mardi 11 mai 2021

"Ma grande Voyageuse"

 Le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai pas eu une mère très compréhensive, très aimante

J'ai vécu une enfance triste

Avec sans cesse des remontrances pour l'enfant non parfaite que j'étais, càd non parfaite de la perfection que souhaitait ma mère

J'ai donc appris à me taire,  toujours me taire, à me cacher, à me faire toute petite, à ne surtout pas dépasser du rang (j'étais petite, donc ça pouvait marcher!!) supportant les critiques perpétuelles, les reproches incessants.

J'ai appris à ne lui dire que des choses "gentilles" qui, normalement devaient la contenter

Et cela, jusqu'au dernier jour de sa vie...

Le jour de sa mort, quand on m'a appelée,  je l'ai trouvée étendue sur son lit
Et d'un seul coup, toute la rancœur, toute la misère de notre relation m'est remontée et ... je l'ai secouée! 

Oui je l'ai secouée alors qu'elle venait de mourir, je me donnais enfin le droit et la possibilité de lui dire tout ce que j'avais sur le coeur! Je crois même que j'ai hurlé ... mais à voix basse

Quand je lis un article de gens au sujet de leur mère, de leur souffrance de l'avoir perdue... je ne comprends pas. Ah bon? on peut être triste d'avoir perdu sa mère? Et même infiniment triste, et le confier dans un livre? Parler de sa mère trop tôt disparue, et même si des épisodes plus douloureux sont évoqués, c'est le grand chagrin de la séparation qui prime.

Quand je lis quelque chose de ce chagrin, je me sens plongée dans une tristesse incroyable, et j'envie énormément ces personnes qui ont eu une mère aimante


Je pense à Jacinthe Mazzochetti qui vient de publier  dans la même collection que mon livre sur Horton, son livre sur le chagrin de sa mère trop tôt disparue

Envie de lire ce livre... et en même temps besoin de me protéger de son contenu


42 commentaires:

  1. Oh, Coum, tu as osé, tu oses dire ce que tu ne comprends pas, est-ce que cela t'a épargné la colère et la haine qui viennent de ressurgir au détour d'une phrase entendue cette après-midi ? Ce soir je serai un peu moins seule, un peu moins coupable, un peu moins anormale.
    Je t'embrasse fort.

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    1. oui Nicole, on se sent toujours un peu moins seule quand qqun partage ce qui a été si dur pour soi...
      Merci pour ta présence et je t'embrasse fort aussi

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Je te comprends...vraiment...

    Cette tristesse incroyable qui peut nous envahir parfois...
    Pour moi, elle est remontée, un jour, alors que j'étais au mariage d'une amie...Un mariage particulièrement "chaleureux" dans lequel on sentait tous les liens forts et aimants entre les parents et les enfants, les frères et soeurs...
    Il y a eu un moment où j'ai éclaté en sanglots...un torrent de larmes impossible à arrêter...intarissable.
    Personne n'a compris pourquoi, étant donné le contexte ...et moi-même je n'ai pas compris. J'étais incapable d'expliquer pourquoi je pleurais...

    Ce n'est que plus tard, en y repensant, que j'ai compris que j'avais pleuré "tout ce qui m'avait manqué"...

    Bises.

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    1. oui à priori c'est étonnant quand on est prise par les larmes sans savoir vraiment pourquoi
      Je ne souviens avoir éte prise pour les larmes la première fois que j'ai "gardé" une de mes petites filles tout bébé!
      Je crois aussi que j'ai pleuré tout ce qui m'avait manqué
      Merci La Licorne, de tout coeur merci

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    2. Je voulais juste ajouter que cette" crise de larmes" a été libératrice...elle m'a permis de passer à autre chose.
      Comme une "digue" qui aurait cédé et qui aurait permis à l'eau de fertiliser à nouveau ma vie.
      Bien souvent, la colère est un masque posé devant le sentiment éprouvé plus profond...qui est la tristesse...Quand on atteint cette profondeur, quelque chose se libère.

      Quant à la relation avec une mère "toxique", je dirais qu'il faut essayer de voir si c'est "à certains moments" qu'elle est toxique, ou si c'est "tout le temps"...

      Si c'est "tout le temps", alors s'éloigner (physiquement ou psychiquement) me paraît la meilleure solution...C'est une question de survie, alors surtout, ne pas trop culpabiliser par rapport à ça...
      Et puis, quand elle n'est plus là, oublier ...ou du moins, ne pas "ressasser"...
      Se dire qu'on a été vraiment "forte" de passer à travers cette épreuve et de devenir, quand même, quelqu'un de pas si mal... :-)

      Belle soirée à toi !

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    3. oh, je vois que tu es encore venue commenter. Et tes mots me permettent de réaliser que ma mère n'était pas toujours comme ça: mais je ne savais jamais dans quel état elle serait, ce qui compliquait les choses
      J'aime ton dernier paragraphe qui me permet d'affirmer que OUI, j'ai été forte de passer à travers cette épreuve et de devenir quand même, quelqu'un de pas si mal... :-)

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  4. Oui, je comprends Coumarine. C'est bien que tu puisses l'exprimer. Rien n'est pire que de faire comme si tout allait bien, comme si rien ne nous avait manqué, faire semblant tout simplement.
    Merci de ce partage émouvant. Je t'embrasse fort.

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    1. merci chère Françoise de tes mots bienveillants. Je t'embrasse aussi

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  5. Comme Françoise je te remercie de ce partage... tendres bises

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  6. Mais pourquoi n'y aurait-il pas chez les mères la même diversité que chez les femmes, les hommes, les filles, les garçons, les enfants, les adultes ?

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    1. ben oui! c'est évident...;-)

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    2. On pourrait tous écrire "Le livre de ma mère".
      Ce serait souvent "saignant"... ;-)

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    3. ouh làlà! Oui ce serait saignant... du moins, cela pourrait l'être

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  7. Non il ne faut pas taire ce qui nous a fait tant souffrir pendant notre enfance .Car on court alors le risque de reproduire la même chose. Donc il faut le dire et si c'est trop dure ,se faire aider par un bon psy .

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    1. mais il faut choisir le bon moment , cela me semble évident pour parler
      <merci ma chère Charlotte

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  8. Comme je te comprends. Les relations avec ma mère furent aussi difficiles. A l'adolescence je me suis rebellé. Quelque chose s'est cassé. Elle n'a jamais accepté cette attitude. Je lui échappais. L'incompréhension dura jusqu'à sa mort. Je crois que je n l'aimais plus !!

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    1. oups! ce sont des paroles dures: je ne l'aimais plus!
      Enfant, j'ai très vite cessé de l'aimer... mais chhhuuuut fallait pas le dire, ni qu'on le devine...

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  9. Sans doute est-il légitime d'être triste d'avoir perdu sa mère, à condition bien entendu d'avoir eu une mère digne de porter ce vocable de « mère », voire de « maman ».
    S'il a seulement existé un ventre de génitrice dont on est sorti, et ensuite le terrain a fourni le minimum vital : Qu'est-ce qu'on va donc pleurer ?
    La secouer morte fut la seule modalité signifiant la réalité des faits pour ce qu'ils furent et/ou ne furent pas. La réalité exprimée des inactions et démissions dont on fut victime.

    Mais ensuite tu as mené ta vie comme tu l'as construite et que je sache elle comporte ses joies et ses peines ses bonheurs et ses chagrins comme il en est pour chacun d'entre nous.

    Quelles que soient nos histoires, ce qui demeure comme extraordinairement fort, c'est la capacité humaine de transcender tout cela si on le désire et le choisit, quel que soit ce qu'il a pu être vécu de terrible. C'est cela être vivant.
    Et je sais que vivante et vibrante tu l'es !
    Pour le surplus, comme on dit : il faut laisser les morts enterrer les morts.

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    1. Ton commentaire "vigoureux" me parle bcp!
      Oui on peut transcender un vécu plus qu'insatisfaisant.
      mais quand on est confronté comme je l'ai été en apprenant la publication sur sa mère plus que regrettée, de qqun que je connais, la tristesse resurgit avec tout son poids de n'avoir connu qu'une mère "ratée".
      Bien sûr, avec le recul du temps, il y a aussi la compréhension qui est née, et avec elle ce qu'on peut appeler le pardon... Heureusement!

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  10. J'avais posé un comm..disparu...

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    1. ohhhhhhhhhh c'est très dommage, La Baladine. Essaie de m'en remettre le principal...

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    2. Je disais comment ton texte m'avait remuée. J'avais bien compris que ton enfance avait été désaimée. Et combien c'est difficile à combler. Sans l'amour d'une mère (qui n'est pas forcément celle qui vous a mise au monde), il faut tout inventer toute seule, surtout quand on le devient à son tour.
      J'ai compris, ou sans doute plutôt admis très tard que ma mère m'avait été toxique. Longtemps, je me suis persuadée qu'elle était juste pénible, et que ce n'était pas grave. Jusqu'il y a bientôt 2 ans, quand, tout à trac, entre la poire et le fromage, elle m'a balancé que j'étais antisémite, et ça juste dans le but de justifier son racisme primaire, que je sais depuis toujours, mais dont j'avais pris mon parti; c'était nul, bête, mais c'était ma mère, je la prenais comme elle était. Mais qu'elle mette à mal mes valeurs humaines les plus essentielles, juste pour se faire plaisir, non, là, comme dit Daniel, quelque chose s'est cassé. Définitivement. Depuis les choses ont fait leur chemin, et bien des souvenirs sont remonté en surface, soudain exposés sous un tout autre angle: comment ses remarques, ses jugements, ses reproches me faisaient me sentir coupable, coupable de ne jamais être assez bien, assez bonne fille, assez bonne élève, assez bien coiffée, assez bonne mère. Comment elle a toujours évité mon prénom: 2 fois sur 3, elle m'appelait du prénom de sa jeune sœur, je trouvais ça tantôt drôle, tantôt agaçant. Mais quand ma fille est née, elle est passée à ce prénom quand elle m'apostrophait! Là j'ai sérieusement tiqué. Mais impossible de discuter avec elle, de se réajuster. JE devais me remettre en question, JE ne comprenais rien, JE ne connaissais rien à rien, pas elle. Même dans ma façon de gérer la maladie de mon homme, même dans ma relation de couple, mon rôle de mère, elle a trouvé moyen de porter ses jugements et me faire comprendre au passage que je m'y prenais comme un manche. J'ai supporté, enduré, jusqu'à cette fameuse phrase "Eh bien toi tu n'aimes pas les juifs, moi je n'aime pas les noirs et les arabes". (à préciser que c'est toujours elle qui mettait le sujet sur le tapis, perso j'ai toujours préféré éviter, connaissant ses travers). Mon homme est sorti de ses gonds, c'était bien la première fois que je le vois perdre son calme avec elle! Elle est restée sur ses positions, même pas décontenancée quand je lui ai fait remarquer que sa petite fille portait un prénom hébraïque...
      La froideur qui m'a envahie vis-à-vis d'elle ne m'a plus quittée. Je l'ai très peu vue depuis. Je sais qu'on m'en fera le reproche quand elle mourra. Dire que sa mère vous fait souffrir est mal vu. Une mère c'est sacré. Tant pis. J'assume. J'ai fini de souffrir. Et c'est une grande paix.
      Et j'arrête là ce looong commentaire en forme de confession, qui m'a fait du bien, et je te remercie pour ça, car oui, l'écrire ainsi m'a fait un bien fou.
      Je t'embrasse ♥

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    3. J'ai tout écrit d'une traite, comme d'hab, alors pardon pour les fôôôtes

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    4. Ouille. C'est du lourd quand même (d'autant plus quand on voit ça de l'extérieur)... (Quand on est dedans, on vit avec, enfin, comme on peut...) J'essaie encore toujours de comprendre ce qui a bien pu se passer chez les femmes qui ont mal aimé leur(s) fille(s)... (Ca me dépasse!)

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    5. La Baladine, merci pour ce témoignage vrai et émouvant!
      Tu as eu du courage pour écrire ces mots: merci et encore merci
      Je ne peux que t'écouter avec toute mon amitié et tu sais qu'elle est profonde pour toi
      Je t'embrasse avec affection: on aura l'occasion de reparler de tout ça, si tu veux bien...

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    6. Pivoine, si ça te dépasse cela veut dire qu'au moins tu t'es sentie aimée par ta mère: tu as cette chance, savoure-là

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  11. Moi aussi je voulais etre parfaite pour plaire à ma mère. J'ai du créer un personnage pour ca, auquel je me suis identifié par la suite. Ce petit personnage cherchait constamment l'approbation. Je m'en dissocie de plus en plus. Pourtant la Perfection existe !... en moi comme en chacun. Mais moi, dieu merci, je n'ai pas besoin d'être parfaite. Ouf ! quel soulagement. kéa

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    1. malgré mon "grand âge", je sui toujours (trop souvent du moins) à la recherche de l'approbation!
      C'est parfois bien difficile à vivre
      Merci chère kéa, d'être venue m'en parler

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    2. ce n'est pas une question d'âge Coum, la petite fille en nous a toujours et aura toujours le besoin d'être aimée et reconnue lorsqu'elle ne l'a jamais été

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  12. Chère Coumarine,

    Merci pour cette allusion à mon ouvrage qui me conforte dans cette idée de l’extraordinaire pouvoir de l’intime et des mots qui l’accompagne, tenter de saisir ce que nous sommes de singulier, les autres qui habitent en nous, pour le meilleur et pour le pire, les joies tout autant que les blessures. Dans « Ma grande voyageuse », je ne dis pas ce qu’une relation mère-fille devrait être, je n’en sais rien, elle n’est que de bricolages tantôt heureux, tantôt destructeurs. Je ne dis pas que la mort doit être chagrin, j’interroge ce qu’a représenté pour moi la perte brutale de la mère, je revisite nos blessures. Notre histoire, une parmi d’autres, n’a rien de rose. Probablement que si elle l’avait été, je n’aurais rien eu à écrire. Merci encore pour ce partage. Jacinthe

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    1. merci chère Jacinthe pour ton passage ici; tu me donnes très envie de lire ton livre...
      J'aime ce que tu dis au sujet de ton livre, je comprends qu'il ne s'agit pas d'une relation à l'eau de rose
      et je préfère ça!
      A mon tour de te dire merci

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  13. Oui. Ce qu'on lit ou voit ailleurs (et qu'on pense différent ou à l'opposé de sa vie) peut tout d'un coup raviver une blessure. Je me souviens de ce texte que j'avais lu un jour au début de ton premier blog (je crois). A te lire (toi et d'autres), j'ai essayé de comprendre ce qui avait animé ces mères curieusement-mal-ou pas aimantes (ou toxiques), j'en suis réduite à des suppositions... J'ai parfois éprouvé cela quand je vois des couples qui semblent avoir tenu, ou ne pas avoir versé dans le "relou" (la violence, les divorces dramatiques, etc.) un (sentiment d'injustice...) (mais enfin, c'est une injustice partagée par beaucoup). Et pourtant, pour en revenir au sujet, quoique n'ayant pas eu une mère de tout repos (mais après tout, je n'ai pas été une mère de tout repos non plus), j'ai pu écrire ce que j'ai écrit récemment sur elle... Pourtant, elle a aussi été spéciale. Et je n'ai jamais essayé d'atteindre à la perfection, ni à l'image projetée par mes parents (je n'aurais pas pu, pas su, et même quand je l'ai fait un peu - en réussissant mes études, finalement - ça ne l'a pas empêchée d'être mécontente et de râler les jours après... Et si la vie m'avait permis de vraiment transgresser les codes de mon milieu d'origine, je l'aurais fait avec grand plaisir (des deux pieds et des deux mains). Je dis ça - mais je n'aurais peut-être pas tenu la route, parce que tout ça est plus facile à dire qu'à faire.

    Je crois qu'Alain X a vraiment la conclusion qu'il faut "laissez les morts enterrer leurs morts"... (Ils nous ont parfois gâché la vie de leur vivant, ne les laissons pas non plus la gâcher (même cinq minutes) alors qu'ils ne sont plus là.
    Je sais que c'est peut-être plus facile à dire qu'à faire...

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    1. Oui chère Pivoine, cette phrase d'Alain donne le mot de la fin... elle est pleine de bon sens, mais comme tu le dis, il faut la laisser œuvrer en soi!

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  14. J'arrive un peu tard te dire combien j'ai été bouleversée de lire que tu avais eu le courage de te libérer en secouant ta mère ! Je n'ai pas osé... je l'ai même embrassée en signe de pardon !

    N'ayant pu épouser l'homme qu'elle aimait (les pères antagonistes; des coqs de village qui chassaient sur le même terrain) elle fit à 34 ans un mariage de dépit avec un homme âgé qui lui avait promis de mourir vite en lui laissant ses biens. Non seulement le coeur était plus solide qu'il le croyait, mais en plus il lui fit une fille : moi
    Ce fut dur à accepter. Elle enviait les liens qui m'unissaient à un mari aimant (elle vivait avec nous faute de revenus suffisanrs) et nous a empoisonné la vie et j'ai eu peur d'elle jusqu'à l'âge de 32 ans.
    En vous lisant La Baladine et toi, je me dis qu'on n'est pas obligé d'aimer ses parents.
    Ma mère m'a au moins aidée par son non-amour, à réussir les relations que j'ai avec mes enfants...
    Merci de ce témoignage

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    1. merci Gwen, d'être venue apporter ton témoignage
      Et non, on n'est pas obligé d'aimer ses parents
      Je pense qu'il y en a plusieurs dans ce cas; mais peu qui le reconnaissent

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  15. Vous voudrez bien excuser un commentaire si tardif : c'est le com de la baladine qui me saisit, son avant-dernier paragraphe...
    De "la froideur qui m'a envahie" à "c'est une grande paix". C'est exactement ça.
    Ma mère est très âgée (97) et n'a jamais dėsarmé son désamour et son ressentiment à mon égard.
    Pour ma part, lorsque je rencontre des filles qui pleurent leur mère aimante, c'est peut-être idiot mais ça me fait du bien, je me réjouis que cette relation tendre et fidèle puisse exister, et j'espère bien que c'est celle qui court entre mes deux filles et moi.
    Merci d'avoir ouvert ce livre immense et de nous avoir permis d'y dėposer nos mots.

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    1. avec plaisir chère Forgeronne
      Ce livre immense n'a pas de fin et c'est bien comme ça!

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    2. une petite Q: vous avez un blog?

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  16. Non pas de blog... il y aurait matière pourtant :-)

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    1. oh! dommage...
      mais vous pouvez toujours commencer l'aventure du blog!

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