mardi 4 décembre 2012

Noël, bientôt...


Je le pressens, je vais devoir lutter
Lutter contre la déprime qui m'envahit à chaque fin d'année... la déprime qui s'insinue en moi à l'approche des fêtes... Je reconnais son visage, sa voix éveille en moi, une tristesse qui n'a pas vraiment de nom

Il y a de vieux chagrins en moi qui autrefois sont nés durant cette période... qui ne se sont jamais effacés malgré ma volonté tenace et persévérante de ne pas les laisser colorer mes Noëls d'adulte, les Noëls de mes enfants.
J'ai toujours fait les gestes qu'il fallait avec plus ou moins de bonheur: le sapin, l'ambiance de Noël, la décoration de la maison, les vacances...tout y était,  les enfants en ont je crois, de bons souvenirs.

Mais malgré moi, malgré ma bonne volonté, les vieux chagrins d'autrefois qui se sont collés, accrochés  à Noël, reviennent colorer de déprime plus ou moins marquée ces jours qui restent étranges pour moi... entre les mille et une petites lumières joyeuses qui s'allument dans les vitrines, dans les rues de la ville, dans les maisons, et cet état d'âme qui éteint en moi toute velléité de commencer à préparer quoi que ce soit, je suis un peu paumée...

On fait quoi à Noël me disent les enfants...
Ah oui, me dis-je c'est bientôt Noël... et je commence à réfléchir sans conviction aux préparatifs de la fête qui aura lieu chez moi.
Pourtant j'aime réunir toute ma petite famille, j'aime les avoir tous autour de nous.
Il y aura des absents pourtant, certains de mes enfants vivront les fêtes en célibataires...

Mais il faut tenir le coup jusque là, alors que de plus belle, les magasins s'affolent, se mettent à clignoter de toutes parts...de plus cette ambiance artificielle jure avec l'état du monde...

C'est chaque année la même chose, dès les premiers jours de décembre, j'ai envie de me cacher sous la couette pour attendre en dormant les premiers jours de l'année nouvelle...Et m'imaginer pouvoir recommencer quelque chose de vraiment neuf!

S'il est vrai que la joie tout autour naît du centre de soi-même pour irradier au dehors, alors j'ai encore du pain sur la planche
Vivre l'instant présent, c'est aussi une bonne fois tourner la page aux vieux chagrins dépassés


NB/ J'ai lu ici un billet que j'ai bcp apprécié. Liaht dit de façon extraordinaire ce que beaucoup pensent et vivent... je vous invite à aller lire ce billet









55 commentaires:

  1. Si tu savais comme je te comprends...Noël est la saison de tous les dangers, de toutes les remises en cause, de toutes les outrances. On le sait. Certains passent à travers en vivant cela de façon joyeuse, surtout quand les enfants sont petits, mais pour la plupart des gens, de profondes résonances viennent interférer dans les paillettes, et le choc des mondes rend mal à l'aise.
    Peut-être le secret est-il de donner un sens mystique à cette fête. Et de se recentrer plus que jamais sur les choses essentielles...en oubliant tous les diktats.
    Je t'embrasse fort.

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    1. merci Célestine de redire dans des mots justes ce que j'ai voulu exprimer
      Donner un sens mystique à cette f^te: oui, oui Célestine! Piquer le gros bonhomme rouge pour qu'il explose dans sa bonhomie qui fait injure à toutes les souffrances, et retrouver l'Enfant né au milieu de nulle part, qui vient nous toucher au plus central de nous-mêmes...
      Je t'embrasse fort aussi

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  2. Evidemment, je comprends très bien cela. Tu n'es vraiment pas la seule. Je ressens la même chose, non pour noël, qui passe encore assez bien, parce que c'est la fête de la famille justement, mais pour le nouvel-an! Oh là là!!! Tout plutôt qu'un réveillon à 2 seuls et devant la télé, ce qui est souvent mon lot, tout sauf le 1er janvier, que je déteste à l'égal du 14 février - tu vois qu'on a tous ses dates honnies. Mon amie Danielle, qui ressent la même chose, sans avoir, je pense de mauvais souvenirs en particulier a géré la chose en disant "une fois que je suis sur mes rails, ça va, je n'ai plus qu'à les suivre..." Et chaque année, ça revient, c'est le moins qu'on puisse dire ! Je connais même une dame, qui s'appelle... Noëlle, la pauvre! Qui est née le 25 décembre, et qui, chaque année espère ne plus être là au prochain noël (et comme elle est jeune, naturellement, elle est encore là l'année suivante!!!)

    La pensée la plus positive, qui porte sur le "comment", c'est, il me semble, l'idée des rails, qui, forcément, te conduisent quelque part, te conduisent à l'après, où tu peux te réjouir d'avoir bien fait les choses... Et le reste, de toute façon, le monde va comme il va tous les autres jours de l'année. Et tous les jours, nous vivons dans une société abominablement matérialiste.

    Alors, on en revient à la proposition de Célestine, y mettre du mystique. Penser à la fête des Lumières, dans le judaïsme, au solstice d'hiver - après, on remontera vers la lumière, etc. etc...

    Et je sais que ta hantise, c'est le père noël (est-il une ordure?!?) pour d'autres, c'est la dinde, un animal, disent-ils, qui est le résultat d'un mariage entre un cochon et -ils ne savent- quel volatile o;)))

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    1. allez chère Pivoine, je viens de me dire qu'on passera ces jours avec le sourire: je l'ai inscrit sur mon visage, il ne me quittera pas... promis.
      Même chose pour toi??

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    2. Promis !!! On aura le sourire :) Le 24 et le 25 sûrement, mais le 31, c'est davantage un défi !

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  3. Quand les manquants prennent de plus en plus de place il faut faire bonne figure pour les présents, pas toujours facile.

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    1. S'il y a des manquants il y a de la souffrance...
      Oui faire bonne figure, les présents n'ont pas à payer ce prix là!

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  4. ahlala Noël et tout ça tout ça! je flippe aussi ;-)
    j'y pensais hier, justement, et je me disais que je devrais aller me réfugier chez une amie témoin de Jéhovah pour oublier que c'est Noël ;-)

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    1. ah!! tu as une amie témoin de J???
      c'est comment chez eux Noël... il y a peut-être qd mê^me un Père Noël?

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  5. "(...) Elle chante son désir inassouvi de Celui qu'elle ne peut nommer, et en cela je me retrouve sa soeur en humanité. Car comme elle, je le désire, sans oser me l'avouer; comme elle, je ne le nomme pas, trop abimé qu'il est sous le poids des religions qui l'ont à ce point défiguré qu'il est devenu méconnaissable, cuisiné à toutes les sauces, de préférence les plus cruelles ou les plus stupides."

    C'est toi qui a écrit ça.... le 23 mai 2011.
    "Comme elle je le désire"....
    Noël n'est-il pas la fête symbole qu'il vient ?
    que voudrais-tu fêter d'autre ?
    si ce n'est la fête du Désir, de ton désir.....

    A toi de lui donner "la couleur" qui y correspond...
    Personne n'est obligé de perpétrer les outrances païennes du temps ! En faisant la fortune des marchands du Temple !.... ....

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    1. J'en reviens pas, Alain que ce soit toi qui me rappelle un texte que j'ai écrit il y a un an et demi, et qui déjà parlait de ma quête...
      J'aime que tu me dises que Noël peut être la fête symbole qu'Il vient, qu'il est la fête du Désir, désir profond d'entrer en relation
      Je Le cherche, et Lui je peux tenter de l'accueillir durant cette période d'attente
      Je me passerai des tentations du marchand du temple...
      Merci à toi

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  6. Tu le sais je me suis engagée d'accueillir ma famille pour Noël. Certes il y a aura mes deux enfants pour m'aider. Chacun va apporter un quelque chose.

    J'étais dans l'élan et l'enthousiasme et maintenant cela me fait un peu peur.
    20 personnes.
    Le bruit, l'exubérance, la superficialité, les cadeaux, trop de cadeaux (j'ai déjà prévenu que je n'en ferais pas - plus les moyens financiers), manger, trop manger, des couples et moi seule, des enfants énervés ,fatigués, du bruit... Et puis après le calme et la maison "dévastée", me retrouver seule dans un grand lit froid sans personne avec qui dire...
    Et le lendemain, seule dans cette maison à bout de souffle, encore toute abrutie du bruit et de l'agitation de la veille.

    Et le 31 décembre ? Bouh le 31 décembre. Mon anniversaire. Et là il est ceratin je serai seule, dans une solitude effroyable. Je ne crois pas au miracle. Je n'y crois plus.
    Peut-être fuir, partir sur la côte, marcher, téléphone portable coupé, respirer les embruns, me ressourcer, méditer, lâcher-prise.
    Renaître seule au bord de l'eau, sans attendre des autres.
    Peut-être.
    Peut-etre me laisser envahir par l'inertie et rester dans ma maison à ruminer, encore et encore.

    Heureusement il y aura le 1er janvier. Ouf, le 1er Janvier.

    Tous les 1er janviers j'ai l'impression que la Vie recommence après cette période difficile de fin d'année. Je guette l'allongement du jour, je guette le 1er chant matinal de la grive, je guette le renflement des bourgeons, la première fleur d'ajoncs, les crocus qui percent dans l'herbe... Et je m'en réjouis...Oui.. Vivement le 1er Janvier !

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    1. Ton anniversaire tombe en effet un drôle de jour chère Suzame et je comprends ta peur de la désolation
      Tu devras une fois encore passer le cap toute seule.
      Par contre à Noël, même si ce sera fatigant, tu donneras de toi-m^me et tu recevras à la mesure, j'en suis sûre... tu auras une belle journée, je te le souhaite
      Puis nous guetterons les premiers frémissements du printemps, d'accord?

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    2. Toi en Belgique, moi en Bretagne, nous guetterons et nous écrirons nos émotions.

      Bises Coumarine.

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    3. oui Suzame.. n'hésite pas à m'écrire aussi;-))

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  7. Toi aussi...
    Chaque année à l'approche de Noël la colère m'envahit. Chaque année je me creuse la tête pour trouver comment y échapper.
    Chaque année je me dis que ce sera la dernière fois.
    Et chaque année je me retrouve quand même à officier même si le service est de plus en plus restreint.
    J'ai encore un petit garçon qui s'impatiente de cette période.
    pourtant cette année j'ai pris une grande décision.
    Je ne ferai pas de sapin et nous ne mangerons aucun de ces mets dictés par l'obligation.
    A la place du sapin j'ai imaginé un arbre mort recouvert de neige auquel je vais accrocher (je ne sais pas encore de quelle façon) "des morceaux du monde" où Noêl ne veut rien dire parce qu'il est un jour de misère et de souffrance comme un autre.

    Je sais ça peut paraître morbide, mais ça se veut éducatif et empathique.
    Notre repas sera simple et je veux simplement savourer la chance d'être en vie, avec les miens et en relative sécurité.
    Quand aux cadeaux, j'y réfléchi encore... du "fait maison" et/ou des livres me parait une bonne idée... mais c'est surtout avec petit dernier que ça va coincer... Pour autant je pense que son jeune âge est l'idéal pour dévier de cette habitude ecoeurante de surconsommation programmée et orchestrée!
    En plus cette année, deux des membres de ma famille seront absent, à l'autre bout du monde, dans un pays où la souffrance et la misère n'est pas en reste.

    Bon courage à toi pour transcender à ta façon cette parodie annuelle. ;)

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    1. Cela ne m'étonne pas ta façon originale et authentique de fêter Noël Julie... ça te ressemble
      Bien sûr tu as encore un petit, et sans doute il attend la même féerie que celle q'ont vécue ses frères et soeurs avant lui...
      On y arrivera, on dépassera le cap avec courage, et authenticité...

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  8. J'ai l'impression que nous sommes nombreux à penser la même chose. Je suis totalement angoissée à l 'approche des fêtes, je déteste ce mois de décembre et je voudrais pouvoir hiberner jusqu'au début janvier. Et quand un de mes enfants m'en parle, je rentre dans ma coquille et réponds: on a le temps, pas envie d'y penser, juste envie d'oublier Noël, le nouvel an et tout ce qui se passe avant!
    Alors Bon courage à toi !

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    1. oh la la, Cassy, je fais exactement comme toi
      Quand un des enfants me presse pour savoir ce qu'on fait et comment on le fera, je rentre dans ma coquille disant on a bien le temps
      J'y penserai deux ou trois jours avant, pas plus!!!
      Et donc bon courage à toi aussi!!

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  9. Jusqu'à l'année dernière, j'étais un peu dans cet état d'esprit, même si ce n'était certainement pas pour les mêmes raisons que toi. Plus les lumières clignotaient dans les rues et plus j'avais envie de me calfeutrer chez moi. D'ailleurs nous n'avions installé le sapin que le 23 décembre, et encore, pour faire plaisir à Théo.
    Cette année, sans vraiment savoir pourquoi, je me sens mieux vis-à-vis de noël. j'ai moins de colère, moins de peur.
    Je ne supporte toujours pas la débauche d'argent faite pour l'occasion alors qu'il y a tant de miséreux à nos porte !!! Mais dans ma maisonnée, le sapin clignote déjà depuis quelques jours et les guirlandes parcours les murs de la cuisine. j'écoute même des standards de Jazz de noël et ça me fait du bien.
    Je sais que j'aurais tous mes enfants (si tout se passe bien) juste après noël et ça me remplie de joie.
    Mais oui, cela irradie de moi, tu as raison, sans vraiment savoir ce qui a fait la différence, bel et bien, je la sens.
    Courage pour les jours à venir ! Accroche-toi à l'idée qu'il y aura tout de même de beaux moments pleins de tendresse.

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    1. Je pense que tu as fait un fameux chemin de "joie" (sérénité?, paix intérieure?) depuis quelques mois...
      Même dans tes billets douloureux, cette "joie" irradie le plus souvent
      Et en même temps tu restes fidèle aux options de vie que tu as choisies
      C'est le plus important, vraiment!

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  10. "... de plus cette ambiance artificielle jure avec l'état du monde"
    Il me reste juste à plonger en moi là où la joie réside l'année durant et garder allumer la bougie qui scintille en nous.
    Cette petite lumière vraie rend l'ambiance vraie et peut-être que pleins de petites lumières allumées peuvent changer l'état du monde... C'est ce à quoi je m'accroche. Maty

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    1. Merci Maty pour ton commentaire
      Quelle bonne idée d'allumer la petite lumière au plus profond de nous...
      Oui je veux y croire aussi, cela peut changer l'état du monde...

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  11. Moi j'aime beaucoup la fête de Noël.J'ai toujours aimé. Les préparatifs, la décoration, le sapin, la crèche, la messe de minuit ,les cadeaux ,un bon repas de fête j'adore et je ne me sens pas du tout honteuse ou coupable de fêter Noël festivement alors que d'autres sont dans la misère.




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    1. oui Charlotte, il y a en toi une petite fille qui n'a pas cessé de grandir, ceci dit sans rien de négatif, au contraire ;-))

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  12. C'est bizarre , nous sommes nombreux à redouter cette période là
    Depuis quelques années , je lutte , j'ai quelques stratégies
    je fuis les grandes surfaces , juste une virée au marché de Noël , on y chante avec la troupe , on cause , on rigole , un coup de vin chaud , ça s'est bien
    et la déco , pas trop , sobre , ambiance douce près de la cheminée
    et le reste , le réveillon à 25 une année sur deux , bouh !!! c'est trop
    Tu vas savoir vivre ça sereinement Coumarine , piétiner les vieux souvenirs , le gros bonhomme rouge tu le fuis , et une fois passé , hop , on enlève tout , tu habilles ta maison de blanc , c'est janvier et surtout pense à acheter des fleurs , faut fleurir en Janvier , t'y penses hein ?
    Ma fille a aimé le beau marché de Noël à Bruxelles , sous la neige

    je t'embrasse Coumarine

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    1. aha tiens Jeanne, j'aime bcp ton idée de fleurir dès janvier
      Et pourquoi pas dès maintenant?;-))

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  13. Faute aux "horaires de travail, aux kms nous séparant, aux belles-filles qui veulent faire Noël chez elles, etc.", nous n'avons jamais fêté et ne fêterons pas encore cette année Noël le jour de Noël, mais il sera décalé, soit une semaine avant, soit une semaine après, ou même plus, nous en avons l'habitude, sachant que l'important est de se retrouver tous ensemble, que ce soit avant ou après, peu importe finalement. C'est vrai que j'ai eu des coups de cafard à cause de cela à une époque, et puis cela m'a passé. J'ai appris ces dernières années à relativiser beaucoup de choses...
    Bonne soirée, Coumarine. Bises du soir.

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    1. nous ne nous retrouvons pas non plus le jour de Noël
      Mais le 23 qui est un dimanche
      C'est la part de la fête que je préfère
      pour le reste, je me calfeutre chez moi. Mais il est vrai que je n'aime pas le foule, je suis un peu agoraphobe il faut croire ;-))

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  14. Bonjour Coumarine
    Je te ressemble. Je sais que je te ressemble. Énormément. Mais parfois, après la lecture de certains billets, je le ressens encore plus fort. Je suis certaine que je pourrai écrire ce billet dans quelques années. Exactement le même.
    Là mes enfants sont petits, je joue le jeu, achète les cadeaux...
    Je n'aime pas Noël. Je fête Noël pour mes lutins.

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    1. oui Valérie, malgré l'âge qui nous sépare, je sais aussi que nous nous ressemblons énormément!
      Jouer le jeu pour les lutins, c'est ce que j'ai fait pendant des années...
      Mais c'est là je crois un grand signe d'amour, non? D’autant plus grand qu'il est difficile...

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  15. Tout pareil !
    Je n'aime pas les fêtes de fin d'année, la fausse ambiance de joie et de bonheur.
    Je n'aime pas les maisons qui clignotent de partout, le mauvais goût des décorations extérieures de nos voisins, l'ambiance Las Vegas dès que le soir tombe... je n'aime tous ces Pères Noël qui se hissent péniblement sur les façades de novembre au 6 janvier (à moins qu'ils ne descendent des façades ?).
    Il y a quelques années, alors que nos enfants étaient étudiants, à Reims, 2 mannequins de chiffon sont restés accrochés des semaines aux fils électriques dans leur rue... un coup de vent les avait délogés ... l'un d'eux était décapité. Sinistre !
    Bref, je n'aime ni Noël ni le 1e janvier ni la stupide obligation de consommer alors que j'ai vécu en Afrique, là où... Mais c'est le premier Noël d'un de nos petits-enfants... Il faudra que je m'accroche un sourire !
    Je t'embrasse, chère Coumarine.

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    1. ah oui, bien sûr, quand on a vécu en Afrique, on n'oublie pas...
      Ton épisodes des Pères Noëls qui se hissent sur les façades, m'a fait rire jaune... comment peut-on se livrer à cette mascarade... à ce jeu ridicule
      Bon peut-être ne suis-je plus capable de rire?

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    2. C'est navrant, oui...
      Il neige ici et dru ! Belle journée, Coumarine, je vais rester à la maison...

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  16. Etonnant comme Noël reste ce qu'il fut dans notre enfance! Pour ma part, je n'arrive pas à quitter cette impression de joie enfantine à la vue des lumières et des décorations...pourtant cette année je serai presque seule car mes enfants ne feront que passer. Ma fille va voir son père gravement malade en Corse et mon fils passe Noël cette année dans la famille de sa femme. J'ai choisi des cadeaux pour chacun et fuirai les magasins trop pleins de rien

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    1. ou! fuir les magasins remplis de riens, jusqu'à la nausée...
      Tu as raison l'enfance garde son impression de ce qu'on y a vécu, sans doute pour toujours...

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  17. Je fais partie du club. Bien des mauvais souvenirs à Noël font que j'attends que ça passe. Jamais ce ne fut gai. Jamais ce ne fut léger. OU alors si, dans l'enfance, la petite enfance, et puis repris à tout jamais.

    Nous sommes donc nombreux et nombreuses... et heureusement... ça ne dure pas trop longtemps!

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  18. Les fêtes de Noël m'angoissent toujours. Et cette année aussi, un peu moins peut-être.

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  19. Et bien, moi, j'attends le mois de décembre avec impatience, détestant novembre..
    J'attends, comme un enfant les illuminations des rues, les décos des maisons qui mettent de la lumière dans le gris des jours trop courts...

    Par contre, ayant 3 petits enfants, nés entre le 16 décembre et le 26 janvier, il y a une profusion de cadeaux à en être écoeurés (même famille les petits enfants, cadeaux des parents, grands-parents, oncles, tantes)...Ce ne serait que de moi, je fêterai leurs annifs en mars ou avril..mais, va donc faire comprendre ça à des petits...
    Mes 2 fils se font un devoir de venir à Noel (un de mes fils sera seul, comme depuis 4 ans, sa copine voulant fêter Noel avec sa famille¨et ses neveux)..Qui a dit que les belles-filles décidaient toujours ? Pour l'instant, il n'y a pas de bébés..Après, je suppose que je ne le verrai plus le jour de Noel..
    Je (nous) ne le vois que 3 fois environ dans l'année, alors, je tiens à ces moments-là...
    Noël est rattaché à nos souvenirs d'enfance...C'était un des rares moments de répit dans notre vie d'enfants à l'enfance difficile...
    Par contre, je déteste le jour de l'an..Nous le fêtons rarement, et si, par hasard, nous le fêtons, ça tourne mal, comme ça a toujours mal fini dans ma jeunesse..On reproduit inconsciemment notre enfance...

    Et pis, le sapin, c'est sacré, mes enfants le veulent le plus gros possible..Quand je suis tombée malade, il y a 8 ans, mon fils était allé en acheter un énorme, que les boules ne suffisaient pas à le garnir..Ca aussi, ça met du bonheur dans la maison..Ce sont peut-être des plaisirs artificiels, mais, tant pis, on essaie d'être heureux, peut-être le suis-je réellement..Ce qui me manque, c'est la vraie messe de minuit, pas celle à 21h..Les enfants ne veulent pas y aller..

    Bon, là, je m'en vais voir si je trouve les 2 cadeaux de ma petite fille...C'est précis comme une ligne droite..Je n'aime pas aller dans les grandes surfaces...J'y vais donc à reculons...Mais, quand faut y'aller, faut y'aller..
    Je suis bien la juliette03 qui a écrit un peu dans tes ateliers..J'y suis allée faire un tour et ai retrouvé mes articles..Une drôlement bonne idée que tu as eu là...
    Je te l'ai peut-être d'ailleurs déjà dit..Je ne sais plus..
    Bon week-end...

    S'il y avait de la neige pour Noël, ce serait encore plus beau....mais, attention, point trop sur les routes, il y a 2 ans, ma fille a failli ne pas arriver chez elle...6km...Impossible de grimper la côte..

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  20. Cette année nous serons réunis avec les enfants et nos deux petites filles, alors, pour moi c'est l'essentiel.

    J'ai la nostalgie cependant des Noël d'antan : maman faisait les gaufres, les hommes jouaient aux cartes jusque l'heure de la messe au village ; ensuite, au retour, nous découvrions nos cadeaux (tout petits à l'époque mais tout aussi importants à nos yeux) et nous partagions un bon repas jusque tard dans la nuit (enfin pour les adultes).
    Maintenant, ce n'est plus la même chaleur et je pense à ceux qui n'auront pas comme moi la joie d'avoir ma petite famille, à ceux qui dorment dans la rue, à ceux qui sont seuls, dans le désarroi, dans la peine.
    CE N'EST PAS QU'UN JOYEUX NOEL !
    et tout n'est devenu que "commercial" et à "paillettes" (qu'on ne nous parle pas d'économie d'énergie avec toute cette débauche de lumière et comme d'autres l'ont dit, des décorations pas toujours de bon goût !

    Encore quelques semaines à attendre pour retrouver la sérénité ;
    je t'embrasse Coumarine

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  21. Au pays des contes
    le sapin est roi
    ce n’est pas une question de foi
    mais du genre la loi
    sur la paille il y a la ponte
    où l’enfançon crèche
    pourtant il y en a dans la déche
    qui ne savent de quoi sera fait
    dans ce monde si imparfait
    la nuit consacrée aux excès
    le monde en excès de vitesse
    mais pas encore de tristesse
    voit pour la trêve des confiseurs
    refroidir certaines ardeurs
    on s’enflamme mais pas pour le sapin
    on laisse parler son cœur
    pour offrir des cadeaux
    les nouveautés font fureur
    on agite les drapeaux
    et si l’étoile file au firmament
    les boules pendent des amants
    aux pieds les chaussons attendent
    les petits corps se tendent
    les jouets seront il là
    pour couronner la veillée
    et que va devenir la cheminée
    si elle est ramonée
    par un barbu ventripotent
    mais aussi omnipotent
    prêt à exaucer les vœux
    et faire des gens heureux
    pour une seule nuit peut être

    Bonjour Ariaga ces périodes de fêtes ce n'est pas évident pour certains, j'en suis, entre nostalgie et souvenirs
    mais l'essentiel c'est de penser aux autres et de leur manifester un peu d'attention, on a du mal à se partager
    dans un monde vibrionnant , c'est ainsi

    un petit texte écrit à la demande d'un ami pour agrémenter les vitrines des commerçants de la belle cité gersoise de Lectoure, Eluctari...
    j'ai pensé que c'était de circonstance

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  22. J'ai souhaité aller voir si la Magie de Noël avait encore un peu de prise sur moi. Hier je me suis rendue dans la grande ville d'à côté ou se tient en ce moment, un marché de Noël "classique" avec petits chalets, marchands de gaufres, de tartiflettes, de vin chaud and co... et sur une autre place un marché d'artisans de la région.

    La première fois que ces marchés sont apparus j'ai aimé. Oui j'ai aimé y baguenauder... sans rien acheter. Juste me laisser imprégner de l'ambiance.

    Cette année. Boh... cela ne m'a rien fait. J'étais avec ma fille. Nous avons passé un bon moment de flânerie.. Mais Boh... nous sommes rentrées un peu désabusées par tout cet étalage de pseudo-joie, de pseudo-magie, de pseudo-rêve.

    Noël, Noël, récupéré par les marchands... Boh... cela ne me convient pas.

    J'ai aimé pourtant, j'ai aimé cette période, cette ambiance.. Je deviens sans doute sauvage. Cela doit être ça.

    Je préfère aller courir avec les loups.
    ___

    Coum' je te souhaite un bon début de semaine.

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  23. merci encore aux derniers commentateurs...
    Oui il y a de l'artificiel, des paillettes et du bling bling
    Mais j'ai réfléchi: je peux habiller mon coeur, pour vivre dans l’authenticité et la simplicité les jours de fête qui nous attendent...
    Simplifier par exemple les cadeaux, en misant sur la chaleur des rencontres familiales et autres...
    Qu'en pensez-vous?

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    1. Habiller son coeur... oui... tu sauras le faire.
      Je te souhaite que les tiens sachent aussi habilleur leur coeur.

      Cela fait plusieurs années que j'essaie de faire un Noël autrement... Mais je n'y arrive pas.
      Tu vois j'ai proposé Noël à la maison, je le voulais simple.. Mais ma fille qui n'a pas fêté Noël en famille depuis deux ans s'est tellement enthousiasmé pour le projet... que... que... elle m'a envahie par toutes ses propositions... et puis ma soeur.. et puis... et puis...

      Je sais qu'il y aura encore de trop, beaucoup de trop...

      En fait, il faudrait que je "coupe" pour pouvoir vivre une soirée dans l'authenticité et la simplicité comme tu le dis si bien.

      Je te souhaite de pouvoir vivre cette authenticité et cette simplicité.

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    2. voilà c'est ça! la surenchère que "par amour" on ne peut faire qu'accepter...
      Comme si faire simple, c'était dévaluer une fête, la rendre rikiki
      De là la surenchère... Difficile à résister à cela, sans être pris(e) pour un rabat joie ou un(e) radin(e)
      Je forme pour toi le même voeu!

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  24. C'est un moment où on se rend mieux compte de ce que le royaume de la consommation et la loi de l'argent a fait de nos rêves. Le merveilleux a pris un aspect commercial navrant, mais en réalité, personne n'est obligé de participer. Il faut juste oser et simplement prendre un temps pour se ressourcer profondément. C'est ce que je vais faire. Quelques jours de vacances et un peu d'espérance. juste, un diner aux chandelles pour fêter les petites lumières intimes, plutôt que les grandes illuminations collectives.
    Bonnes fêtes quand même :)

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    1. bonjour Miette
      Du temps pour se ressourcer profondément...
      Oui ça me tente énormément ça...
      Mais partir aurait l'air de fuir...
      Ah que c'est difficile!!

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  25. Pas facile. Il y a les enfants, leur faire plaisir, leur faire garder un peu de magie, un peu de joie, et puis il y a le stress inséparable de cette période, trouver des menus, cuisiner, trouver des cadeaux... Et même en essayant de faire simple, c'est pas facile...

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    1. être dans une VRAIE présence aux enfants et aux petits,non ce n'est pas si facile
      Cela me fait un peu peur je reconnais
      Je ne suis pas encore assez bien pour affronter tout ça...

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  26. j'avoue que j'angoisse un peu pour les préparatifs de ce Noël et de tout ce qu'il comporte d'artificiel mais je suis si heureuse de recevoir mes enfants et mes deux petites filles, la première fois pour la petite et depuis longtemps pour la plus grande ; les autres années, c'était moins intimiste, alors être ensemble, c'est tout ce qui m'importe, Noël ou pas.

    Bisous COUMARINE, j'espère que tu vas aussi bien que possible.

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    1. merci chère loulotte pour ta présence fidèle, ça me touche très fort...

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  27. Bonsoir Coumarine.
    J'ai également des réminiscences des Noël d'autrefois. Ma mère entretenait à merveille l'ambiance magique des fins d'année. Ce sont des souvenirs chauds, de bons souvenirs. Moi, j'ai décidé, depuis que mes enfants ne sont plus des enfants, de ne pas fréquenter les commerces de grande distribution (ni les autres) pendant cette période, les endroits où la foule s'agglutine.
    Je choisis de faire en quelque sorte le vide pour accueillir le temps: le temps qu'il fait, le temps qui passe, le temps des rencontres, le temps à offrir, à m'offrir. Savourer le temps.
    Je t'invite à le savourer quelques heures avec moi.
    Andromaque

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    1. j'aime bcp ce que tu dis, Andromaque
      Oui savourer quelques heures avec toi....on en parle par mail, dac?

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  28. Bonjour,
    C'est après beaucoup d'hésitations,et après la lecture de quelques commentaires que je risque d'en poser un.je ne suis que passant, loin du cercle d'amis et d'amies. Mais j'ai été touché par le post de Noël qui décrit ce que j'ai été longtemps.
    Puis un beau jour, j'ai associé mes sentiments à ceux de ma mère, de sa mère pour qui Noël représentait un décès. Depuis ce jour, ma vision de Noël s'est changée.
    J'ai retrouvé le symbole qu'il représente, un naissance mystérieuse, un univers où tout devient possible, où l'on sort de l'obscurité. J'ai retrouvé une vision d'enfant pour ces promesses que l'évènement représente.
    Mais en tant que père, je n'ai pas porté, les peines de la lignée des mères où bien souvent vivent encore des deuils profonds.
    je vous souhaite ce regard neuf sur cette fête proche qui n'a dans l'humanité encore jamais existé.
    Cordialement
    Ale

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    1. Merci Ale, passant qui comme tout le monde ici, amis ou inconnus sont les bienvenus...
      Votre commentaire ici ma touche, me parle
      Pour moi aussi Noel représente ce dont vous parlez:
      "un naissance mystérieuse, un univers où tout devient possible, où l'on sort de l'obscurité."
      Mais en parlant comme ça on va tellement à l'inverse du discours ambiant: on est regardé presque comme une simple d'esprit quand on ose parler de cette façon
      Or c'est j'en suis sûre ce que chacun au fond de son coeur espère "un univers où tout devient possible, où l'on sort de l'obscurité
      Merci vraiment énormément

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