dimanche 18 novembre 2012

Infuser davantage...

On n'en finit pas d'être un homme (une femme)
Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage

Henri Michaux

J'ai beau avoir l'âge que j'ai (une presque vieille!) je sais que je n'aurai jamais fini de "grandir", d'apprendre, de faire mon chemin de femme, dans la fermeté d'oser dire mes opinions, d’oser me montrer conforme à qui je suis, dans l'écoute, le respect et la tendresse pour celui/celle qui est en face de moi. Et dans plein d'autres choses encore ;-))

Je n'ai pas fini d'apprendre, de chercher mes chemins de Vie, avec, par et pour les autres...et pour moi bien sûr, l'un ne va pas sans l'autre

Il m'arrive parfois de me surprendre en flagrant délit de recherche d'ego, par exemple sur ce blog... est-ce "normal" pour qui affirme être en recherche "spirituelle", comme je l'ai affirmé sur mes billets précédents?

Il suffit que je me sente en panne d'inspiration, et je n'écris rien... parce que je veux que mes billets soient bons, bien écrits, dignes de... moi!
Alors je préfère me taire que de risquer d'être nulle, ou simplement banale...

Et je me tais en effet, je ne fais pas l'effort de sortir de mon marasme. Or plus je ferme les portes de mon être intérieur, plus je m'enfonce dans la panne sèche et plus j'ai de la peine à en sortir. L'écriture en recherche d'intériorité, ici ou ailleurs, me nourrit. Quand je n'écris plus ou beaucoup moins, je rapetisse, c'est l'impression que j'ai en tous cas...

Mon accident de santé m'a appris une chose et c'est clair en moi: chaque jour que je vis est un cadeau! Si je ne vis pas ce jour, si je me perds dans des chemins secondaires, superficiels, c'est un jour définitivement passé, terminé! Gâché...
L'accident de santé m'a confronté aussi avec cette vérité valable pour tous: je peux mourir demain. Il y a une épée de Damoclès qui plane sur ma tête...
Je sais que je n'ai pas d'instant à perdre dans d'inutiles petits soucis qui n'en valent pas la peine. Le temps, avec ou sans maladie, est compté. Il est compté pour chacun d'entre nous. La différence avec le passé pour moi, c'est que aujourd'hui je le sais, je le vis dans mes tripes, cette vérité ne sort à aucun moment de ma tête
Et loin de me faire peur, cela me stimule...

Cela ne sert à rien de désespérer de n'avoir jamais fini de devenir un homme ou une femme dit Michaux: et il a cette petite phrase que j'adore: faites infuser davantage. C'est ce qu'il faut faire évidemment pour avoir un bon thé... bien infuser, le temps qu'il faut

J'ai encore beaucoup de choses à apprendre et j'en suis heureuse. C'est ce qui me donne une vie passionnante et riche, et  non pas un ersatz de quelque chose qui ressemble à un ver de terre de vie

54 commentaires:

  1. Ne pas gâcher chaque journée qui nous offerte , tenter de saisir l'essentiel , même quand le chemin est sinueux
    Si tu savais combien tout cela me parle aussi Coumarine
    Autour de moi , beaucoup de personnes proches traversent des moments très durs , et je vois surtout en eux une volonté énorme de ne pas sa laisser gagner par le pire
    Y'a pas d'âge pour cela , une flamme qui se ravive , et un sentiment de ne pas passer à côté du meilleur
    C'est vrai , nous aspirons tous à écrire des textes forts , qui touchent , évidemment ..
    Osons aussi les mots spontanés , ceux qui portent , ceux qui nous ramènent à l'essentiel
    Ne pas gâcher , j'aime cette idée , quoiqu'il advienne
    je suis heureuse de te lire Coumarine , si positive

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    1. Jeanne, ma Jeanne, toi tu es aussi une boule de chaleur positive, envers et contre tout!
      Accompagner des personnes proches en situation douloureuse, ce n'est pas évident, il faut pour cela garder courage, garder la flamme de la vie bien allumée au fond de soi
      Merci Jeanne pour tes mots d'amitié

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  2. Je voudrais te faire part de ces quelques phrases lumineuse de André Comte-Sponville, que j'ai découvert grâce à Zenondelle:

    "Le bonheur dépend d'une disposition intérieure. Laquelle ? Celle que les Anciens appelaient la sagesse, qu'on pourrait appeler, plus simplement, la sérénité, ou, encore mieux, l'amour de la vie. Je dis bien de la vie, heureuse ou malheureuse, et pas du bonheur ! Aimer le bonheur, c'est à la portée de n'importe qui. Mais si c'est le bonheur que vous aimez, vous ne serez content de vivre que lorsque vous êtes heureux, et vous le serez alors d'autant moins que vous aurez peur de ne plus l'être ! Si au contraire c'est la vie que vous aimez, vous avez une excellente raison de vivre, même lorsque le bonheur n'est pas là, et de lutter !"

    Je pense que nous sommes de la même trempe, celle des amoureux de la vie, je le ressens dans tous tes mots comme je le ressens dans toutes mes fibres. Ton billet était tout sauf nul. C'était une belle leçon de dimanche soir, quand on recentre ses forces pour la semaine. Juste merci. :)

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    1. ah! Célestine la fidèle...
      Merci pour ces mots riches en humanité de A. Comte-Sponville...
      cette différence entre le bonheur (qu'il est facile d'aimer) et la vie (bcp moins évident) me semble très lumineuse

      Il y a un concept que je ne rejoins pas vraiment: c'est celui de la lutte quand "ça" va mal. Lutter, c'est lutter contre , au lieu d'entrer pleinement dans la vie avec ses zones d'ombre et de douleur, l'apprivoiser, la faire sienne...
      Je crois que j'en ferai un billet, pour exprimer comment je vois les choses
      Bonne journée chère Célestine...

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  3. Cette phrase "je sais que je n'aurai jamais fini de "grandir"" ferait un bel incipit. Me la prêtez-vous ? Sinon, comme le disait le poète Machado, "le chemin se fait en marchant" et parfois la marche est douloureuse, parfois agile...

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    1. Bien sûr que je vous la prête cette phrase!
      Je serai curieuse de lire ce que vous en faites
      (on pourrait, en consultant ses classiques et autres... trouver un bon nombre d'aphorismes qui se rejoignent. Celui-ci m'a plu à cause (ou grâce à) "infusez davantage".
      Il est vrai que je suis une buveuse de thé...;-))

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    2. Merci. Je vous enverrai le texte. GB

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  4. Je me demande si ce Monsieur Michaux est un grand buveur de thé : avec le prolongement de l'infusion vient l'amertume...
    Comment, hors sujet ?

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    1. Monsieur Michaux est un buveur de thé, en effet
      Et secondairement;-)) un grand poète
      En plus, cher Walrus tu as raison, trop infuser amène l'amertume de la boisson... comme quoi rien ne vaut le juste milieu, comme disait mon grand père;-))

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  5. J"aime beaucoup ce billet.
    Il est important de savoir que l'on n'est pas immortel pour cueillir le jour présent. Oui.
    Et se réjouir d'être là.

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    1. oui val, c'est ça!
      cueillir le jour même et surtout s'il est difficile, et Dieu sait s'il l'est pour toi en ce moment
      Je t'embrasse affectueusement, en te souhaitant une journée où tu peux te réjouir d'être là...
      Je pense bcp à toi, tu sais

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  6. J'aime beaucoup ce billet... Je suis persuadée que le jour où l'on cesse de vouloir grandir, où l'on se persuade de n'avoir plus rien à apprendre, ce jour-là on vieillit si vite que la fin est proche, au propre ou au figuré !

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    1. Et pourtant, il y a des gens comme ça, qui s'imaginent tout savoir, qu'ils n'ont plus rien à apprendre, qui ne supportent pas qu'on leur disent une autre façon de voir les choses...

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  7. Les choses à connaître et à apprendre…
    Cela me fait penser au Petit Prince, dans le dialogue avec le renard :
    "je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître."
    Et d'une certaine manière, le renard répond un peu comme dans la citation, à propos de l'apprivoisement ( et celui de soi-même en particulier)
    il faut laisser infuser…
    C'est sans doute pour cela que notre héros restera pour toujours un enfant, quel que soit son âge…

    -------

    J'aime beaucoup quand tu écris « comme ça »…

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    1. Cher Alain,
      J'ose le dire, c'est toi qui m'as redonné l'élan pour continuer à écrire, j'étais bien près d'arrêter, peut-être définitivement
      Mais tu sais que ce blog est important pour moi et que j'allais me faire du tort en ne l'alimentant plus.
      J'ai pourtant bien conscience que les sujets que j'aborde sont plus difficiles d'accès qu'avant...et sans doute plus rébarbatifs
      Mais ce sont ceux qui m'intéressent en ce moment, je peux donc me donner simplement la permission de les aborder
      J'aime beaucoup le rappel que tu fais du petit prince, pressé de faire ses expériences. Et le renard qui l’oblige à l'apprivoiser, avec le temps qu'il faut pour ça...
      Merci à toi...

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  8. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  9. Excuse-moi, j'avais fait une erreur d'orthographe... un raccourci comme j'en fais souvent : le début d'un mot et la fin du suivant liés...


    J'aime beaucoup cette pensée de Michaux. Je l'avais notée dans mon "carnet à mots"... J'aime Michaux, pas tout, mais beaucoup.

    Et cette phrase de Coumarine, j'aime aussi : "Quand je n'écris plus ou beaucoup moins, je rapetisse, c'est l'impression que j'ai en tous cas..." je vais la noter aussi car elle me paraît si juste qu'elle ne doit pas tomber dans l'oubli.

    Bises, Coumarine ! Tes notes sont toujours très intéressantes. Merci !


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    1. Je te rejoins Agnès... je n'ai pas tout de Michaux. J'aime le bon...;-))
      Je pense que pour toi et tous ceux qui écrivent, cette phrase doit parler, on a tous expérimenté cela...
      A bientôt, Agnès

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  10. J'avais écrit un long commentaire que je viens d'effacer malencontreusement, promis, je reviens poser quelques mots ... plus tard

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    1. ohhh, dommage... j'aime tes mots
      N'oublie pas (mais je sais c'est embêtant de perdre un long commentaire ;-((

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    2. cela arrive parfois et c'est rageant - il faut auparavant l'écrire dans un TTX puis faire un copier-coller.. finies les mauvaises surprises ..
      Bonne soirée, Coum et à tous ici

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  11. J'ai entendu deux chansons en te lisant celle de Nicole Croisille "être une femme" et une autre de Michel Sardou "Femmes des années 80"!
    J'ai aussi pensé à Simone de Beauvoir avec sa phrase :" On ne naît pas femme, on le devient"
    L'idée d'infuser me fait penser à "faire trempette" !
    En fait devenir ou être ce que l'on est n'impliquerait-il pas qu'il ne faut pas avoir peur... qu'il faut savoir se mouiller?...
    Il n'y a rien de plus passionnant que la vie...

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    1. Passionnant oui, cette vie qui nous en fait voir parfois de toutes les couleurs...
      Etre capable de se mouiller, parfois je ne le fais pas... trop fatigant!
      oups, c'est l'âge;-))

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  12. Ton billet me parle beaucoup, et pourtant je ne trouve pas les mots pour m'exprimer !
    Alors je vais laisser infuser :-)

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    1. merci de prendre la peine de venir me dire que ce billet te parle...
      bonne "infusion";-))

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  13. J'aime beaucoup cette belle écriture... comme je m'y retrouve "J'ai encore beaucoup de choses à apprendre et j'en suis heureuse. C'est ce qui me donne une vie passionnante et riche, et non pas un ersatz de quelque chose qui ressemble à un ver de terre de vie" ça me va bien..Merci de tout coeur.
    J'Anne

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    1. Bienvenue J'Anne dans ce modeste espace de réflexion..
      Merci aussi pour ton commentaire encourageant...
      A bientôt peut-être

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  14. J'aime cette exhortation à infuser davantage.

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    1. c'est tout un art, mab... car il ne faut pas TROP laisser infuser, comme le rappelle Walrus...!

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  15. Oh! Que j'aime cette phrase de Michaux. Ne rien lâcher, persévérer. Il y a toujours une bonne raison de continuer à essayer d'être.

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    1. parfois on a envie de tout laisser tomber...
      mais heureusement il y a le lendemain et les choses se redressent...;-)

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  16. Vivre l'instant présent, être dans l'instant présent et le savourer le mieux possible, c'est ce que je m'applique à faire depuis quelques temps. Ce n'est pas toujours évident, mais cette façon de penser, à force de la pratiquer, commence à venir naturellement. Et lorsqu'on vit dans le moment présent, on est apte à apprendre, à saisir ce qui se présente, parce qu'en effet, on ne cesse jamais de grandir, il y a tellement de choses à découvrir encore !
    Belle journée à toi, Coumarine. Je t'embrasse.

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    1. j'aime aussi être un peu ds l'avenir, un avenir proche: me réjouir des projets futurs, cela m'aide à les mener à bien ;-)

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  17. Coum' .. l'humeur va et vient. des textes comme celui-là, relis-les (et moi de même !!). Ils font un bien fou !
    Juste un petit mot au passage pour te dire qu'à CAUSE de toi (oui oui, j'ai bien écrit "à cause de") .. je vais chercher dès ce soir quel ouvrage j'ai pu lire d'Henri Michaux que j'ai allègrement confondu avec René Crevel (dont j'ai détesté l'ouvrage "Mon corps et moi") .. impossible de me souvenir de quelque texte que ce soit de cet auteur .. j'ai la mémoire qui flanche ...
    J'aime ton regard de femme qui a qq années de plus que moi, malgré tes doutes, tes peurs ou tes colères, du haut de ta plume, je te trouve de plus en plus belle !

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    1. Bonjour Miss Line
      Tu sais, Henri Michaux n'est certes pas mon écrivain favori!Il fait partie de la série des Oulipiens, qui s'amusaient à écrire à partir d'une consigne...Comme Georges Perec aussi (par exemple)

      Merci pour "mon regard de femme"...je n'ai jamais l'impression au départ que mes petites paroles vont intéresser qui que ce soit... et oui! cela semble le cas... ;-))

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  18. La maladie, l'accident, le deuil changent le regard, ouvrent à l'essentiel, oui, tu as raison. Chaque jour comme un cadeau, c'est le merveilleux début de "Oh les beaux jours" de Beckett auquel je pense souvent : "Encore une journée divine" dit Winnie.
    Merci, Coumarine, pour cette belle citation de Michaux. J'en prends note, et pas seulement parce que je suis une buveuse de thé. Bonne soirée !

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    1. "Encore une journée divine" dit Winnie.
      J'y penserai quand les jours seront plus sombres...
      Merci Tania...

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  19. Diantrement fortes et saisissantes comme affirmations
    je suis bien d'accord on s'égare vite sur des chemins inutiles mais sans tirer de bord le marin n'avance pas, les directissimes sont rares et couteuses en effort et la vie n'est pas gaussienne quoiqu'on s'en gausse !
    Pourtant il suffit que se réactivent parfois des mécanismes qu'on n'a pas su assez et complétement inhiber pour que repartent des séquences incontrôlables et souvent sans intérêt ou de peu de sens, se battre pour des principes en toutes circonstances est il utile et qu'est ce que cela nous apporte ? J'en ai fait la cuisante expérience ce matin d'où mon intervention ciblée.

    Oui quand on revient de l'épreuve et j'en ai traversée deux inédites et tout aussi difficiles l'une que l'autre
    en un ans, eh bien il est temps d'affirmer sa liberté, d'affiner sa pensée et de ne pas se perdre en vaines conjectures pour le plaisir où l'orgueil d'avoir raison
    il faut parfois en rabaisser pour vivre plus tranquille et avec moins d'émotions, la réactivité en appelle d'autre
    les sommets sont certes enivrants et une vie trop calme morose, les coups du sort ne manquent pas, pas besoin de les créer soi même !

    je t'embrasse fort

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    1. Thierry, je te mets un mot sur le commentaire suivant, qui complete le tien!

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  20. À Thierry = pour ma part, je ne choisis pas de vivre ou non une émotion Elle me submerge ou pas mais je laisse les choses venir sans le décider er en acceptant d être traversée par ces émotions. Parfois je les maudis parce ce qu'elles me bousculent et parfois je les adore parce qu'elles me font vibrer et me sentir vivante.
    Je n ai d autre choix que de sauter dans la piscine en route confiance car l eau va me porter.
    Ma difficulté, parfois -je L avoue- est d arriver à reprendre mon souffle, à me ressourcer pour mieux sauter du plongeoir à nouveau.
    Pour Courmarine, c est l écriture et pour moi, c est de la lire !
    Merci de vos partages
    Une lectrice rarement commentatrice :-D
    Cath

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    1. Thierry
      Cath
      Je ne sais pas si vous êtes en opposition
      Je crois comme Thierry qu'il est bon parfois d'arrêter là les pensées et ressentiments sauvages, qui finalement font du tort
      Mais je crois aussi qu'il est bon de laisser se vivre les choses comme elles viennent, sans les museler
      Merci à vous deux (je ne peux pas ce soir répondre plus longuement

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  21. Ne soyez pas inquiète Coumarine. Pour l'écriture je ressent les même doutes, les mêmes passages a vide, la page blanche est le cauchemar de toute personne qui écrit. J'ai deux tocs... Relire le lendemain, chercher les fautes, corriger, et... Allez voir les statistiques car j'ai peu de lecteurs-commentateurs- Ouf! des visiteurs et lecteurs inconnus en quantité, et me voilà rassurée jusqu'au prochain billet;>)
    - Quant à votre billet précédent bienvenue pour la panique à bord - les clefs, les lunettes,etc...Jusque dans l'ascenseur un coup d'oeil dans mon sac pour me rassurer!! Le pire dans mon cas, sortir "une pièce" devant l'avocat ou autre... Celle là je ne la trouve JAMAIS!!et me voilà bredouillante -" Euh, je suis sûr de l'avoir prise, je l'ai vue,mais où je l'ai rangée C'est un grand moment de solitude;>))
    - Çà va? vous voilà rassurée?
    - Croyez moi vous écrivez et décrivez très bien toutes ces "choses de la vie" "incident de parcours" - Ayez confiance en votre corps car c'est fou ce qu'un être humain peut faire pour survivre avec un handicap... Alors oui, "laissez infuser" Claire

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    1. Relire sans cesse ce que l'on a écrit, pour le corriger encore et encore, je connais cette tentation, jusqu'au moment où je dis STOP, c'est bien comme ça!
      Sinon on avance pas finalement!
      Merci d'être passée ici et merci pour les paroles d’encouragement!!

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  22. Je crois que c'est le fait de découvrir, d'apprendre, de comprendre qui me rend le plus heureuse

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  23. A MALRAUX a écrit "une vie n'est rien, mais rien ne vaut une vie".
    Selon que chacun d'entre nous est en bonne santé, a du travail, est heureux ou qu'il est pauvre, malade, sans affection ... cette citation prend un sens différent mais au final le combat pour la vie je crois est le plus fort ; j'en veux pour preuve récemment de témoignages de personnes jeunes, en pleine santé et qui, en une seconde, perde qui, la vue, qui, sa mobilité et pourtant, après des jours sans doute de découragement, finissent par accepter leur sort et en font une force.
    les sportifs que nous avons vus aux derniers jours olympiques ont eu mon admiration,quel courage, quelle volonté.
    Coumarine, il en est de même pour toi, tu continues à écrire, à nous faire part de tes sentiments, de tes ressentis et tu nous donnes du courage lorsque nous avons des petits problèmes de santé ou autre.
    Pour tout cela, merci.
    je t'embrasse.

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    1. C'est ça qui me semble parfois étrange: avec mes questionnements et mes doutes parfois, je donne du courage...
      Pourquoi? comment? je ne sais pas... ;-))

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  24. "Faites infuser davantage" J'aime!
    Tu écris très bien Coum (et tu le sais?)
    J'ai lu tous les comm et je n'ai rien à ajouter... Juste t'embrasser

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    1. ohhhhhh merci tilleul
      j'aime quand on me dit que j'écris bien, c'est important pour moi
      La différence, c'est que je ne cherche plus comme autrefois à écrire bien, je cherche simplement à écrire selon mon moi profond...

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  25. Infuser suppose chaleur et élévation (fusée oblige) mais aussi forme allongée (fuseau) alors infuser sans horaire précis c'est prendre tout son temps pour progresser et avancer sur son chemin de vie.
    Pourtant d'autres aiment la macération qui n'est pas une lacération mais curieusement est plus péjorative bien que moins hâtive encore, il y a des arrière gout de ranci pour certains, pourtant ça ne rend que si on se prête à l'exercice avec la volonté d'en sortir par le haut et de sortir de son eau primordiale, d'expurger de soi trop de toxines et de scories et dans une purification favorisée par la diffusion de la nouveauté et la sédimentation autorise la séparation. On ne cesse de devenir ce que l'on est, on n'a de cesse que de grandir , même quand on rapetisse sous la toise, on est plus tolérant et plus cohérent car il en faut du temps pour démêler l’écheveau et aussi sans monter sur ses grands chevaux pour sortir de son nœud de contradictions.
    je t'embrasse Coumarine et merci de ces mots qui toujours nous incitent à la réflexion.

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    1. "On ne cesse de devenir ce que l'on est, on n'a de cesse que de grandir , même quand on rapetisse sous la toise, on est plus tolérant et plus cohérent car il en faut du temps pour démêler l’écheveau et aussi sans monter sur ses grands chevaux pour sortir de son nœud de contradictions."
      Oh lala comme j'aime cette phrase, Thierry!!!

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  26. D'accord, je vais laisser infuser davantage...heureusement, on a toujours à apprendre davantage...sinon à quoi bon vivre?

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    1. certains ne se préoccupent pas du tout d'apprendre encore qqch... pour moi, c'est la passion de la vie...

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