Je voulais écrire un billet ce matin
Mais voilà qu'un énorme camion de déménagement est arrivé dès l'aurore, les voisins d'en face emménagent...et les bruits que cela provoque, (les hommes qui hurlent de la maison au camion, du camion à la maison, les claquements de toutes sortes sans discontinuer), m'empêchent de réunir deux idées...
Alors je pense
- D'abord que les hommes qui travaillent dans la rue, font toujours du bruit, ils doivent crier pour se faire comprendre de leurs collègues: ceux-ci font du bruit, eux aussi, et les cris doivent impérativement pouvoir passer au dessus...
- Je pense aux nouveaux voisins qui vivront dans cette maison que nous connaissons pour y être allés quelquefois. Comment vont-ils l'apprivoiser? Pourront-ils en faire un vrai chez eux? Où ils se sentiront bien? Ils sont anglais, je ne sais pas encore s'ils parlent notre langue, je me débrouille à peine dans la leur. Nous irons leur souhaiter la bienvenue... voir si nous pouvons nous comprendre. Je pense à ce qu'il serait bon qu'on leur dise pour qu'ils n'aient pas tout à deviner, les habitudes petites et grandes du quartier, de la commune, les transports en commun. Je me pose la question de: comment ferais-je moi, si je devais partir et m'installer (par ex) dans la banlieue de Londres?
- Je pense aux anciens voisins, partis plus loin... seront-ils heureux? Ont-ils fait le bon choix? Ils ont déjà débuté leur nouvelle vie...
J'ai toujours un peu de nostalgie quand une page se tourne... et encore! Je n'assiste à cet évènement que de loin...Je n'y suis pas vraiment impliquée...
Voilà! les cris et les bruits divers viennent de s'évanouir avec la disparition du grand, de l’énorme camion...Tout est rentré dans l’ordre...
Mais quel ordre au fond...?
photo du net
Un de mes amis que je vais bientôt voir ici cette semaine, m'a annoncé qu'il partait travailler à Bruxelles , il est à Amsterdam actuellement, avec un peu de chance j'irai le visiter et ça me rappellera quelques bon souvenirs.
RépondreSupprimerOui le bruit et la pétarade ça peut mettre en pétard même quand ce n'est pas le carnaval c'est le festival et ça défile, il y a longtemps que je n'ai pas fait de manifestations en cortège, ça me manque.
bises
j'aimerais bien que ça soit moi, qui emménage...
RépondreSupprimerComme toi , je me pose toujours ce genre de questions , comment s'intégrer , se sentir accueilli , s'adapter aux changements , s'orienter ?
RépondreSupprimers'installer à Bruxelles , c'est quand même pas trop dur il me semble , parce que , aux dires de ma fille , les belges sont d'une gentillesse extrême , elle teste chaque jour , elle a rencontré des gens adorables , qui l'ont raccompagnée dans des déplacements du soir
Cela nous renvoie à nos propres capacités d'adaptation aussi , oser demander , et voir , oui voir ceux qui ont besoin d'un petit coup de main
ils ont de la chance quand même de vous avoir comme voisins ;)
J'imagine ton joli petit quartier bien tranquille, envahi soudain par ce vacarme intempestif...Je t'imagine essayant de te concentrer: mais dis moi, le bruit ne t'a pas empêchée d'écrire un bien joli billet! Je t'imagine aussi en train d'apporter un petit panier de bienvenue à tes voisins anglo-saxons, comme dans *Desperate Housewives*: ils ne savent pas la chance qu'ils ont d'emménager à côté d'une femme de ta qualité! j'imagine...parce que tu as le don d'écrire, simplement.
RépondreSupprimerL'ordre des choses en désordre.
RépondreSupprimerl'actualité propose moultes nouveaux venus, en provenance de France, pas vraiment sur le pavé...
RépondreSupprimerTes nouveaux voisins ne savent pas encore la chance qu'ils ont de t'avoir pour voisine.
RépondreSupprimerJe trouve ça sympa de souhaiter la bienvenue aux nouveaux voisins ! je ne sais pas si je le ferais...Par contre, nous avons fait l'inverse en nous installant (inviter nos voisins), et c'est vrai que ça permet d'engager les relations sur un bon rapport (au lieu d'attendre les problèmes de bruit ou de fuite d'eau, par exemple, pour se connaitre).
RépondreSupprimerJe suis de nouveau impressionnée, mais pas surprise.
RépondreSupprimerCar effectivement, à la base quoi de plus agaçant qu'un vacarme incontrôlable quand on dort ou se concentre sur une activité cérébrale qui nécessite du calme.
Et alors, que l'on pourrait s'attendre à la manifestation d'un agaçement certain, nous suivons tes idées qui vagabondent , accompagnent anciens voisins, et accueillent les nouveaux.
Nul doute que tu feras connaissance de tes voisins.
Peut-être même, aurons nous la chance que tu nous les racontes.
Nous sommes tous virtuellement tes "voisins". Et sur le pas de ton blog, nous venons chacun échanger avec toi : trois mots, un sourire et c'est bien agréable voisine.
*clin d'oeil*
Le bruit a repris ?
Le bruit de l'encre violette qui glisse sur papier chez Coum.
Je te laisse et je repasserai
*sourire*
De nouveaux voisins... dans les cartons déposés par le gros camion, il n'y a pas que des objets, il y a aussi toute une histoire qui vient s'installer juste en face d'une conteuse...d'histoires ;-))
RépondreSupprimerSamedi dernier, j'ai eu le plaisir de faire la connaissance d'une Bruxelloise, lauréate du concours de nouvelle des Noires de Pau, une fille très douce, cez qui j'ai senti une passion pour l'écriture et avec qui j'espère rester en contact.
"Quel ordre au fond ?"
RépondreSupprimerUn petit peu de mouvement dans ton quartier, un petit air de neuf, de nouveaux sourires (je te le souhaite) à rencontre, des bonjours chargés d'accent... un petit vent neuf qui va souffler dans ta vie pendant une période plus ou moins courte et qui se transformera en une habitude, un ordre.
J'aime bien de temps en temps un petit vent frais et nouveau, un petit bousculement, un petit désordre sympathique...
Tu voulais écrire un billet... tu l'as écris.. pas celui auquel tu pensais.. mais un billet quand même.
Belle journée à toi
Un petit coucou en passant...
RépondreSupprimerj'ai très mal vécu par deux fois le déménagement d'amis, dont la maison était voisine de la notre (... ne plus pouvoir aller dan ces lieux familiers m'a été très pénible... je me sentais abandonnée. Et puis un jour j'ai déménagé moi-même, et je me suis rendue compte que c'était aussi douloureux et difficile. sans doute parce que je m'attache trop aux lieux et aux gens... On ne se refait pas...
Coum,tu as accepté, toi aussi, de te laisser déplacer en accueillant ce vacarme et en écrivant un billet inattendu. Déménager, quitter et puis s'installer de nouveau pour longtemps ou pas, accepter l'entre-deux, c'est déstabilisant mais c'est aussi un défi à vivre.
RépondreSupprimerAprès être restée scotchée-engluée dans mon lieu de naissance pendant 60 ans, j'ai fait le grand saut et je sais qu'il y en aura d'autre[s]. Alors je me pose la question : suis je destinée à m'installer ? est ce que je vais aborder une période nomadisme ? quelle sera son ampleur dans la géographie et dans le temps ? Quel est "l'ordre " qui est le mien ?
Bonne semaine.
"l'ordre" qui est le sien est peut-être celui que l'on accepte dès qu'on arrive à lâcher prise, à laisser tomber les carcans .. hm ??
SupprimerNous ( mon mari et moi) avons déménagé plusieurs fois.(9 fois) Cela a toujours été une fête. Les plus accueillants ont été les américains. Nous débarquions de notre petite Belgique avec un bébé de 4 mois et seulement nos valises. En un jour la petite maison dans le campus universitaire (non meublé) loué a été entièrement rempli de tous les meubles indispensables ( plus matériel de ménage et cuisine pour vivre à 3 dont un enfant,(cad lit, poussette, parc chaise haute etc par les amis de l'unique personne dont une connaissance belge nous avait donné l'adresse là bas.
RépondreSupprimerJe me suis toujours sentie bien dans toutes ces différentes habitations que ce soit en Belgique, en Afrique ou aux USA où là,nous ne sommes restés qu'un an.
Quant à notre dernier déménagement il y a 8 mois déjà, c'est nous qui avons pris l'initiative de rencontrer nos voisins en les invitant à boire un pot. Nous n'avons pas été déçus . Cela a été chaque fois une heureuse rencontre avec cadeaux de bienvenue.
Il y a semble-t-il un désir de "retour" vers plus de convivialité avec "les fêtes des voisins" que l'on fait depuis peu. C'est vrai que petit à petit chacun se refermait sur soi, tout le paradoxe d'un contexte où pourtant, il n'y a jamais eu autant de moyens de communication ..
SupprimerAmicalement,
bonne fin de semaine à tous :-)
C'est bien de ta part d'aller rendre visite à tes nouveaux voisins. D'autres commentaires le disent, ils ont de la chance de t'avoir comme voisine. Ici, à la campagne où jadis tout le monde se connaissait, nos villages sont devenus des villages dortoir. On se salue quand on se croise mais chacun reste chez soi... On ne connait même plus le nom de ses voisins... C'est dommage.
RépondreSupprimerLe bruit des autres... il trouble le silence qui m'est vital : des voisins ont pour habitude de discuter d'une rue à l'autre, d'un jardin à l'autre, alors qu'une douzaine de pas les rapprocherait et me permettrait de continuer mes rêveries...
RépondreSupprimerChez nous, petit quartier de maisons modestes, on déménage peu. Ou alors, c'est pour un départ définitif, toujours douloureux quand on apprécie ses voisins, ce qui mon cas.
Je t'embrasse, chère Coumarine
A bientôt ici... ou là... :)
hum hum...
RépondreSupprimerMoi je ne trouve rien à dire sur ce billet un peu "ennuyeux" à mon goût... ;)
Par contre je me demande bien ce que tu allais/ou aurait pu écrire s'il n'y avait pas eu ce déménagement...? ;))
Un peu essoufflée ou lasse Coumarine en ce moment...?
J'espère que tout se passe bien pour toi... :)
Des bises :)
Et le camion ? Qu'est-il advenu du camion ? Lui qui trimballe les souvenirs de ceux qu'il déménage comme les espoirs de ceux qu'il emménage…
RépondreSupprimerLes déménagements me ramènent souvent à ce jour où nous quittâmes ma chère Normandie. J'avais 12 ans, et j'ai pleuré pendant tout le trajet
RépondreSupprimerIci, c'est la nouvelle voisine qui est venue frapper à la porte pour se présenter. J'ai trouvé ça bien sympa. Elle arrivait des Etats Unis et c'est une pratique courante là bas.
RépondreSupprimerTu vas bien ? Je vois que tu n'as répondu à rien, ce n'est pas dans tes habitudes. Pensées douces pour toi.
Mon fils aîné et sa petite famille, après avoir vécu 5 ans à Besançon, puis 1 an à Paris, viennent d'emménager tout près de Vannes, la semaine dernière, c'est tout récent. Ils pensent aller se présenter à leurs nouveaux voisins, et peut-être faire un pot. Ils ne connaissent personne encore. J'espère qu'ils auront de bons rapports de voisinage, c'est important je trouve. Ils sont encore dans les cartons, mais après avoir vécu en appartement en ville, ils sont maintenant dans une jolie maison qu'ils ont achetée, ils sont chez eux, et je pense qu'ils vont apprécier (la pollution à Paris, ce n'est pas le top, surtout pour les petits...). Enfin bref, voilà... :-)
RépondreSupprimerBonne journée, Coumarine. Bisous à toi.