Quelqu'un ce matin évoquait devant moi les compliments parfois faciles qu'on peut faire sur les blogs, ou les forums, ou dans les conversations ordinaires.
Des compliments qui ne sont parfois rien d'autre que des flatteries
Et ce quelqu'un continuait en disant: il arrive bien souvent qu'on flatte l'autre pour en être reconnu, SOI! Pas par admiration sincère d'une qualité qu'on LUI reconnait.
Et je me souviens...
Je me souviens de la petite fille que j'étais, qui avait trouvé ce truc infaillible pour attirer une minute l'attention bienveillante de ma mère. C'est pas beaucoup une minute, mais pour moi, c'était rare et donc précieux.
Je trouvais une petite chose à lui dire en guise de compliment. C'était bien souvent du n'importe quoi...
Mais c'était un truc infaillible je vous le dis: le regard de ma mère se détournait de sa mauvaise humeur, se posait un moment sur moi et une amorce de sourire naissait sur son visage. J'avais gagné une minute de soleil, de bonne humeur, j'avais allégé une atmosphère parfois si pesante.
Je découvrais là un petit truc que je reproduisais comme je voulais, quand je voulais. Je me découvrais le pouvoir de sortir ma mère un bref moment de son mal-être, qui l'isolait tellement dans sa déprime.
Je la flattais. Mais j'avais un petit gout amer dans la bouche. Certes, elle se radoucissait, mais c'était grâce à des petites paroles un peu mensongères. Des petits paroles pour qu'elle m'aime durant quelques instants.
Et moi, je n'étais pas dupe de mon stratagème... j'aurais dit n'importe quoi pour attirer son attention, un peu d'affection
J'avais choisi de jouer la carte de la gentillesse, j'aurais pu choisir la rébellion. Mais non, j'avais trop besoin d'une atmosphère heureuse autour de moi.
Encore aujourd'hui, puisque "ça" marchait si bien autrefois, puisque "ça" m'a apporté du bien-être, je me surprends parfois à faire des compliments qui sont davantage des flatteries... stratagème pour ME faire reconnaître de l'autre, pour qu'il ou elle me trouve sympa et qu'il ou elle m'aime et me reconnaisse...
NB. Je fais très bien la différence avec les vrais compliments dits du fond du cœur quand je reconnais sincèrement une qualité à l'autre ..
Je préfère me taire, plutôt que de publier des commentaires qui ne "sonnent pas juste"... ou tout simplement parce que les mots ne me viennent pas. J'essaie d'être sincère.
RépondreSupprimerBelle soirée, Coumarine !
Mais parfois, à trop être sincère, on ne se fait pas que des amis... Certains auraient aimé entendre des choses, d'autres auraient préféré rester sourds à nos vérités... Cela a quand même du bon: on ne garde que les vrais amis, ceux qui se passent de confiture, ceux qui acceptent les recadrages!
RépondreSupprimer@naline.. j'essaie souvent de mettre un mot gentil, mais pour autant qu'il soit authentique
RépondreSupprimerJ'essaie comme toi d'être sincère
@emi, bonsoir
En théorie tu as raison... mais tout ça n'est pas toujours aussi facile, ni évident!
Les vrais amis... ils sont rares...
À choisir entre la sincérité et la gentillesse, je préfère la gentillesse. Peut-être parce que j'ai trop entendues mes vérités, mes 4 vérités et que même si elles étaient vraies, elles n'en étaient pas moins douloureuses à entendre et terriblement destructrices. La sincérité, si elle consiste à voir et dire ce qui est négatif, ce qu'il faut corriger, sans une once de gentillesse, sans l'encouragement qui aide à se dépasser, la sincérité est inutile.
RépondreSupprimerQuant aux compliments, même s'ils sont un peu forcés, s'ils font plaisir, ils ne sont pas vains.
@Berthoise... les 4 vérités, sont assénées sans délicatesse en général
RépondreSupprimerTu as raison, elles n'apportent pas grand chose de positif...on finit pas se blinder
Etre vrai, avec délicatesse, gentillesse et respect, c'est possible, je crois...
Parfois les critiques se révèlent constructives, je préfére qu'on me disent la vérité:-)
RépondreSupprimerMais j'ai souvent constaté que la vérité d'une personne n'est pas celle d'une autre :-)
Marcelle
Ah que de stratagèmes déployés par une petite fille pour s'attirer, ne serait-ce que quelques instants, le regard et les faveurs d'une mère malheureuse et enfermée dans sa tristesse.
RépondreSupprimerJ'en ai déployé comme toi, mais pas celui de la flatterie ou du compliment : chez moi on ne parle pas, il faut mériter l'attention de l'autre.
Les compliments, même s'ils ne relèvent pas de la flatterie, j'ai du mal à en faire.
Mais quand ils sortent, c'est toujours du cœur :-)
Cela dépend des circonstances. Coumarine, tu es bien placée pour savoir que lorsque je ne suis pas d'accord avec le contenu d'un article, j'essaie d'être le plus sincère possible tout en ne blessant personne. Et lorsque je ne trouve pas les bons mots, je préfère ne pas mettre de commentaires. Mais cela ne m'empêche pas de faire régulièrement des compliments lorsque je trouve que des responsables de blogs (Coumarine, Edmée, Célestine, Delphine, p.ex) ont un réel talent pour l'écriture car je le pense vraiment. Pas toujours facile de garder un juste équilibre...comme dans la vraie vie.
RépondreSupprimerP.S. Je commence la lecture de ton livre ce soir.
@Marcelle...bienvenue...
RépondreSupprimerOui en effet, autant de personnes, autant de vérités...
@Louloute... ah ça me fait plaisir, tu es la première qui parle de cette petite fille que j'ai été et qui aurait tout fait pour s'attirer les bonnes grâces de sa maman...
@Petit Belge...oui je sais que tu es capable de dire éventuellement ton désaccord, mais avec une très grande délicatesse
pas du tout du style: je vais lui dire ses 4 vérités...!
Bonne lecture à toi ;-))
Et j'avais oublié de te mettre dans ma blogroll, voilà qui est fait!
En "flattant" ta maman, tu t'occupais de toi-même, pour pouvoir avancer encore un peu. Lorsqu'un enfant ne reçoit pas ce qui lui est nécessaire, il faut bien qu'il se l'offre à lui-même. Je regrette de ne pas avoir trouvé cette parade dans ma vie passée.
RépondreSupprimerPar contre, lorsque je fais un compliment à mes élèves, je me demande parfois si ma voix ne sonne pas faux malgré ma sincérité ; je n'ai pas la réponse.
Je pense que c'est aussi une question de confiance en soi. Est-on capable de dire à quelqu'un une chose négative et de risquer de le choquer, de perdre son affection?
RépondreSupprimerSur le forum de Chloé des lys aujourd'hui une personne donne une note de lecture d'un livre d'un autre auteur de l'écurie. Elle n'a pas aimé l'histoire, mais a aimé le style, et pense que l'auteur a encore pas mal de choses à dire. Mais elle admet que, pour des raisons d'âge peut-être, l'histoire ne lui a pas plu. Je trouve ça honnête. Et élégant. Elle s'étend d'ailleurs longuement sur les points positifs.
Moi je ne faisais jamais de compliments, et les recevais très mal, pensant qu'ils cachaient quelque chose. Il m'a fallu aller vivre en Italie pour découvrir en moi la douceur. J'aime dire des compliments si on ne m'en demande pas et s'ils me "viennent naturellement".
J'aimerais parfois avoir de vraies critiques sur mes écrits, mais le peu de fois où j'en ai eu, j'ai trouvé ça difficile à avaler... ;-) mais j'ai admiré les copines qui avaient eu le courage de dire tout cru ce qu'elles pensaient !
RépondreSupprimerMoi quand je n'ai pas de compliment à faire, je me tais ;-)
L'important pour moi est de ne pas blesser par un commentaire qui exprimerait mal ma pensée.
RépondreSupprimerSinon pourquoi prendre ce risque alors que rien n'oblige à passer sur les blogs qui ne nous plaisent pas.
compliments ou flatteries ?... Ou autre chose encore ?...
RépondreSupprimerle compliment est déjà une forme d'exagération : Oh ! Comme c'est beau ce que tu fais !
La flatterie y ajoute le côté intéressé,on attend le : mais toi aussi c'est beau ce que tu fais !
Et après ? ben, on n'a plus grand-chose à se dire une fois qu'on s'est complimenté...
L'autre chose intéressante c'est le reflet ou la résonance qui ouvre au dialogue enrichissant : j'aime bien ce que tu fais,ça me fait penser à...
et là, on peut vraiment se parler...
Une réponse pour toi chez moi, le sujet m'inspire un développement trop long pour un commentaire;
RépondreSupprimerBises
Célestine
J'associe le compliment à un encouragement et je dois dire qu'il me stimule , peut-être parce que je n'ai jamais reçu de compliments de mes parents . Je n'ai entendu que critiques chez mes parents . Alors quand je reçois un compliment que je sens vrai, il me réchauffe le coeur et m'encourage à continuer dans le sens où je me suis engagée .
RépondreSupprimerSans doute que je manque de confiance en moi . Sans doute que j'ai encore besoin du regard de "l'autre" pour savoir si je vais dans le bon sens .
Le compliment vient du coeur , me semble t'il .
La flatterie est l'autre face du compliment , je pense .. il vient du mental . Il manifeste plus une attente , un besoin . Disons que c'est plus calculé .
Comment distinguer l'un de l'autre ...quand on reçoit un compliment ? Il me semble que je le reconnais , mais peut-être que je me trompe .
Quand je lis comment tu cherchais à "distraire " ta maman de sa tristesse , je comprends tellement bien . J'ai fait pareil à toi . Tout pour obtenir un moment de détente , un sourire , un regard apaisé de ma mère .
Bonne journée , Coum .
As tu entendu aujourd'hui qu'on a parlé à la radio d'un blog " j'aime ma famille" ? J'ai pensé à toi et à ton blog .
J'aime les compliments quand ceux ci rejoignent mon propre ressenti. Les flatteries, non merci,je m'en méfie et me demande à chaque fois ce qu'ils cachent.
RépondreSupprimerMais quand cela ( la flatterie) vient d'un enfant c'est touchant, parce que criant d'une vérité, d'une attente formulée de façon détournée.
@Nicole... ces "flatteries" c'était de l'ordre de la survie pour moi...
RépondreSupprimerpassons!
Si tu es sincère qd tu encourages tes élèves, ta voix l'est aussi, de cela je suis sûre...
@Edmée... on peut "rejeter" une idée, un comportement de qqun, sans pour autant rejeter la personne...
Je sais c'est difficile, mais on dit son avis (négatif par exemple sur un livre) on critique le livre, point/barre
Mais ce qui rend les choses difficiles, c'est qu'on se sent rejeté en tant que personne qd on est critiqué sur un point précis de ce que l'on a fait...
@Madame de K... c'est difficile d'obtenir de vRAIES critiques sur ses écrits par ex. Sur l'atelier d'écriture virtuel que j'animais, j'étais TRES prudente ds ce que je disais, d'autant plus qu'on n'a pas la personne devant soi... un sourire atténue les mots qui peuvent être mal perçus!
Des gens se sont fâchés et ont claqué la porte parce que j'avais OSE faire une petite observation de rien du tout...
Sur le Net, le virtuel ne simplifie pas les choses, et donc parfois il vaut mieux ne pas faire de commentaires ;-))
Je continue les réponses après déjeuner
RépondreSupprimerVos commentaires m'intéressent beaucoup!
Je vous en remercie
J'ai lu toute la détresse de la petite fille que tu étais et du manque d'amour qui a marqué ton enfance ...
RépondreSupprimerLe regard de l'autre aide malgré tout à sa construction, il s'agit de l'image que l'on renvoie. Qu'est-ce qu'un compliment sinon exprimer à l'autre ce qu'il a de positif à nos yeux ? Un cadeau gratuit en quelques sortes.
Je n'ai pas de souvenir de compliment que l'on aurait pu me dire, enfant. L'affection ne s'exprimait pas non plus comme cela.
Maintenant, je n'hésite pas, lorsque le moment est opportun d'exprimer un compliment, à mon homme, aux enfants, une collègue de bureau pourquoi pas. C'est si rare et ça fait tant de bien à celui qui l'entend.
Une flatterie effectivement ne sert qu'à tourner l'attention de l'autre vers soi. Aujourd'hui, j'aurais tellement peur que cela fausse les liens avec les autres, alors j'évite. Je préfère le silence que le parler faux (même si dans d'autres circonstances j'ai encore du chemin à faire !)
Ton texte est boulversant.
p.s. : j'ai du mal à me faire à la configuration des commentaires sur ce nouvel hébergeur .. ça fait bizarre .. ;-)
En ayant lu ton livre, on comprend mieux le contexte dont tu parles. J'ai une personne proche qui est comme ça aussi, nous en parlions récemment. Ce sont des flatteries, mais elles sont toujours basées sur du réel. Par contre sont-elles sincères?? En ce qui me concerne, je suis franche mais parfois préfère me taire que de blesser inutilement quelqu'un. Je préfère réfléchir à l'impact que peut avoir une critique et ne la ferai que si elle est réellement constructive (ça c'est dans l'idéal, dans la réalité, parfois je m'emporte et parle quand même trop vite -voilà, c'est dit! )J'espère trouver rapidement l'inspiration pour parler de ton livre, pour le moment il est encore en phase de "digestion" ou de "maturation" si tu préfères.
RépondreSupprimer@Mab... je déteste blesser quelqu'un, je me sens coupable, je me sens moche. Alors bien souvent on pourrait dire que je n'ai pas le courage de mes opinions, parce que je me tais
RépondreSupprimerMais comme tu dis, sur les blogs on entre et sort librement, en déposant ou pas un commentaire...
@Alain... je relève ceci:
"L'autre chose intéressante c'est le reflet ou la résonance qui ouvre au dialogue enrichissant : j'aime bien ce que tu fais,ça me fait penser à...
et là, on peut vraiment se parler..."
Voilà c'est ça, alors on peut entamer un vrai dialogue...un dialogue d'échanges intéressants...
@Célestine...OK j'irai lire et commenter si inspiration...;-))
Je me suis demandée ce qui me manquait exactement dans le départ de ma mère. Je me suis répondue :"une personne à aimer".
RépondreSupprimerAu fond, ce n'était pas ma mère qui me manquait, mais l'amour que je lui donnais. Puis en larmes, je me suis rendue compte que j'entretenais mon malheur à encore et encore attendre de l'amour de personnes (mes frères, mes soeurs) qui ne pouvaient pas m'en donner.
Je me suis alors répondue :"puisque c'est comme ça je veux qu'un amour infini inonde chacune de mes cellules."
Voilà, c'est ce jour là que j'ai commencé à vraiment me restaurer.
PS : c'est pénible cette publicité qui apparaît, lorsque l'on se connecte.
ah ! mon commentaire est apparu sous anonyme.
RépondreSupprimermamounnette
@Julie... tant qu'on a besoin de l'approbation de l'autre, on en est dépendant. Quand on a confiance en soi, on reçoit un compliment avec reconnaissance, mais simplement pour ce qu'il est, rien de plus
RépondreSupprimerLa flatterie, c'est autre chose, elle est dirigée avant VERS soi, POUR soi
(non je n'ai pas entendu cet interview à la radio ce matin... c'était intéressant?
@Charlotte, est-ce quand un enfant dit spontanément quelque chose de gentil, tu le considères comme une "flatterie"?
Pour moi ce terme a un arrière gout négatif...
@Oui Miss Line, un VRAI compliment, destiné à encourager une personne dans l'espoir qu'elle progresse (et c'est si vrai en ce qui concerne de jeunes enfants... ce n'est que du bon, un vrai cadeau que l'on donne sans rien attendre en retour...
Parfois, qd on n'a pas eu de compliments, on les recherche encore et toujours... c'est douloureux...
Ah lala! pas si simple tout ça...
Miss... j'ai simplifié au maximum l'accès aux commentaires... j'espère que ça ira pour toi...je veux pas te perdre ;-))
@Delphine...oui, bien sûr ayant lu mon livre... tu comprends mieux certaines choses
Je me demande si on guérit jamais de son enfance. Je ne sais quel auteur posait cette question?
Sens-toi libre pour écrire un billet sur mon livre... pas te sentir obligée, surtout pas!
;-))
@Mamounnette... bienvenue
RépondreSupprimerTon commentaire me touche, il me renvoie à ma propre quête
Merci!
(oui c'est pénible cette pub... sais pas si on peut la supprimer... si qqun peut me le dire? et comment faire???
La gentillesse à tout à gagner a être sincère.
RépondreSupprimerEst-ce qu'il faut vraiment guérir de son enfance?
Je me sens libre et ai terminé ma digestion!
RépondreSupprimer@NarB: je pense que oui, parfois il faut panser et guérir pour avancer tout à fait sereinement, légèr(e) et libre de tout frein. Pouvoir regarder vers l'avant riche du passé et non entravé(e) par celui-ci.
RépondreSupprimer@Coum: je ne vois aucune pub moi? De quoi parlez-vous?
Tiens Coucou NarB...
RépondreSupprimeroui je pense aussi qu'il y a des choses à guérir de son enfance, pour mieux avancer dans sa vie d'adulte
@Delphine...il y une pub qui s'avance intempestivement et qu'il faut fermer pour lire le message... pas chez toi?
Elle apparait une fois sur deux seulement
Ton billet me parle beaucoup
RépondreSupprimerévidemment nous sommes tous en quête de reconnaissance , d'amour et de compliments
Je ne dis rien que je n'approuve pas , je n'aime pas froisser , je n'aime pas quand on me dit qu'on aime pas un truc que je porte
Il y a quelques semaines , ma mère m'a fait un compliment , elle m'a dit que j'étais jolie ,bien maquillée , élégante
j'étais heureuse d'entendre ça , ça m'a touchée
Je lui ai dit que je le faisais aussi pour elle
mon mari ne fait jamais de compliments , c'est plus fort que lui , ni aux enfants , pour dire "bravo " il va dire " c'est pas mal "
impossible de laisser les mots beaux , c'est trop dur
Sa mère est pire encore , elle n'a jamais fait de compliments à ses enfants
ils sont toujours en quête de reconnaissance , attendent , toujours , je trouve ça pitoyable
Je laisse des mots doux sur les blogs , j'aime en recevoir , je ne m'en cache
j'aime la gentillesse , pas celle que j'associe à la mieverie ou l'hypocrisie
Je comprends ta stratégie d'enfant
pour quoi faut il toujours se rebeller ?
merci Jeanne...
RépondreSupprimerj'aime ton commentaire
Il te ressemble, il ressemble à tes billets: il est doux, tendre, sensible et VRAI
Les enfants sont forts pour développer des stratégies...
RépondreSupprimerMa petite dernière (qui est aussi le plus grande ;-) était morte de frousse quand son père entrait dans ses colères irrationnelles et .. imbibées.
Jusqu'au jour où... elle découvre que, en le faisant rire, elle désamorçait la crise...
C'est ainsi qu'elle est devenue stratège...
et bien voilà Teb...une exemple parlant!!
RépondreSupprimerBonsoir Coumarine , je ne me souviens pas que mes parents m'aient complimentée , je me rappelle des reproches de ne pas être celle qu'ils auraient voulu que je sois , depuis je ne comprends pas quand on me complimente , c'est une évidence quand on me fait des reproches .
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Matinou
C'est drôle... un truc encore qui me parle que j'ai connu jeune pour essayer de vaincre ma timidité et attirer l'attention sur moi petite fille heureuse qui restait longtemps dans son nuage et qui quand elle en redescendait se trouvait bien seule et délaissée par les autres, mon frères et mes sœurs, les camarades de classe !
RépondreSupprimerEn plus cela cadrait bien avec l'éducation de respect qu'on m'inculquait, dire de gentilles choses aux gens, ne pas les froisser, ne pas leur faire ce qu’on n’aurait pas voulu qu’on nous fasse... Dans ma grande naïveté j’ai toujours trouvé les gens gentils, sympas, je souriais souvent et à tout le monde… me faisant souvent avoir aussi.
Aujourd'hui le compliment, c'est un truc que j'utilise peut être encore et parfois sans m'en rendre compte dans des conversations délicates ou professionnelles, pour amadouer quelqu'un ou être plus diplomate... Mais comme je ne suis pas douée pour mentir, lol, il me semble que ces compliments là sont toujours en grande partie sincères, et pas vraiment des mensonges ou des flatteries, je pense vraiment ce que je dis, ... je les enjolive juste ces compliments là, ... déformation professionnelle sans doute, c'est un peu mon métier la "déco"! Un moyen de rendre la vie plus belle !
Par contre, c’est triste de ne pas savoir accepter les compliments... c'est aussi tellement agréable d'en faire qu'on doit savoir les accepter comme des petis cadeaux du quotidien... on a tous des qualités visibles et parfois cachées, des défauts aussi, mais parfois à voir trop les défauts, on en oublie les qualités.
Et puis il est tellement plus facile de dire ce qui ne va pas, qu'on oublie souvent de dire ce qui va bien ! Tout ça est un révélateur d'un mal être sans doute...
Rire est aussi un bon médicament ! La gentillesse se travaille avec le sourire...
Très sympa cette réflexion Coum, sincèrement, puisque j'ai pris le temps de m'y arrêter très tard, un jeudi matin de bonne heure. Je reste une éternelle papoteuse !
;)
Voilà un billet fort interessant.
RépondreSupprimerJe ne suis jamais complaisante et pousse même jusqu'à refuser toute forme d'hypocrisie sociale. Et ce n'est pas si facile que ça à vivre au quotidien, les gens attendent quoiqu'ils en disent tout le contraire.
J'ai lu ton billet hier qui a bien résonné en moi comme souvent.
RépondreSupprimerJe reviens ce matin et je lis en particulier (va savoir pourquoi ? convergence dirait Yog) le commentaire de Mamounette qui écrit :
"puisque c'est comme ça je veux qu'un amour infini inonde chacune de mes cellules."
Voilà, c'est ce jour là que j'ai commencé à vraiment me restaurer.
Je trouve cela juste. Difficile à faire. Il faut à la fois beaucoup de lâcher-prise et beaucoup de conscience.
Mais une des solutions pour être bien c'est bien ça. Etre en amour au plus profond de chacune de ses cellules pour ne plus être dépendant de la reconnaissance des autres.
Il m'arrive une ou deux fois par an de toucher cet état. Puis ça disparaît et je retourne dans la dépendance de la reconnaissance des autres.
Je connais une petite fille qui elle offrait des fleurs, en attente d'un merci, d'un sourire, d'une caresse ... et puis elle attendait des compliments sur ses résultats, sur son comportement. Et puis devenue adulte, elle a crié, elle a dit que ce n'était pas compliqué de dire que c'était bien, qu'elle avait bien fait ! Et puis elle s'est rendue compte que ça ne servait à rien. Et finalement, les compliments, je ne sais pas les recevoir et pas vraiment non plus les donner. Mais comme je te l'ai déjà dit, et je ne sais pas si c'est un compliment ou autre chose, souvent des textes remuent quelque chose de fort en moi, parfois enfoui assez profond, mais ça fait du bien :)
RépondreSupprimerPourquoi j'ai pensé à toi à l'écoute de l'émission " j'aime ma famille " ?Parce que c'est le titre du livre qui vient de paraître chez Laffont et que ce livre est tiré d'un aventure sur un blog !
RépondreSupprimerOui, j'ai trouvé l'émission intéressante dans ce sens qu'elle m'a confortée dans mon idée que nous sommes nombreux à "rêver" d'une famille idéale ...et qu'en fait cela n'existe que dans nos rêves la plupart du temps et dans les pubs Ricorée ! . Il semble que sur ce blog chacun y va de sa petite histoire familiale. Et ce blog aurait un effet thérapeutique pour beaucoup de jeunes et leur permettrait de mieux relativiser et de sourire de leur famille "pas comme les autres" et pourtant tellement "semblable" .
J'ai été voir sur le blog qui s'appelle " j'aime ma famille.com" et j'ai souri à la lecture de certaines anedoctes .
Bonne journée Coum !
@MaTinou...et bien voilà, comment ça se fait qu'on ne croit pas un compliment,mais bien qu'on trouve les reproches et les critiques NORMAUX. C'est tout un travail sur soi que de changer son regard, aussi et avant tout, sur soi-même!
RépondreSupprimer@Magel, merci pour ton témoignage qui apporte encore un autre éclairage sur la difficulté que l'on a à ACCEPTER un compliment, avec simplicité...
@Kloelle... oui je crois aussi que les gens attendent ou trouvent normale une forme d'hypocrisie sociale? Mais cette "hypocrisie sociale" quand elle bien comprise, ne peut-être pas aider à vivre avec les autres? Sous peine de devoir vivre en loup (louve) solitaire?
@Suzame... je reprends ici une des phrases de ton commentaire, qui me parle bcp, à méditer!!
RépondreSupprimer"Mais une des solutions pour être bien c'est bien ça. Etre en amour au plus profond de chacune de ses cellules pour ne plus être dépendant de la reconnaissance des autres."
Il me semble que c'est très vrai ça...
@ms...oh la la cette petite fille me touche énormément.
Elle ressemble un peu à la petite fille que j'étais aussi...
Ce sont de bonnes petites filles, il faut les aimer beaucoup, elles le méritent ;-))
@Julie..j'ai parfois été étonnée des confidences que les blogueurs ont écrites ici quand j'abordais le thème de la famille...
Il y a (dans mon ancien blog) des billets qui ont reçu ainsi plus de 70 commentaires, dont certains étaient poignants.. un précieux trésor humain, mais parfois bien douloureux, parfois au contraire drôle comme tout...
La famille est un thème porteur pour qui veut écrire ;-))
beaujour coum
RépondreSupprimeroui, un vrai billet qui nous parle (comme bien souvent d'ailleurs )
je sais pas faire mine, et cela me mine
car il serait si facile certaines fois
de faire comme si ?
mais voilà, j'ai pas appris
ou j'ai pas bien retenu la leçon.
non je crois que je n'ai pas eu de modèle dans ce sens alors j'm'en sorts toujours avec une pirouette genre .....
........... attrappe mon fil......
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. . O ......
. .... .....
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.......poisson d'avril............
bisous à toi
ratté,,,, l'est tout décalé
RépondreSupprimermon poisson points noires
sur la feuille blanche !
ohhhhhhhhh sylvie... j'aime ton commentaire décalé!!
RépondreSupprimerJe t'embrasse fort
ce n'est pas moi qui l'ai dit, c'est mamounnette...rendons à César....
RépondreSupprimersuzanne
Comme ms, si je ne savais ni donner ni recevoir de compliments, c'est que je n'y avais pas été préparée. Ma mère craignait la vanité, c'est ainsi qu'elle avait été élevée. Ses parents l'embrassaient le matin et le soir, et lui disaient "vous". Elle a toujours dit "vous" à ses frères.
RépondreSupprimer