samedi 4 février 2017

Tout a été écrit, déjà... Au fil des années, au fil des mois...
A quoi sert d'écrire encore, de dire et redire les mêmes choses?
Essayer pourtant, recommencer à zéro, il faut du courage, je n'en manque pas!
Peut-e^tre pourrait-il y avoir des surprises, surprises qu'on n'attendait pas (forcément!)

Peut-être pourrait-il y avoir du nouveau dans l'ancien?
Ou de l'ancien dans le nouveau?

Plus je m'éloigne de l'habitude, plus j'entre dans la peur
Je l'ai toujours su

Respirer largement, ne pas oublier  de respirer largement, afin d'inonder le tout, puis d'éclairer le moindre détail! Ce sont les détails inattendus qui sont beaux!

Ecrire pour écrire, remplir la feuille trop blanche pour être innocente...

Demain je recommencerai. J'essaierai à nouveau
Respirer librement, croire que si la poitrine se serre comme dans un étau, ce n'est pas grave...

question d'habitude!



20 commentaires:

  1. Ecrire, c'est comme voyager, ce n'est pas tellement le but qui importe...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. oui Walrus, comme l'a dit je ne sais plus quel écrivain: ce n'est pas tellement le but qui importe, mais le voyage...:-)

      Supprimer
  2. "Tout a été dit. Sans doute. Si les mots n'avaient changé de sens; et les sens, de mots".
    (Jean Paulhan) ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ah oui! Pastelle: cette citation est riche de sens. Merci!

      Supprimer
  3. A quoi sert d'écrire toujours les mêmes choses... c'est un peu comme manger, boire, se laver, dormir... tous ces gestes qui font la vie, quotidiennement et qui semblent toujours les mêmes...et qui pourtant nous maintiennent en forme et surtout, en vie...
    C'est un peu comme dire je t'aime. Toujours les mêmes mots, mais si doux à dire et à entendre...
    ¸¸.•*¨*• ☆

    RépondreSupprimer
  4. Tu n'écris pas n'importe quoi, tu écris ton ressenti du moment, tes peurs mais aussi tes espoirs ; les surprises... j'aime, je les guette ;-) Bises et bon dimanche.

    RépondreSupprimer
  5. ce que tu écris est forcément neuf, puis que c'est habité par tes émotions d'aujourd'hui :-)
    et l’œil du lecteur qui passe est souvent neuf, lui aussi... alors vas-y :-)

    RépondreSupprimer
  6. Pourquoi se forcer à écrire ? Pourquoi culpabiliser? Pourquoi se faire mal ?
    Chercher l'origine de ses peurs, les comprendre, les accepter. D'où viennent elles? ça vaut le coup de se pencher sur la question mais peut être le fais tu régulièrement....

    RépondreSupprimer
  7. Il y a au fond de soi qq'un qui regarde constamment ce qui se passe autour, qui ressent le moindre événement, note la moindre expression,... cet être est témoin de tout et il a beaucoup beaucoup à dire, tout le temps ! C'est difficile d'être attentif à ce qu'il dit tant nous avons l'habitude d'écouter la ritournelle de ce si limité cérébral qui peut tourner en rond pendant des siècles on dirait. kéa

    RépondreSupprimer
  8. Il faut oser radoter !
    Jusqu'à ce qu'on passe à autre chose.
    Tu n'as pas 8 ans, ni 12 ans, ni (hélas) 18 ans.
    Alors une fois que tu t'y seras habituée, tu poseras tons petit tas de douleurs diverses et tu nous diras d'autres choses.
    Tu prendras ta charrette et tu iras faire des courses.
    Tu verras, "ça le fera".
    Non ?

    RépondreSupprimer
  9. Quand les mots nous échappent, reste l'écriture. C'est une habitude comme un rituel !

    RépondreSupprimer
  10. J'aime lire vos commentaires: merci!
    comme le propose monsieur Le Gout, je continuerai à radoter, si je m'y autorise!
    à bientôt je vous embrasse tous

    RépondreSupprimer
  11. Ecrire pour écrire... C'est une belle idée. La seule qui compte. :-)

    RépondreSupprimer
  12. J'aime beaucoup ce texte…
    il y a bien plus qu'il n'y paraît.
    Juste un bémol si tu pouvais supprimer ça :
    "Et voilà! c'est ce que je craignais! j'écris n'importe quoi"
    ce serait parfait !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. eh oui Alain, t'as raison... mon texte ne parle pas forcément de ce qui se lit au premier degré!!
      (et je supprime la phrase que tu épingles; figure-toi que ce matin j'y ai pensé....

      Supprimer
  13. Si tu ne sais pas quoi écrire, tu peux écouter et dire par exemple ce que tu entends. Moi perso j'ai l'impression de parler de moins en moins mais j'écoute beaucoup plus ce que les autres disent et c'est fou ce qu'on entend comme conneries mais pas que... J'ai été chez un ami précieux il y avait beaucoup de moments de silence mais quand il parlait je sentais une juste sérénité, une paix et une béatitude entrer en moi comme une superbe musique peut aussi enchanter l'ouie.

    RépondreSupprimer
  14. Ecrire, juste écrire et tu verrais ce que tu n'attendais pas. On ne sait rien avant d'écrire, c'est plus tard, qu'on réalise qu'on avait fait du chemin. Bien à toi Coumarine

    RépondreSupprimer
  15. Crois-tu que nous ne "radotions" pas, nous aussi, Coumarine ? Bien sûr que si, nous abordons plusieurs bois le même sujet car il est important pour nous d'en parler et d'en reparler. Je me faisais cette réflexion ces jours en pensant à certains de mes billets qui, je trouve, se répètent. Mais peu importe, c'est parce que le sujet dont on parle nous préoccupe à ce moment-là, et reviendra nous préoccuper encore. Donc il faut en parler !
    Gros bisous, Coumarine.

    RépondreSupprimer
  16. " croire que si la poitrine se serre comme un étau, ce n'est pas grave"
    que j'aime la fin de ton article...pour ressentir de plus en plus souvent ma poitrine qui se contracte au moindre effort etl'angoisse qui monte en moi..peut-on vivre sans respirer?
    non, alors il faut se détendre et se calmer pour que la respiration redevienne plus aisée...pas facile..pas facile de voir sa vie se retrécir et de garder la joie de vivre...Je pense très fort à toi Coumarine et je t'embrasse...Restons vivants

    RépondreSupprimer

un petit mot à dire?

LinkWithin

Related Posts with Thumbnails