il s'est arrêté parce que je n'ai plus rien à faire. Soixante ans, une vie empêchée, des regrets et des remords et la certitude depuis le début qu'il est trop tard et que je ne suis pas dans le bon espace-temps.
RépondreSupprimerAu fond je suis morte de peur parce que une catastrophe va me rappeler que le temps existe et que je suis encore en vie.
je te souhaite un beau week-end.
J'ai la chance de vivre aujourd'hui ce que je suis en train de vivre. Je suis complètement au dedans, le temps n'existe plus.
RépondreSupprimerEst-ce que ce ne serait pas le manque de présence au présent qui nous fait peur du temps, de la projection que nous nous en faisons...
Aujourd'hui,c'est l'anniversaire de mon beau-frère René...80 ans!Comme PRÉSENT,je lui souhaite de jouir du moment PRÉSENT!
RépondreSupprimerBonne fin de semaine!
http://laussibelle.blogspot.com/
bonjour,
RépondreSupprimerje viens d'avoir 40 ans et je ne me suis pas vraiment (encore) posé la question du temps.
J'observe que plus je vais lentement, plus je fais les choses comme un paresseux, au sens simiesque du terme, plus je passe des heures à m'occuper du feu, à redresser les bûches, à écarter les cendres et plus le temps est complet.
bonne soirée mme Coumarine!
Filer à l'anglaise se dit en anglais ... to take the French leave! Et ce n'est pas le seul exemple de "renvoi d'ascenseur" entre nos deux langues!
RépondreSupprimerje n'aims pas penser à l'avenir ni au passé, par peur de voir le verre à moitié vide. Je ne maîrise plus la notion du temps qui passe... Journées "mortes" passées au lit ou sans pouvoir rien faire, autant de temps perdu à tout jamais et irrécupérables. D'ou mon carpe diem !!!
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