mercredi 16 octobre 2013

La part de nouveauté

J'aime  l'automne...
Je l’aime justement parce que, même si on ressent encore les derniers sursauts de l’été qui finit, au point de croire que rien ne change, ni ne changera jamais, on sait bien qu’on passera à autre chose qui aura aussi sa part de nouveauté, et qui sait ?, de bonheur!

J'aime l'automne pour ses féeries de couleurs et le soin patient avec lequel il se met à déguiser les arbres, leur prouvant qu’il y a moyen de modifier la monotonie des paysages parfois trop uniformément verts et submergés par les herbes devenues trop sûres d’elles.

Je l'aime pour les balades que l'on peut faire d'un bon pas, sans avoir peur d'avoir trop chaud, en respirant l'odeur des feuilles sur le sol parfois boueux, j'aime les marrons tout ronds que l'on ramasse comme des porte bonheur et qui s'en viennent gonfler les poches : il paraît que les marrons de l'année sont bons pour les rhumatismes. On a toujours dans tous les coins de son corps, jeunes ou plus âgés, de vieux rhumatismes à soigner...

Je l'aime pour les feux de bois qui crépitent dans les cheminées, rassemblant les familles dispersées par l’été. Autour du feu, il se dit bien souvent des choses essentielles, que permettent les regards centrés sur les flammes vivantes et chaleureuses.

Vivre l’automne, c’est se préparer à l’hiver, et faire la fourmi prévoyante : il y a ainsi de vieux tiroirs oubliés qu’on ferait mieux de ranger, il y a de vieilles querelles qu’on ferait mieux de vider, il y a les jours morts qui s’annoncent, qu’on ferait mieux de regarder en face. Il y a la pluie comme aujourd'hui, le vent, la grisaille...
Pendant l’automne,  joie et nostalgie s’entremêlent,  inextricablement

Mais un jour, il faut bien se rendre à l’évidence, l’hiver s’annonce, puis envahit  tout. On entre dans un long temps d’hibernation obligée ou décidée. Ce sont des moments de repli sur soi-même, où l’on s’applique à soigner ses petites et grandes blessures. Ce sont parfois des moments de grande aridité, des moments où l’âme est veuve de ses amours, de ses espérances, de ses illusions, de ses désirs de printemps, où elle avance à tâtons sans trop savoir ce qui l’attend au tournant de sa route sans fleurs, sans soleil, dans un froid qui l’étreint et l’angoisse.

Est-ce un repos salutaire ou le début du mourir ? On ne sait pas trop, et si on a du courage, on continue sans comprendre. Et si on n’en a pas, ou moins, on continue quand même, car on décide de rester dans le train des vivants qui espèrent, envers et contre tout.
Pendant l’hiver, on se retranche et c’est bien ainsi, on se rassemble au plus profond de soi-même, on dort davantage et on écoute ses rêves, on contacte son plus essentiel même s’il faut pour cela accepter de se laisser écorcher, de se laisser arracher ses vieilles peaux successives, qu’il faut bien un jour abandonner

photo Coumarine

41 commentaires:

  1. moi aussi j'aime l'automne pour ces belles couleurs et j'aime la façon dont tu le dis...mais cette année et c'est bien la première fois, je redoute l'hiver...

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    1. peut-être que ce billet est une façon de conjurer un peu l'appréhension de l'hiver... je le redoute aussi il faut dire... ces deux dernières années par ici il y a eu beaucoup de neige et forcément du verglas jusqu’aux portes du printemps... ce fut long!

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  2. Ton billet est beau et très émouvant.
    Il "montre" l'ampleur de ta profondeur humaine. Enfin, moi c'est ce que je vois.
    Et puis ton art des mots justes, sans en rajouter, et sans doute comme s'imposant par le coeur.

    Je ne sais pourquoi en te lisant me revenait cette chanson de Ferrat "les saisons", qui m'a toujours donné des frissons.
    Tes textes souvent me remuent dans mes propres profondeurs.

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    1. merci Alain merci pour tes mots de "compliment"
      Ecrire avec des mots justes, s'imposant par le coeur, c'est ce que je tente de faire...
      Faire penser à cette chanson de Ferrat est un honneur pur moi ;-))

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  3. Quelle belle façon de nous aider à entrer dans les jours gris et froids. C'est vrai que les couleurs de l'Automne sont belles,mais malgré tout,je préfère le Printemps qui nous rapproche des futures randonnées alpines. Bien affectueusement. Marylène

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    1. Ah oui je comprends Marylène que tu préfères le printemps avec ses promesses de retrouver les promenades dans les "hauteurs"...
      merci de ton passage ici

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  4. J'ai toujours été fasciné par l'écriture. Chaque mot, chaque phrase, le texte en entier me fait revivre en profondeur. Et c'est plus que l'automne que tu décris. Je te dis, moi je suis fasciné par cette façon de dire qui touche, qui ouvre un horizon devant moi. Et je me dis quel talent, quelle chance de pouvoir par des mots ouvrir un pan de ciel. Merci! pour ce beau texte. Maty

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    1. merci Maty, vraiment merci!
      Bien sûr que c'est bien plus que l'automne que je décris... et je vais te dire, les mots me viennent et je suis moi-même étonnée de ce que je peux parfois écrire, et qui je le sens, vient de loin
      Difficile à expliquer...mai je suis moi aussi touchée par mes propres mots, comme si j'en découvrais le sens...
      Ma recette, c'est écrire librement mais simplement, sans trop penser aux belles phrases, ce qui me garderait à la périphérie de moi-même...Ecrire comme ça, me permet d'entrer dans mon coeur

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  5. Et c'est sans doute ce qui rend ton blog si attachant, entrer nous aussi dans le coeur de Coumarine et nous dire parfois "Oh, comme je m'y reconnais" et d'autres fois "Comme elle surprenante et imprévisible!"
    C'est un grand cadeau que nous fait, cette découverte de ton moi intime à travers les mots que tu poses ici.

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    1. merci ileana,
      Donner un peu de son moi intime, oui, souvent les gens s'y reconnaissent...
      tiens je n'avais pas pensé que je pouvais être imprévisible...;-))

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  6. Quel beau texte sur l'automne, qui rend bien entre autres le plaisir de marcher d'un bon pas en regardant les couleurs du temps.
    Les journées plus sombres, plus courtes, pèsent terriblement pour certains, surtout les plus âgés qui redoutent la traversée de l'hiver.
    J'espère que ton témoignage à St Luc a été bien entendu, quelle belle occasion d'exprimer le point de vue du patient dans ces cliniques où l'accueil est parfois si impersonnel. Nous le donneras-tu à lire ?
    Bonne journée entre les bourrasques.

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    1. merci Tania de ton passage ici...
      Oui ce fut une soirée riche et ces jeunes qui se préparent à accompagner toutes sortes de patients ont été touchés par les deux témoignages

      (as-tu lu mi septembre le billet que j'ai écrit ici pour JEA? Je crois que tu étais absente du net à ce moment, cela a dû être un choc pur toi d’apprendre son décès)

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    2. Oui, oui, je l'ai lu, j'en avais été informée. Il nous manque.

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    3. oui, Tania, il manque...il me manque...;-)

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  7. J'aime ta description de l'automne
    Je dis souvent que je suis une fille de l'automne, tant je me sens bien en cette saison même si chez moi les hivers sont durs et qu'ils me rendent des plus mélancoliques.
    Mais l'automne et pour plus que nul autre le mois de la connexion à la nature.
    Des pensées :)

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    1. l'hiver est dur oui, surtout si la neige et le verglas s'en mêle...
      Mais là par chez moi on annonce encore un redoux
      ;-)

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  8. Très beau texte Coumarine. moi ce qui me gêne par dessus en automne c'est la diminution d'heures de soleil . Chaque jour il fait noir plus tôt...
    Et c'est comme un ennui, une paresse , une nostalgie qui s'installe...



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    1. ah! oui! Charlotte!
      Dans une semaine on se met à l'heure d'hiver... moins de lumière donc...
      Allez courage!

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  9. Ton texte me remue profondément, il semble sonder les âmes au plus profond, se mettre en empathie avec le vivant, dans une humanité clairvoyante et fine. Merci.

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  10. Une belle saison chatoyante mais les jours qui raccourcissent quelle plaie!

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    1. mais ici quelques belles journées encore...et douces aussi!

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  11. Tu décris si bien l'automne Coumarine !
    Cette saison est à la fois douce et lumineuse mais aussi grise et mélancolique.
    Bonne journée.

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    1. douce et lumineuse
      mais
      grise et mélancolique
      Tu as tout dit, brigou!

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  12. Tout et cycle et renouvellement , l'automne n'est pas que la sonate , mais quand la sonnette est tirée, l'hiver est étiré
    l'eau tonne quand viennent ces orages dans le ciel bien bas qui remplissent ras les parages.
    les autres langues nous la révèlent plus multiple et à facette mais dans l'automne ce que je préfère c'est l'été indien .
    j'ai un beau poster dans mon bureau qui me rappelle tant de voyages aux USA toujours en cette saison ou presque parce que les conférences spatiales auxquelles j'ai pu assister s'y tenaient et des couleurs que j'y ai trouvé j'ai retenu ce charme fou et cette diversité avant que de tomber c'est l'efflorescence de l'abondance et du divers en charge de divertir avant l'hiver et sa chape.
    Alors le contraste qui trace des signes variés avant que dans les fondrières on ne finisse embourbé excite notre verve et frappe notre imagination d'un sceau qui se veut de transition dans la chute permanente et toujours renouvelée des chères feuilles.

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  13. Automne pas monotone

    Avec l’arrivée attendue de l’équinoxe
    On pourrait croire au total paradoxe
    Mais il n’en est rien tant le changement
    Va devoir faire sa place au rangement.
    Toutes ces feuilles qui jonchent le sol
    Nous amènent à déserter le parasol
    Encore que parfois c’est prestement
    Que l’on glisse vers le pavement.
    Monotone décroissant annonce la feuille
    Celle qui symbolise le dernier écueil.

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  14. Automne

    C’est l’automne de la vie qui n’a rien d’enchanteur
    Et qui étouffe dans les dernières moiteurs
    Les sursauts de la vie mais qui laisse percer
    Des feuilles la par trop insidieuse légèreté
    C’est aussi le moment d’entamer face au temps
    Un vrai moment d’intranquille dépouillement
    La vie reflue lentement dans les membrures
    Le temps biffe rageusement de quelques ratures
    Et à la descente de sève si on s’apprête à affronter
    Des rigueurs du climat la plus constante des vérités
    Il faut savoir aussi apprécier le foisonnement des couleurs
    Celui qui voisine avec l’expression achevée des douleurs
    Et cette longue descente ne fait que commencer
    Aussi faut-il changer de vêture comme la nature
    De son côté se décide à changer de parure
    Nous ne ferons pas sauter les serrures du temps
    Qui comme les ferrures se sont mis à rouiller
    Grincent et grippent mais encore s’agrippent
    Car tant qu’il reste un petit souffle de vie
    S’accrocher à cet espoir ténu qui peut être atténue
    Le sentiment de l’inexorable qui pourtant s’accomplit
    Automne qui voit partir les gens, le moment venu
    Pas cueillis dans les ramages ni dans la fleur de l’âge
    Mais tombés sourdement au champ d’honneur de la vie
    Donneurs de vie, combattants innocents et anonymes
    Qui vont rejoindre la longue cohorte des disparus

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    1. c'est toi Thierry, qui a écrit ces poèmes...,
      merci de venir nous les donner...

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    2. Oui c'est moi , je les gardais pour une telle occasion de partage

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  15. Tu as bien rendu, bien décrit la sensation que l'on a à cette époque. On se prépare tout doucement à supporter la lente descente de la température. Bon week end.

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  16. L'hiver est certainement aussi une très belle saison à vivre, Coumarine, il suffit juste de se mettre en harmonie avec elle.
    Enfin, je ne sais pas, je suis encore en automne, mais je le sens ainsi... Je t'embrasse.

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    1. se mettre en harmonie avec le monde qui nous entoure, oui Françoise, c'est là un secret parfois difficile à appliquer, mais vivifiant

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  17. Bouillasse qui vous conduit à la paillasse

    Par ces temps de crachins persistants
    On se retrouve vite, peu insistants
    Si on veut arpenter quelques chemins
    De traverse, avec des allures de crottins.
    Car on ne peut sortir de là que crottés
    Même si on s’est prémuni, tous bottés
    Car cette glaise si lourde reste collée
    A nos chausses pour peu qu’on soit allé
    Imprudemment trop près des profonds fossés.
    On ne pourra pas franchement se défausser
    Car malgré le tapis herbeux qui est vigoureux
    Et sans vouloir paraître un vrai peureux
    Il faut être parfois plutôt bien téméraire
    Pour s’enfoncer dans les hauts bourbiers
    Que nous réserve la sauvage campagne.
    Si on ne veut pas soudain finir en pagne
    Ou penser aller directement chez le barbier
    Avec cette boue collante tout plein la face
    Qui nous ferait comme un masque de douleur
    Nous faisant perdre la face et la couleur.
    Heureusement quand la sagesse nous aide
    Nous éloignant des talus, vraies chausses trappe
    C’est pour éviter que le terrain nous happe
    En nous mettant dans un terrain si raide
    Que nous serions dans la patouille qui agace
    Et pas dans la patrouille qui rend grâce
    Aux vertus du vrai terrain marécageux
    Celui qui nous attire bien que fangeux.
    Alors rentrant de pérégrinations hagard
    On se précipite épuisé sans retard
    Sur sa couche, humaine paillasse
    Pour oublier la rencontre avec la mollasse.

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    1. ah! Thierry qui aime écrire avec abondance de jeux de mots!
      C'est bizarre, quand je pense à l'automne, je le vois flamboyant et lumineux, ensoleillé aussi
      Pas pluvieux, dans la boue et tout ça...
      Bonne soirée...;-)

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  18. Mais comme bien des gens j'ai une relation amour/haine envers cette superbe saison. Il paraît que les gens qui y sont nés la ressentent d'avantage. Je ne sais pas. Ou c'est que l'automne rappelle celui de la vie... car c'est vrai que c'est une incroyable explosion de couleurs, senteurs, occasions de promenades et plats délicieux... les baies, les noisettes, les marrons, les champignons, le gibier, le bon vin, les teintes riches et capricieuses...

    Mais je crains l'automne à chaque année...

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    1. ah! Edmée tout ce que tu rappelles de bon de cette saison!
      mmmmm tu excites mes papilles ;-))
      Avec l'âge, je savoure avec plus d'intensité tout ce que les saisons ont à nous offrir de particulier (comme je l'écris dans mon dernier billet)
      (serais-tu née en automne?)

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  19. " déguiser les arbres " , je n'avais pas pensé à ça , c'est vrai , leur donner de belles couleurs avant de les dépouiller
    Heureusement , dans le jardin , il y a un immense cèdre , rien à faire , il garde son manteau toute l'année
    Hier , durant une marche , il pleuvait des glands ! et bing , sur la tête
    Je redoute l'humidité ,mais j'essaye d'apprivoiser cette saison
    L'automne , c'est un passage .. Faut penser à mettre les bulbes en terre et pailler les fragiles plantations
    L'hiver venu , n'oublie pas d'acheter des fleurs de temps en temps pour illuminer la maison

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    1. chère Jeanne, tu le sais que j'aime écrire par métaphores... elles me parlent tellement
      Je redoute comme toi l'humidité, elle malmène mon corps ;-))
      ¨Promis, j'achèterai des bouquets colorés pour faire sourire ma maison, et je penserai à toi;-))

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  20. Tu parles si bien de l'automne! C'est un espace indispensable pour apprivoiser l'hiver. Je sais que pour certains c'est une période difficile à vivre mais pour ma part j'essaie d'en profiter au maximum : douceur de l'air, lumière du ciel, festival de couleurs et d'odeur.

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  21. Bonjour Coumarine,
    J'aime beaucoup cette saison. C'est la saison de ma Savoie moi qui vit maintenant dans le Nord de la France en bord de mer. Chaque automne je vais au Mont Noir ramasser des châtaignes. Les bruits et les odeurs des sous bois sont un rappel à l'enfance. L'automne et ses journées longues et grises aussi pour vite sortir dès qu'un rayon de soleil apparait. Alors respirer et s’enivrer à pleins poumons de la fraicheur illuminée. S'émerveiller.

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