mercredi 6 août 2014

Celle qui se sentait transparente...

J'ai très peu de souvenirs de mon enfance
A peine si je "revois" les lieux où j'ai vécu
Juste des souvenirs de ressentis, des ressentis plutôt lourds
avec l'attente d'être enfin adulte afin de pouvoir quitter mon entourage familial qui ne me donnait que peu de chances de m'épanouir

J'ai commencé à vivre, à respirer, à me sentir libre quand j'ai quitté la maison

Dès lors j'ai voulu effacer complètement de ma mémoire le temps de ma petite enfance que je distinguais à peine, disparue dans un brouillard gris.
Avec parfois un sentiment d'envie quand autour de moi, j'entendais raconter avec des sourires émus ou des éclats de rire, des anecdotes d'enfance

Plus tard, bien plus tard, j'ai voulu cesser de tout colmater et j'ai, par la voie de l'écriture, tenté de me reconnecter, de retourner dans ce terrain brumeux de mon enfance. Mes mots ont tenté d'explorer les rares souvenirs qui me restaient.  Il me semblait que sans enfance, je ne pouvais pas être une adulte, une femme complète.
Je m'y suis attelée avec persévérance.
Jour après jour, pendant un an, j'ai exploré les maigres souvenirs de ces premières années de ma vie
J'ai parfois serré les dents, eu des colères et des chagrins silencieux... ri sous cape aussi des bons tours que je me souvenais avoir fait à mon entourage

Le livre se nomme "L'enfant à l'endroit, l'enfant à l'envers" titre trouvé par mon fils et qui me semblait bien résumer l'état dans lequel cette petite fille s'est trouvée. Ni à l'endroit ni à l'envers, une enfant qu'il me fallait  rendre à sa liberté d'être!

Petite maison d'édition belge, diffusion minimale
J'en suis en partie responsable, je n'ai pas rempli ma part, apeurée soudain par la vulnérabilité dans laquelle mes mots m'avaient placée.
Et en effet j'ai été critiquée par mes frères qui ne reconnaissaient pas "leur" enfance!
Forcément puisque c'était la mienne... et racontée sous forme littéraire en plus!

Les gens en général, ainsi que les blogueurs ont aimé mon livre
Ils ne cherchaient pas tant à connaître MA vérité d'enfant que de reconnaître dans mes mots un bout de LA LEUR. Et ils ont été touchés. Et ils me l'ont dit, écrit. Et ils m'ont remerciée.

Ce matin encore un mail dont je ne résiste pas à vous donner un extrait:

Bonjour Nicole,

j'avais emmené dans ma valise " L'enfant à l'endroit, l'enfant à l'envers" , livre que j'avais acheté lors d'un atelier. Cette lecture m'a bouleversé . Elle a fait remonter en moi des souvenirs enfuis depuis bien longtemps. A la dernière ligne, j'avais une grosse boule dans la gorge et j'ai pleuré... Je voulais, chère Nicole, te remercier pour ce moment d'émotion. On n'est pas qui on est par hasard et sous l'arbre, il y a toutes les racines...

Il parait, oui, que ce livre est émouvant. Mais je n'ai pas cherché à émouvoir. Je n'ai pas pensé d'abord aux lecteurs. J'e me suis simplement efforcée de retracer le chemin de cette enfant qui se sentait transparente



43 commentaires:

  1. essai
    (on m'a dit qu'un message d'erreur s’affiche quand on veut commenter...

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  2. Moi je l'ai beaucoup aimé et prêté à deux personnes qui l'ont aimé de même. Mais il est vrai que nous ne pouvions comparer avec ce qu'aurait été la version de tes frères :)

    Nous verrons si j'ai aussi le message d'erreur...

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    1. oui Edmée, les réactions des gens qui l'ont lu vont dans ce sens... j'ai d'autant plus été surprise de recevoir des critiques de ma fratrie
      Mes enfants eux, ont aimé...

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  3. et préfacé par Armel Job, quel honneur!!!

    (tant d'enfants ont eu une enfance douloureuse qu'il est certain qu'ils sont nombreux à s'y reconnaître...)

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    1. écrire le personnel en rejoignant l'universel.. c'est ce que j'ai essayé de faire
      Comme ici d'ailleurs... c'est la même démarche!
      (Armel Job a tout simplement beaucoup aimé mon livre...)

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  4. Souvenirs enfouis, en fuite, en suite, mais pas en cuite !
    le réveil de l'enfance est parfois douloureux dans la conscience de l’imparfait, sous l’œil critique mais évolué.
    Dix ans de psychothérapies ne m'ont pas totalement réconcilié avec moi même, mais c'est ainsi et on apprend à faire avec les névroses familiales. Ah s'il y avait eu une sœur, les choses eussent été différentes !
    Merci de ton témoignage plein de sens.

    Non coumarine c'est un message d'amour qui s'affiche quand on veut commenter.
    Mille bises lauraguaises

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    1. ohhhhhh merci Thierry, pour le message d'amour qui s'affiche!!
      Je suis contente de voir que tu vas bien...

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  5. Je vois "Enfant à l'endroit, enfant à l'envers"… puis je vois "Dessous de table", avec une image et un texte inversés. N'y aurait-il pas une certaine cohérence entre ces deux titres ?

    Il n'est pas surprenant que ta fratrie ne se reconnaisse pas dans ton enfance : ils n'étaient pas à ta place (même s'ils vivaient au même endroit). Chacun ressent les choses avec sa propre sensibilité et je crois que tu as été affectée qu'ils ne s'intéressent pas à la tienne. C'est dommage, en effet, mais l'enfance est un domaine sensible, sur lequel nous nous sommes construits, et ton regard les a probablement déstabilisés.

    L'important c'est que tu aies suivi ton envie d'explorer ton enfance et de partager cela… avec ceux qui peuvent y retrouver une part de la leur :)

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    1. tiens c'est curieux ce que tu me dis: deux livres avec dans les titres l'évocation d'un envers et d'un endroit... à me demander où je me situe en réalité: à l'envers, à l'endroit?
      Ce qui a été difficile par rapport à mes frères, c'est leur "accusation" d'avoir tronqué la vérité, d'avoir menti pour le dire platement! Cela m'a complètement désarçonnée, parce que moi, bien sûr je me sentais vraie, authentique
      J'ai accordé trop d'attention à leur avis...
      Heureusement, depuis j'ai fait du chemin ;-)

      Oui mon intention première en écrivant ce livre, ce fut d'explorer les bribes de souvenirs de mon enfance, dans l'espoir de me récupérer, de me rassembler
      Merci d'être venu mettre ce commentaire

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  6. J'avais commencé quelques pages du livre de Coumarine**. Et puis je l'avais posé, en me disant que je le reprendrais plus tard. Et puis je l'ai repris, ou plutôt il m'a reprise, bien calée au soleil d'avril , dans le silence d'une fin d'après midi, et je n'ai plus pu en sortir jusqu'au mot fin. J'ai senti l'émotion monter, monter, et à la dernière phrase, le trop-plein a débordé et j'ai pleuré.
    J'ai pleuré d'avoir vécu , à travers tes lignes, ton enfance privée du soleil de l'amour vrai, de l'amour dit. J'ai pleuré de ce pardon que tu adresses à ta mère à travers ta poupée d'enfance, j'ai pleuré de la beauté de chacune de tes phrases, de tes images fortes et troublantes. J'ai pleuré de ces femmes si dignes, si belles, si tristes dont tu es tissée. J'ai pleuré de réaliser combien j'avais eu de la chance de trouver dans mon berceau les trois cailloux qui t'ont tant fait défaut dans ton enfance. J'ai pleuré de me trouver si parfaitement heureuse au juste confluent entre une mère aimante et une fille aimante, alors que tu as dû te construire seule et t'arracher à la désespérance d'une malédiction généalogique. J'ai pleuré d'avoir pu écrire tranquillement mon journal intime, d'avoir eu droit à des rêves de jeune fille, de m'être accomplie dans ma vie de femme. J'ai pleuré aussi d'avoir ressenti tant de fois l'ineffable absence d'une hypothétique jumelle sans jamais avoir pu le dire. Ce vide qui ne s'est comblé que lorsque la vie m'a enfin donné une petite sœur, mais pas comblé dans les moindres interstices, puisque parfois , je lui parle dans mes rêves, à cette sœur imaginaire ...J'ai pleuré de joie, de vibration, et d'émerveillement. Ce bonheur lacrymal m'est propre, bien sûr, et d'autres réagiront sans doute différemment.
    Voilà un livre que chacun pourra lire à l'aune de son vécu, de ses épreuves, de ses tiraillements internes, et en tirer une manne nourrissante pour son cheminement intime.

    3 avril 2010 ♥

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    1. ah lala Célestine... voilà que tes mots m'émeuvent très fort
      Je me sens rejointe dans ma démarche
      Et cela me fait du bien que des gens aient pu l'apprécier pour ce qu'elle était!
      J'aime BCP ton dernier paragraphe que je crois très vrai, pour n'importe quel livre d'ailleurs...
      Merci pour ce beau et long commentaire

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    2. oups... je viens de voir seulement maintenant que tes mots ont été écrits en avril 2010...
      Ils sont toujours vrais aujourd'hui
      Merci Célestefée ;-)

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  7. On m'a offert ce livre que je n'ai jamais lu, je ne savais pourquoi, une intuition, mais si on retrouve toutes ses racines j'aurais, j'imagine, vue renaître l'envie du suicide qu'à fait renaître les flots complets de la mienne, j'ai bonne mémoire, j'ai dû faire le chemin inverse du tien, connaitre l'oubli de mes racines incertaines et vacillantes et le présent de l'enfance trop lourd, J'ai appris l'amnésie partielle, et à métamorphoser ce qui remonte à mon insu en autre chose... excaver des sables mouvants, le relief de mon âme est plein de gouffres et de failles, depuis mais au moins rien ne se dérobe plus sous mes pieds. Par contre, je vais sortir le livre de mes étagères et l'envoyer à quelqu'un dès la rentrée, les livres sont fait pour être lus !

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    1. très touchée par ton commentaire Marie!
      Je comprends bien que tu n'aie pas "osé" ouvrir mon livre. Je suppose que c'est la peur de voir resurgir les vieilles souffrances que tu t'es efforcée d'enterrer. Je suppose aussi que tu as trouvé que c'était pour toi la meilleure façon de vivre ton présent...
      Merci d'être venue mettre ce commentaire qui me touche fort!

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  8. Votre présentation m'arrache l'âme, j'aurais pu l'écrire. En lisant les commentaires bouleversants qui précèdent, je me rends compte que le "vert paradis de l'enfance" n'est pas aussi partagé que cela.
    Vous remuez beaucoup de choses...

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    1. bienvenue dans mes pages, Nicole
      Oui il semble que le "vert paradis de l'enfance" ne soit pas si chaud et tendre pour quantité de personnes
      Oui, on me l'a dit que je remuais bcp de choses... encore faut-il se laisser remuer...

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    2. Je ne suis pas sûre de vouloir me laisser remuer: je manie la fiction, parfait bouclier, petit bouchon sur le sable mouvant de la terreur. Mais il paraît que je décris ( et écris) bien.

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    3. me reste donc à te découvrit un peu
      (dans la fiction, l'auteur reste lui-même, le bouclier protégeant sa vulnérabilité est un bouclier en carton...tu ne crois pas?

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  9. ton témoignage m'a beaucoup touchée
    Je me reconnais tellement dans cette enfant transparente
    avec devant elle tant d'interdits...j'ai très vite intégré qu'il me fallait passer inaperçue et donc me taire le plus possible...et je me suis créé un monde imaginaire...pour survivre
    Mais comment en vouloir à nos parents qui eurent eux aussi une enfance gâchée....
    Merci pour tes livres

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    1. merci Gazou
      C'est en écrivant ce livre que j'ai réalisé le chemin difficile vécu par chacun de mes parents, surtout ma mère...
      et que j'ai été prête à comprendre, et petit à petit à pardonner
      Le chemin de la compréhension, suivi du pardon, a été pour moi le chemin de la libération
      Quoique... c'est un chemin sur lequel on n'arrive jamais au bout
      Tant mieux... il y a de la vie encore... ;-)

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  10. Je me réjouis que tu reparles de ce livre, qui mériterait une seconde phase promotionnelle, après la "digestion" des démêlés avec tes frères, qui n'ont pas compris grand chose, si ce n'est rien ... - C'est moi aussi avec mon frère que j'ai eu maille à partir à propos de mon bouquin... Sauf que ce fut le seul à très mal réagir.. Ce qui m'a confirmé la valeur du truc, que je continue à diffuser activement, compte tenu du l'impact qu'il a sur les gens....

    -------------

    En 2008, à propos de "l'enfant à l'endroit...." j'écrivais ceci sur mon blog de l'époque :

    "
    (...) Le ton du livre, le style vrai, l'écriture fluide autant qu'audacieuse, font que, non seulement ou ne s'ennuie à aucun moment, mais encore Nicole Versailles/Coumarine a l'art de nous faire passer du rire aux larmes bienfaisantes, de la compassion pour une petite fille qui ne fut pas épargnée, à l'admiration pour une femme qui restaure une lignée familiale, sans peut-être s'en rendre compte. L'écriture est affirmée, sans être prétentieuse ; émouvante sans verser dans le pathos ; parfois distanciée sans être froide ; la forme et travaillée sans pour autant trahir la vérité des ressentis qui se déroulent sous nos yeux au fil des pages.
    Et puis, il y a ces mots au scalpel, qui tranchent dans le vif,des mots de sang, pour extirper ce qui doit l'être. Alors, sitôt après, l'écriture devient celle d'une brodeuse qui ravaude amoureusement et patiemment la dentelle déchirée et reconstruit le tissu d'origine.

    De par le métier qui fut le mien, c'est cette oeuvre reconstructrice qui m'intéresse également (au-delà de la seule personne de Coumarine que je côtoie sur le net depuis bien des années). J'aimerais que des jeunes femmes, des jeunes mères, lisent cette histoire. Certes, elle évoque une époque révolue qui n'appartient pas au monde dit « moderne », mais le cheminement exposé est de tous les temps, dépassant les moeurs d'un moment. Les chemins de réconciliation sont incontournables pour devenir un être de chair et d'amour. C'est ce chemin qui est révélé au lecteur qui saura lire avec le coeur et l'esprit ouvert.
    Je serais curieux de connaître l'impact qu'il a pu avoir sur l'entourage proche de Coumarine, en particulier ses enfants, auquel le livre est notamment dédié.

    Je voudrais la remercier d'avoir eu l'audace d'aller jusqu'au bout de sa démarche, d'autant que je sais par quelles difficultés, pour ne pas dire quelles épreuves, il a fallu passer pour aboutir. Je la remercie parce que ce livre m'a fait du bien, et, comme je le crois, il peut faire beaucoup de bien à d'autres..."

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    1. ton commentaire me touche bcp, cher Alain
      Je me souviens de ce billet à propos de mon livre que tu avais posté sur ton blog...
      un point me frappe: tu dis qu'en écrivant ce livre je restaure une lignée familiale... c'est vrai, en ce qui concerne les femmes de ma lignée... mes filles m'ont dit pas après qu'elles pouvaient désormais aller de l’avant...
      Merci de m'avoir si bien comprise, je me souviens de l'aide morale et ponctuelle que tu m'apportais lors de l'écriture de ce récit...

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  11. Il faut une dose de courage , nécessaire certainement pour publier une biographie
    parce que , oui , plus de pseudo et forcément , les proches se sentent peut être "trahis "
    mais , qui peut juger du profond ressenti de chacun
    j'ai la chance de posséder ce livre , et tu sais , j'ai souvent parlé sans te citer de ta séparation tragique
    pour tous ceux qui disent " c'était mieux avant .."
    oui , reparler de ce précieux témoignage de vie , qui touche tant de personnes , il faut le faire
    les mots reçus en retour sont une belle récompense
    tu peux t'en réjouir Coumarine , ce livre est trace de toi , douloureuse mais réaliste
    tu m'as donné l'envie d'écrire des traces de mon enfance sur mon blog
    merci

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    1. "nul n'est prophète dans son pays"...
      c'est très vrai et je l'ai expérimenté
      Finalement toi aussi sur ton blog, tu nos donnes des traces de ton enfance... et cela touche tes lecteurs...

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  12. J'imagine combien de courage il faut à un enfant pour se construire une fois arrivé à l'âge adulte, ou plutôt non, j'ai du mal à comprendre comment font les personnes qui ont été malheureuses dans l'enfance. C'est inconcevable en fait.
    Comme c'est triste, une petite fille qui se sent transparente, il t' a fallu sans doute beaucoup de force et de volonté pour vivre...

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    1. almanito, faut croire que j'ai rencontré les bonnes personnes au bon moment
      J'en suis consciente et reconnaissante

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  13. bonjour Coumarine,

    ce que vous dites des réactions de vos frères me fait penser à ce qu'écrivait Lionel Duroy dans la rédaction d'un livre autobiographique "Le Chagrin". (au passage, très belle histoire).
    Il s'était heurté à de vives réactions et critiques de sa famille jusqu'à en couper les ponts.
    Ce ne doit pas être facile de parler de ses blessures, sans risquer de blesser à son tour, de passer pour injuste...
    Quand auprès d'une thérapeute, j'ai pu évoquer mes souvenirs d'enfance douloureux, pu recevoir ma confidence comme légitime, à cette époque je noircissais beaucoup mes parents aux yeux de mon entourage avec un sentiment de culpabilité: pourquoi moi je les voyais ainsi et pas mon frère et les autres...
    mes propos pouvaient passer comme une injure.
    Depuis mon regard est plus doux à leur égard, car j'ai mûri,que je me suis penchée un peu plus sur leur histoire familiale, que je suis mère à mon tour, que je sais que je compte pour eux, comme ils comptent pour moi, que le parfait n'existe pas...
    en quelque sorte, petit à petit, je me réconcilie avec l'enfance, me sens plus apaisée. Je ne leur jette plus autant de pierres, puisque je me suis engagée sur un chemin de compréhension...

    comment peut-on se procurer votre livre?

    merci.
    bonne journée.

    Ellinda

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    1. bonjour Ellinda
      Pour avoir le livre, vous cliquez dessus ici, vous arrivez sur le site de l'éditeur et vous le commandez (chez Traces de vie, cliquez éditions)
      S'il ne peut (ou ne veut ) pas le faire, recontactez moi, j'ai encore quelques exemplaires chez moi

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  14. Bonjour Coumarine. Retour sur la blogosphère et retour sur ton blog. J'ai lu tous ces commentaires, ton billet : touchée en plein coeur. J'ai écrit sur mon enfance et j'ai envoyé quelques épreuves à mes soeurs. J'ai reçu, de l'une d'entr'elles, une volée de bois vert dont la teneur était en un mot : trahison....j'ai dû remuer en elle des émotions intolérables, son cri de douleur a arrêté net mon récit. Puis, j'ai décidé de continuer son écriture mais en mode anonyme. A quoi bon faire souffrir ? me suis-je dit. Tu as eu toi le courage de t'affirmer, cela me fait réfléchir.
    Une enfance transparente ? j'ai eu en ce qui me concerne une enfance décalcomanie....calque de ma mère qui voulait se réaliser à travers moi sa fille aînée et comme toi tant et tant de souvenirs enfouis, gommés.....
    J'aimerais beaucoup lire ton livre . Comment puis-je l'acheter ? Je t'embrasse. A bientôt.

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    1. merci Malou
      j'explique à la commentatrice précédente comment faire pour obtenir mon livre
      Je serais heureuse que tu le découvres...

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  15. Bonjour Coumarine,

    à propos de l'enfance, je viens de lire un livre d'Alice Miller
    sur les blessures de l'enfance. D'emblée, elle nous dit "qu'un bébé a besoin de la certitude qu'il sera protégé dans toutes les situations, que sa venue a été désirée, que ses cris sont entendus, que l'on répond à ses regards et que l'on calmera sa peur.... et que l'on n'ignorera jamais sa détresse." Un message d'intérêt général à tous les parents, pour des enfances au moins sereines. Amitiés. Patrice

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    1. oui, Alice Miller est connue pour avoir parlé de l’enfance douloureuse
      amitiés à toi... (et bravo pour ton futur livre!)

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  16. J'ai beaucoup aimé ce livre et notre rencontre.

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    1. c'est chouette que tu le dises Mab
      (j'arrive pas à mettre un commentaire sur ton blog... il n'apparait jamais ;-(

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  17. Je me souviens de l'émotion qui m'a étreinte à la lecture de ce livre.
    Oui, bien sûr, cette petite fille transparente me parlait beaucoup d'une autre petite fille qui se voyait comme un ectoplasme...
    Je me souviens d'avoir passé ce livre à ma mère, qui l'a beaucoup aimé, qui a beaucoup pleuré, qui se reconnaissait de bien des manières dans la description et le parcours de la mère, mais ne semblait pas voir le rapport qu'il y aurait peut-être pu y avoir entre la petite fille et sa propre progéniture...
    Mais je me souviens aussi, surtout, d'un très beau livre, remarquablement construit, à l'écriture vibrante et authentique.
    A lire absolument, et pas uniquement comme un témoignage. Simplement parce qu'au-delà de nos parcours personnels, de la projection possible ou non dans ce qui est raconté, il y a le talent d'une auteure. Et que le talent des autres, c'est toujours un enrichissement. Et un cadeau de la vie.
    Merci Coumarine

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    1. et moi, MyZ je te remercie pour ce beau commentaire, qui met en valeur le contenu de ce livre et son écriture
      Cela me fait très plaisir
      Cela ne m'étonne pas que ta mère aie lu le livre sans réaliser le message vàv de sa fille... il n'est de pire sourd que celui qui ne veut entendre
      Dans les dernières années de sa vie, ma mère me parlait de la belle enfance qu'elle nous avait donnée... et je souriais au profond de moi même...

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  18. merci Cath
    J'ai en effet découvert cette vidéo touchante il n'y a pas longtemps
    Quelle est cette pudeur qui nous freine à dire "je t'aime"?

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  19. Je n'ai pas lu ton livre, Coumarine, mais peut-être devrais-je le faire...le mot "transparente" me parlant beaucoup...
    Très dur en effet de ne pas s'être sentie reconnue et même simplement "vue"...
    je connais ça.

    Je connais aussi les réactions des frères et soeurs : ce qu'il faut bien comprendre, c'est que chacun, dans une famille, a SA propre enfance et que bien que les événements soient les mêmes les ressentis sont souvent très très différents .
    Alors quand l'un(e) dit SA vérité, les autres ne s'y reconnaissent pas.
    Et si l'on ajoute la grande difficulté de toucher au "mythe familial"...on comprend mieux les réactions violentes qui suivent ce genre de "mise à nu"...
    car il y a effectivement danger de faire "exploser" les liens familiaux, qui tiennent avant tout grâce à "l'histoire qu'on se raconte"...histoire qui est presque toujours enjolivée et ne permet pas de dire le négatif, le douloureux.
    Se le dire à soi-même, ce "douloureux", est une nécessité...le dire aux autres est un choix...le dire à ses proches est un ...risque !

    Amicalement.

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    1. merci La Licorne d'être venue jusqu'ici pour me donner ton avis
      Avis que j'ai lu avec grande attention... je crois que tu m'as comprise!
      Oui ce fut un grand risque... il m'est arrivé de regretter de l'avoir pris!

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  20. Ah, les souvenirs d'enfance… il me semble avoir abordé quelques fois le sujet dans les défuntes Paroles Plurielles…
    Bonjour, Coum !!! Je suis comme une comète, qui revient après sa longue révolution elliptique…

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    1. bonjour Vertumne
      Juste te dire que je suis heureuse de te revoir ici, moi qui suis nostalgique des "anciens". MERCI

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    2. tu ne mets pas de lien vers ton blog... l'aurais-tu arrêté??

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    3. Mon blog ? il est en panne, depuis une éternité. Enfin… c'est plutôt moi qui suis en panne ! Quant à la nostalgie…

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