On l'appelait "Bubulle" à cause des verres de champagne ou de mousseux qu'elle aimait boire.
On l'appelait Bubulle mais c'est fini! Qui aurait ou croire qu'elle partirait si vite?
Non pas d'avoir bu quelques verres de trop, ni même un seul!
Elle est morte emportée par le méchant virus dont tout le monde parle depuis quinze mois
On croit toujours que c'est pour les autres, elle croyait qu'il ne s'intéresserait pas à elle: on croit toujours ça quand ça nous tombe dessus!
Elle disait que pendant un an, elle avait fait super attention: vous savez bien le masque, les gestes barrière et tout ça
Et puis, de fil en aiguille, elle faisait moins attention, elle en avait marre, elle voulais boire ses bulles, Vivre quoi!
Je la connaissais bien, sans être mon amie
Ce n'est pas la première de mon entourage qui s'en va, bien sûr, mais Bubulle c'était Bubulle, une fille qui aimait vivre, qui à peine hospitalisée nous fait encore des petits messages de bubulle, elle nous encourageait à tenir bon!
Et puis ça s'est aggravé et elle est morte dimanche, oui! elle est morte!
On est peu de choses, vous ne croyez pas?
Alors moi, j'ai envie de vivre, de faire ce qu'il faut pour continuer à vivre! A VIVRE!
Merci bubulle de ne jamais avoir abandonné!
La fin est la même pour tous. C'est la seule et vraie égalité. En attendant il faut vivre et tenter de bien vivre !!
RépondreSupprimerJ'espère que Bubulle a bien vécu !
Ça me désole !
RépondreSupprimerTel que tu en parles, Bubulle était une femme pleine de vie. Peut-être, je dis peut-être, victime de ce trop-plein qui a fait qu'elle s'est relâchée face au risques. C'est sans doute le plus difficile pour certains. Tenir dans la rigueur de ces « gestes barrières » d'autant que le danger demeure toujours invisible à nos yeux.
Ton billet donne l'occasion d'une pensée pour cette personne qu'on ne connaît pas et qui pourtant, par toi, est entrée dans notre paysage.
Ne pas abandonner la vie. Y croire plus que tout. Et en même temps ne pas être téméraire face à nos fragilités constitutives.
Une pensée aussi pour toi, qui sait ce qu'il en est de la lutte pour la vie.
Petit à petit elle faisait moins attention... c'est le risque chez beaucoup d'entre nous, on se dit zut y en a marre, faut vivre... Je connais de telles réactions autour de moi, réactions légitimes mais dangereuses...
RépondreSupprimerVraiment désolée pour elle, sa famille, pour toi...
Bisoudoux ♥
Faire ce qu'il faut pour que les autres continuent à vivre, c'est ce que je retiens de l'épidémie, cette responsabilité qui auparavant se réduisait à mes très proches et qui s'est étendue à l'ensemble des humains.
RépondreSupprimerGrâce à toi, en pensant à Bubulle, je ferai encore plus attention.
Elle est morte.
RépondreSupprimerElle a attrapé une maladie que certains pensent être un mensonge inventé pour nous tenir en laisse.
Elle en a probablement eu assez de sortir avec un masque, de croiser ses amies, amis et proches sans les embrasser ou simplement les serrer contre elle, de ne pas pouvoir montrer un sourire autre que les paupières qui se plissent.
Et c'est tombé sur elle comme sur les trois millions qui en sont morts depuis plus d'un an...
Cruel rappel. Oui, ce virus tue, et pas que des personnes âgées. Oui, il y a, ici aussi, un relâchement délétère, encouragé par des minables sans scrupules. Et pourtant, cette épreuve interminable aurait pu être l'occasion d'exprimer ce que l'humanité peut signifier de plus beau, de plus noble, la solidarité, le souci de l'autre, qui passe par le souci de soi et vice versa. En quelque sorte ce qu'on appelle la responsabilité, qui va l'amble avec la liberté.
RépondreSupprimerChacun de nos actes pèse sur notre vie, mais aussi sur celle d'autrui. L'entourage, intime ou pas, les soignants... Ne l'oublions jamais.
Je t'embrasse ♥
Je crois qu'on ne peut vraiment souffler que lorsqu'on est vacciné (et même après la première piqûre je suis restée prudente). Je suis désolée... mais oui je crois aussi qu'il faut vivre...
RépondreSupprimerThannk you for writing this
RépondreSupprimer