Là-bas, très loin, sur la ligne de l'horizon, que tu n'aperçois pas tellement elle est loin et cachée par les prétentions des hommes sérieux, (genre villes, bâtiments, tours), ou celles de la nature (genre montagnes, vallées, collines et forêts...)
Là-bas donc très loin, exactement sur la ligne de l'horizon, tout se confond, tout a soudain la même importance, càd une importance zéro. Ou alors une importance cent pour cent. Dépend du point de vue.
Moi je dirais une importance zéro. miniminiminimini si tu préfères...
Là-bas, plus rien n'est véritablement sérieux, tout a pris une dimension miniature et ludique: la politique (surtout celle de la Belgique), les revendications syndicales, salariales, amicales, verticales, horizontales, triomphales et animales, les défis communautaires, linguistiques, plantureux et désastreux et puis aussi les maladies et les petits inconforts, les trucs et les bazars qui encombrent le quotidien, les objets inutiles, les objets utiles, les maux de dents, les petites fourmis, les gros éléphants, et finalement moi et moi et moi et encore moi..
Tout tout tout petit(e) sur la ligne de l'horizon...
photo prise sur le Net
Mais juste devant, on peut enfin prendre la peine de contempler le coucher de soleil, les vagues audacieuses ou sereines, la plaine qui tremble et s'incline devant les blés et les coquelicots
Tout ça et encore bien d'autres choses...
Edit 22h51: voici une photo que Damien vient de m'envoyer et que j'aime beaucoup aussi merci Damien
Edit 22h51: voici une photo que Damien vient de m'envoyer et que j'aime beaucoup aussi merci Damien
Voilà qui me parle o:) On est aussi dans une histoire de points de fuite ici o;) Peut-être la petite liste en "-ales" ?
RépondreSupprimerLa perspective, ça me connaît (un peu) plus que moi je ne m'y connais... mais ce que je sais, en tant que peintre apprentie, c'est que la perspective est une technique juste virtuelle (mais très élaborée) pour représenter le réel...
Peut-être que cela ne vaut jamais le réel en lui-même...
Oui, Pivoine a raison, c'est le genre de texte que j'aime chez toi.
RépondreSupprimerMerci !
Mais quand on y pense, c'est pourtant l'horizon qui a le plus d'importance parce que sans horizon il n'y a plus d'espoir...
RépondreSupprimerAmitiés.
@Pivoine... intéressant ce point de vue et l'éclairage que tu apportes sur la perspective...
RépondreSupprimerTon commentaire en tant que peintre...oui, intéressant!
@Walrus... j'aime quand ce que j'écris plait, mais oui! Alors merci de me le dire!
@Papa de Lili... C'est beau de pouvoir voir la ligne d'horizon... ça fait rêver, c'est relaxant...
c'est vraiment bizarre, les commentaires ne s'affichent pas correctement dans les deux derniers billets...
RépondreSupprimerla ligne d'horizon, c'est vers elle que je marche. L'inaccessible rêve de parvenir à toucher l'impalpable, celui qui me révèlera le secret ultime. Je marche vers ce point tellement immense qu'il est devenu ligne.
RépondreSupprimerQuand la ligne d'horizon s'annonce, je préfère la contempler et ne pas penser, simplement contempler ce qui est beau et serein et paisible et récurrent... malgré le rythme envoûtant de tout ce qu'on laisse là-bas...
RépondreSupprimerHeureusement qu'il y a la sérénité de l'horizon et tout ce qu'on peut contempler à cette occasion !
RépondreSupprimerMerci pour ce chouette billet !
Belle soirée, Coumarine.
@Nicole...j'aime ce que tu écris là:
RépondreSupprimer" L'inaccessible rêve de parvenir à toucher l'impalpable, celui qui me révèlera le secret ultime."
Je m'y retrouve...
@Delphine...arrêter de penser et simplement contempler, oui c'est tout un art de parvenir à faire ça!
@naline...belle soirée sereine à toi aussi...
Laissons-nous emporter par la beauté des mots et des images que ton texte nous inspire.
RépondreSupprimerbonne soirée Coumarine
Oh! C'est aussi sympa de le dire, merci !Ton article m'avait vraiment frappée quand je l'ai lu... C'était l'écrivain parlant d'une certaine manière de la perspective: il y a une ligne d'horizon (à hauteur d'oeil, d'ailleurs, et partout...) et un point de fuite. Et comme j'étais ta première lectrice, je me trouvais avec un petit cadeau reçu et à donner...
RépondreSupprimerCe que j'ai fait o:)
Il y a d'ailleurs des milliers de points de fuite et tous nous aident à construire notre dessin selon qu'il y a un point de fuite sur la ligne... Ou au-dessus... Ou en dessous.
ps. Ne pas t'inquiéter pour l'heure tardive: j'arrive pas à m'endormir, simplement.
Pour moi c'est l'insondable.
RépondreSupprimerAh, j'aime beaucoup cette note.
RépondreSupprimerLe problème, c'est que j'ai trop tendance à me dire que "tout" est détail (du moins, ce qui m'ennuie, m'embête, me culpabilise) et à ne penser qu'à la beauté des champs de coquelicots qui se perdent dans l'horizon...et parfois, c'est peut-être dommage, aussi.
@loulotte, toujours fidèle...;-))
RépondreSupprimerj'espère que tu as passé une bonne soirée...
@Pivoine tu sais quoi? je ne saisis pas très bien l'importance de ce que tu appelles les points de fuite... qui aident à construire notre dessin
Et si lors de ta prochaine nuit d'insomnie ;-), tu en parlais un peu sur ton blog?
@mab...oui,l'insondable, l'infini...
@sel... ah! la juste mesure, est si souvent difficile à trouver
Tout est détail et tout est important en quelque sorte...;-))
Mais prend-on la peine de regarder la ligne d'horizon, de prendre un peu de notre temps pour la contempler? Personnellement, ce n'est que face à la mer que je m'arrête et peux la regarder pendant plusieurs dizaines de minutes....en essayant de ne penser à rien, un autre beau défi! Passe une bonne fin de semaine Coumarine.
RépondreSupprimer@petit Belge
RépondreSupprimers'arrêter pour contempler, ah oui alors! sans penser à rien, permet de se reconnecter avec la source, SA source
Bonne fin de semaine pour toi aussi ;-))
Bonsoir Coumarine , là bas au bord de l'océan , je penserais à ton texte en regardant l'horizon , je sais que nous prendrons le temps de contempler , de rêver pour nous gorger de ce beau qui sera nos souvenirs , notre force et nos espoirs pour les mois à venir ....
RépondreSupprimerJe t'embrasse
beaujour coum.
RépondreSupprimeret ben,,, on se met à la couleur.
j'avoue que j'aime, oui j'aime la quiétude de ce nouvel environnement
et tes photos sont magnifiques,,,, elles appellent à la douceur et la méditation. dans ce monde si boulleversé, et malHEUREUX, ça fait du bien, des espaces de paix comme le tien
merci à toi et douce journée*
bisous
@MaTinou... bon temps de détente au bord de l'océan, tout en regardant l'horizon...
RépondreSupprimerA bientôt
@Sylvie, je pense en effet qu'on a besoin de vrais espaces de quiétude...et ici c'est ce que j'essaie de faire...
J'oubliais ! Même si j'aime beaucoup le bleu, je trouve très joli le nouveau vêtement de ton blog. Je le trouve plus chaleureux. Bravo !
RépondreSupprimersans horizon, comment vivre pourtant?
RépondreSupprimerohhhhhh merci Sel...!
RépondreSupprimer@gazou.. l'horizon c'est comme le but à atteindre, oui...
RépondreSupprimerLà où le ciel rencontre la terre ou la mer, où le regard s'échappe, où le battement du monde ignore le battement de notre coeur... J'aime beaucoup les peintres qui explorent cette ligne d'horizon comme Spilliaert http://www.codart.nl/images/SpilliaertBEBrussel2006.gif ou Taf Wallet http://www.dmlgallery.be/afbeeldingen/WALLET%20-%20LES%20TENTES%20ROUGES%20100X150%20CW04-9.JPG
RépondreSupprimerPrendre la peine de contempler, voilà qui remet les choses à leur place, en effet.
MERCI Tania pour ces références
RépondreSupprimer(j'aime énormément Spilliaert..)