Jeff Rowland
Non! Je ne sais pas, vraiment pas...
Laissez-moi, il pleut, c'est un signe
Le signe que... le signe dont...
Un instant, je réfléchis...
Il y a tous ces gens là, que font-ils, où vont-ils?
Je ne sais pas où je vais moi, j'ai oublié, j'ai mal au crâne
Ce matin, je me suis pas rendu compte qu'il pleuvait si fort!
Je suis partie, vite, le plus vite possible
Je sais juste que je dois prendre un train
Le train pour là-bas, là-bas où je veux aller
Le train du non retour, j'ai pris mon ticket
Il est là, bien au chaud dans ma poche
La pluie sur mon visage..... dans le train je serai bien!
J'ôterai mon manteau, je soupirerai longuement
Là-bas c'est loin, il me faudra du courage...
Je vous en prie, laissez-moi, ne m'accrochez pas
Je vais rater le train pour là-bas
Non je ne veux pas! Surtout pas, lâchez-moi!
Vous me faites mal, s'il vous plait, lâchez-moi!
Elle fut emmenée dans l'ambulance
Et dans l'ambulance, ses cheveux dégoulinaient
C'est normal, il pleuvait fort, très fort...
La folie chez toi, les tableaux de Lakevio inspirent.
RépondreSupprimeroui heure-bleue... la folie
Supprimeret j'y ai été entraînée sans l'avoir décidé, c'est curieux!
pourtant je vois un homme qui court vers elle, et je veux y voir un signe d'espoir :-)
RépondreSupprimeralors là.... cet homme, je l'ai gommé, je voulais sortir des sentiers battus, genre amour toujours, même sous la pluie
SupprimerAh, j'aime beaucoup ...
RépondreSupprimerTu as eu une belle inspiration...
c'est étonnant comment à partir d'un même tableau, nous partons dans des directions différentes... ;-)
SupprimerChouette ce devoir !
RépondreSupprimerMais bon, finir dans l'ambulance.
Quand même...
oui Le Gout, je sais que tu préfères un texte positif...
Supprimermais voilà! c'est comme ça que cela m'est venu!!
Très touchant, ton texte Coumarine. Je comprends tout à fait ce centrage sur la dame en rouge... Cela me ramène aux jours de travail et à des personnes en souffrance.
RépondreSupprimerMerci de ta participation qui est toujours sensible.
ce qui m'a frappée, c'est que la dame en rouge restait parfaitement immobile, sous la pluie, du coup je n'ai vu qu'elle... merci lakevio
SupprimerQuand il se met à pleuvoir dans le cerveau…
RépondreSupprimer:-(
voilà! c'est ça! tout à fait ça!
SupprimerTrès fort ton texte, Coum...
RépondreSupprimerTout vacille si vite, quand on ne voit plus clairement le bord du précipice...
La folie, oui, je vois ça tous les jours en ce moment, tu sais pourquoi, je sais, alors moi j'ai préféré rêver je suis sûre que tu comprends.
¸¸.•*¨*• ☆
bien sûr Célestine je te comprends OH!combien!!
SupprimerEt tu vois en commençant à écrire ce petit texte, j'ignorais encore qu'il virerait vers la folie
J'ai laissé mes mots me mener là!c'est curieux
Je n'ai pas vu venir la fin...
RépondreSupprimerElle n'a pas pu prendre le train et c'est peut-être dommage !
elle n'a pas pu prendre le train en effet... et ta remarque "c'est dommage" m'a fait réfléchir: peut-être lui fallait-il ça partir pour se retrouver!
SupprimerJ'aime bien quand on s'amuse à imaginer d'autres scénarios pour nos petites histoires…
RépondreSupprimerje me dis que cela ferait un exercice intéressant d'en écrire plusieurs partir d'un tableau de ce genre… avec chaque fois des scénarios différents
oui ça pourrait être un exercice intéressant, un de ceux qui boosterait l'imaginaire, ce dont j'aurais bien besoin!!
Supprimerà suivre donc...
On aurait du la laisser prendre le train. Cela lui aurait fait du bien.
RépondreSupprimeroui, tu penses comme bourlingueuse... mais que se serait-il passé pour elle, après être arrivée la-bas?
SupprimerLa folie.. Nous la frôlons tous à certains moments de notre vie.
RépondreSupprimerJ'auras aimé qu'elle puisse prendre le train... même si changer d'endroit ne change rien... ce qu'il faut c'est se changer soi-même.
oui il est nécessaire parfois de partir pour se retrouver...
SupprimerPartir pour ne plus revenir, un désir qui apparaît soudain sur un quai ou un aéroport et dont la fin est incertitude
RépondreSupprimerje crois qu'on a tous au de ces impulsions étranges auxquelles il est difficile de résister: partir pour ne plus revenir, changer de vie, recommencer ailleurs!
SupprimerPourquoi ce marche arrière ? Elle était pourtant bien décidée d'aller voir ailleurs.
RépondreSupprimeroui elle semblait décidée... mais sa tête est malade!
SupprimerJ'aime beaucoup ton texte...Sans aller aussi loin, chacun peut avoir éprouvé ces instants d'égarement
RépondreSupprimeroui! tu as raison gazou
Supprimerfaut juste s'en sortir ...