Je n'oublierai pas le chant de mes années lointaines, celui qui rejoint le chant douloureux, rauque, lancinant de toutes les femmes du monde, serrées dans leur gangue, muselées dans leur révolte, souffletées, mutilées, ignorées... et aussi celles qui sont figées dans leur béatitude de prêt à porter
Je n'oublierai pas davantage le chant profond, grave et pourtant joyeux, qui toujours en moi cherche obstinément ses racines et les sillons où serpente la source vive. Ce chant premier des espérances qui resurgit sans fin comme un miracle, là où les pierres, les branches cassées se sont pourtant accumulées... Ce chant stupéfiant, inattendu, qui funambule inlassablement au travers des ciels lunaires, ceux-là seuls qui sont capables d'entendre l'essentiel.
Je me le dis: les pousses nouvelles jailliront au printemps, c'est-à-dire très bientôt, c'est-à-dire demain!
pourquoi demain?
RépondreSupprimerc'est aujourd'hui et c'est chacun comme il peut :-)
bises, Coumarine
oui, et chacun peut beaucoup, plus qu'il ne le croit sans doute...
RépondreSupprimerbises, Adrienne
"chacun peut beaucoup" ... phrase à écrire partout, partout .... merci Coumarine !
RépondreSupprimerhello mel!
Supprimermerci pour ta visite... passe une bonne fin d'année
N'oublie rien, reste toi-même, résiste et avance comme tu l'as toujours fait, alors, même au coeur du chaos, l'année sera belle. Je te la souhaite douce et sereine.
RépondreSupprimermerci Mamilouve
SupprimerJe te souhaite beaucoup de douceur parmi les tiens!
Meilleurs vœux pour 2016.
RépondreSupprimerje te les réciproque de tous coeur, petit Belge...
SupprimerPetit passage avant l'arrivée de nos invités…
RépondreSupprimerLe visionnaire ordinaire voit que déjà les moissons sont commencées...
en voilà un mot laconique!!
Supprimerbref, bien trop bref!
En attendant plus, je te souhaite... non! je te le dirai autrement
;-))
Bonne Année!!
RépondreSupprimerChris Schoonjans(UCL)
Chris!! comment vas-tu?
SupprimerCela me fait plaisir de te voir ici!
Je te souhaite de te remettre complètement durant 2016, afin de pouvoir refaire le sport que tu aimes tant pratiquer
Merci d'être venu
Je te souhaite une très belle année, avec tout ce qui ne doit pas être oublié, mais en s'allégeant de tout ce qui peut ou qui doit l'être...
RépondreSupprimermerci Pastelle
Supprimeridem pour toi, bien sûr...;-)
Comme toi je traque les pousses du printemps , trop précoces cette année
RépondreSupprimermais , elle jailliront ,et feront place à des fleurs colorées
je te souhaite de chanter encore , doucement , et de faire de ce chant un vrai élixir pour poursuivre ton chemin
douce année à toi Coumarine et à tes proches
dans mon jardin, suite aux dernières poussées de soleil, il y a eu des pâquerettes... un vrai tapis!
Supprimerincroyable!
Belle année à toi Jeanne à tous points de vue
Quel beau texte, un chant qui me laisse sans voix ;)
RépondreSupprimerBelle et heureuse année ma chère Coum, pour toi et tes proches. Je t'embrasse bien amicalement.
merci chère Praline
Supprimerje suis toujours touchée quand on me complimente sur ce que j'ai écrit...
Très beau texte Coumarine.Je te livre l'un des voeux du Dalaï Lama, le onzième sur les 19:" Vivez votre vie d'une façon bonne et honorable. Ainsi lorsque vous vieillirez et que vous regarderez en arrière, vous en profiterez une deuxième fois".
RépondreSupprimerTrès bonne année.
merci Charlotte
SupprimerProfiter de sa vie une deuxième fois en regardant en arrière..je préfère la vivre à fond au moment présent je ne cultive pas trop les souvenirs.
Tellement bien écrit Coumarine!
RépondreSupprimerUn délice.
Bonne année 2016
Je compte bien me gaver du nectar de la source cette année. Pas de temps à perdre... même en ces temps cahoteux. kéa
merci kéa
Supprimerbonne année à toi aussi, construis-là selon tes voeux les plus profonds
J'aime beaucoup ta manière d'écrire, pleine d'images,de matières, d'odeurs et d'espoir. C'est partiiii!
RépondreSupprimerbienvenue ici Livfourmi
Supprimermerci bcp pour ton appréciation, elle fait plaisir!
Quel beau texte et quelle déception de ne pas voir le commentaire que j'avais écrit...
RépondreSupprimerLes mystères de la publication internet me resteront à jamais obscurs et imperméables.
Ton hymne aux femmes est très beau. J'espère quand même ne pas faire partie à tes yeux des "béates de prêt à porter", simplement parce que je chante le bonheur de vivre. Je n'en oublie pas pour autant mon combat de femme solidaire de toutes les autres, celles qui n'ont pas la chance, comme nous, de vivre dans un pays libre et de pouvoir aller où bon leur semble.
Comme toi, j'attends les prémices du printemps dans chaque souffle et dans chaque vol d'oiseau.
Je t'embrasse fort
¸¸.•*¨*• ☆
j'ai été vérifier si par hasard tu ne t'étais pas perdue dans les spams... mais non...
SupprimerJ'ai parlé des femmes en général, sans faire aucune allusion à l'une ou à l'autre
le printemps ficira par arriver... je l'attends de pied ferme ;-)
;-)
SupprimerDouce et belle année, Coumarinette ! Des voeux magiques pour te combler !
RépondreSupprimerUne revenante,
Filo Filo
coucou filo filo
Supprimervas-tu reprendre un blog, maintenant que tu as le temps?
C'est beau ce que tu écris là et cela redonne des forces à ceux qui, comme moi, en manquent un peu en ce moment. Tu as raison, il faut regarder en avant, il y a toujours de belles choses qui nous attendent. amitiés;
RépondreSupprimerbonsoir Ariaga
SupprimerJ'ai tenté hier de commenter chez toi... mon commentaire a été refusé... il est peut-e^tre dans les spams?
merci pour ta visite qui me fait très plaisir
Coucou Coumarinette,
RépondreSupprimerOui ! Mais ce sera tout autre chose. Un illustrateur et moi avons un projet d'un genre hybride BD/micro-nouvelles/chronique et nous allons ouvrir un blog sous peu ! Billets de pure fiction qui vise l'humour et l'autodérision.
Je t'embrasse, FOOOOrrt !
Filo Filo
Tu vas revenir ici en 2016 ? Pour moi c'est ici ta vraie maison... :)
RépondreSupprimeroui Pastelle, tu as raison, c'est ici ma vraie maison
SupprimerJe reviens ici dès que je peux... j'arrêterai là-bas sans doute
Merci! tu m'a secouée...et j'ai d'un seul coup vu que tu avais raison, qu'il était temps que je ne fuie plus