Une info vite fait
La Foire du livre (Bruxelles) se tiendra du 1 au 5 mars prochains, sur le site de Tour et Taxis
Je serai en séance de dédicaces au stand de la SABAM, le samedi 3 mars de 16h à 17h
et heureuse de vous y rencontrer
du moins si ma santé me permet de m'y rendre... dans une foule, je perds mes repères, je déséquilibre... et hélas, je fatigue très vite
Cette année (académique) est une année entre parenthèses, pour moi du moins
Je constate que disparaître de l'horizon littéraire m'en efface quasi totalement... aucune invitation reçue à participer à un forum comme l'année dernière
C'est comme ça, et sans doute pour une année encore
Je vous l'ai dit, je suis en train d'écrire mon témoignage sur la maladie qui m'a atteinte depuis plus de six mois
Cette écriture n'est pas évidente: elle m'oblige à me souvenir de tous les moments difficiles que j'ai déjà traversés. Elle me laisse deviner ceux qui m'attendent encore
Et en même temps c'est comme une libération de pouvoir écrire cette expérience si dense, si forte, si inattendue, qui me mène sur des chemins que je n'imaginais pas, qui ne sont pas tous négatifs
Je sais aussi que de partager un témoignage de vie peut-être vivifiant pour ceux qui sont en train de traverser le même
C'est pour cela que je continue, jour après jour, malgré la lenteur avec laquelle mes mots se déposent sur l'écran.
:)
RépondreSupprimerJulie M.
Merci coum
RépondreSupprimerje suis moi même en train d'écrire un récit sur le pourquoi, le comment et le quand m'inscrivant dans la temporalité pour décrire ce qui m'est arrivé, avivé, activé et en relatant l'hospitalisation depuis deux mois et les soins, les contacts humains, c'est très positifs, il y a des rechutes, des aléas; comme m'a dit le chirurgien ce matin dixit " ce qui vous est arrivé est très grave" alors je me dis que je m'en sort pas trop mal ni trop mâle , pas de malle poste ni de molle pâte je m'active et mon cerveau aussi !
écris ce beau récit de vécu pas cuvé pour nous dire avec tes mots les maux qui t'assaillent
je suis sur la même longueur d'onde; bises
"je m'en sort pas trop mal ni trop mâle , pas de malle poste ni de molle pâte je m'active et mon cerveau aussi"
SupprimerEn effet Thierry ton cerveau s'active...
Tu sais (je crois te l'avoir dit déjà!) les allitérations multipliées et les jeux de mots, s'ils ne sont pas absolument indispensables, retardent la lecture (et la compréhension!)
Bon tu fais bien sûr comme tu veux, je sais que tu aimes bien ça..
Amicalement
c'est du domaine irrépressible mais ce n'est pas très efficace ni direct, je te l'accorde, sauf si j'entends "gobuser" mon lecteur ce qui n'est pas souhaitable , mais oui les neurones s'activent et pas que sur la forme, quand la forme revient le fond aussi.
SupprimerJe comprends que ce ne soit pas évident…
RépondreSupprimerSix mois de recul, c'est quand même relativement court face à cette épreuve de santé.
Ça explique aussi peut-être ce que tu appelles une certaine lenteur… Beaucoup d'émotionnel doit encore affleurer…
Enfin, je le sens comme ça…
Cependant, la lecture proche de l'événement a aussi beaucoup d'intérêt…
Enfin bref !
Écris ! Écris ! Écris ! Écris ! Écris !
Oui Alain,six mois de recul ce n'est pas bcp d'autant plus que je suis encore en plein dedans pour un an au moins... (si pas plus)
SupprimerPourtant, je me sens capable d'écrire aujourd'hui ce que je ne pouvais écrire il y a peu, (parce que je vais un peu mieux, tout simplement!
Donc comme tu me le dis:j'écris,j'écris... puis je dors!!! ;-))
Coumarine je voudrais témoigner que quand on est en train de se soigner on est dans un autre rapport au temps et aux autres, on est forcément centré sans trait d'union avec la volonté farouche d'aller mieux et de recouvrer ses facultés si tenté qu'on puisse le faire! cet isolement superbe ne nous permet pas simplement de faire comprendre aux autres ce que nous ressentons et le temps qui s'écoule différemment pour nous dans une temporalité spécifique
RépondreSupprimer(temps oral alité) bref on a du mal à se faire comprendre et à se faire entendre, oh bien sur ce ne sont pas les camps, on est bien traité, on ne souffre pas trop
mais on est dans une attente glacée, agacée avec des périodes d'allant et d'élan et d'autres de rabougrissement et d'appauvrissement, cela ne simplifie pas la position des autres.
L'attente latente, la tente mais dans cette mise au piquet on ne fait pas les biquets, on bat le briquet
à défaut de le manger , on n'est pas mineur de fond!
"Coumarine je voudrais témoigner que quand on est en train de se soigner on est dans un autre rapport au temps et aux autres,"
SupprimerOui Thierry, c'est très vrai!
Raison pour laquelle je me sens un peu larguée dans mon univers littéraire ;-((
Rassures toi je suis complétement à côté de la plaque MOI AUSSI et abandonné dans mon monde spatial, je n'ai pas dit ça plane même avec la morphine que j'avale mais l’atterrissage sera délicat avec des milliers de mails en prévision !
Supprimerje voulais juste m'associer à tes mots, simplement pour une fois même avec la langue des oiseaux.
Ecris, écris, Coumarine,
RépondreSupprimerles mots te donneront à voir le monde (puisque ta vue est défaillante, tes mots réinterprêtent)
et te donneront à voir au monde (tes mots seront lus et tu seras visible)
Ecris, c'est vital pour toi, mais ça tu le sais depuis longtemps!
Merci Fabeli pour tes mots
SupprimerComme pour toi,écrire est vital pour moi
J'ai de la chance de ne pas en être privée
L'expérience de la maladie, du corps malade, de la position de malade dans la famille, dans le cercle plus large, c'est à la fois intransmissible et un grand coup à l'estomac d'humanité pour celui avec lequel le malade la partage. Je pense aussi à la littérature qui tourne autour de l'expérience des sanatoriums et à un livre d' Éric Faye, "Le sanatorium des malades du temps" où j'avais retrouvé des sensations (volontairement) enfouies.
RépondreSupprimerDans quelques jours je vais m'enfouir dans un autre temps, celui où la répétition presque à l'identique des jours forme une spirale qui creuse, creuse et parfois ... dévie.
A bientôt
Bonjour Nicole... encore un livre à découvrir, je ne le connais pas!
SupprimerBon séjour à toi...ne creuse pas trop au point de disparaître (sourire)
Contente de lire ce billet... contente que tu parles de "libération". Contente simplement de voir que cela va mieux !
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
On sent tellement qu'écrire est une part essentielle de ta vie, c'est bien que tu puisses écrire sur ton épreuve.
RépondreSupprimerPrends bien soin de toi.
Bonsoir Coumarine. Tu as bien raison d'écrire. Si cela ne guérit pas, cela aide peut-être à avancer et à exorciser les peurs et les souffrances. Et puis pour le lecteur qui a la chance d'être en bonne santé, cela peut aider à comprendre l'autre, cela le rend humble face à la vie et reconnaissant aussi.
RépondreSupprimerBon courage Coumarine :-)
à vous trois, Naline, iléana,Oxygène
RépondreSupprimerLibération, Ecrire, Exorciser
Trois mots qui résument ma démarche
Aujourd'hui il y a un beau soleil...
Bonne journée à vous
Après la pluie, le soleil sur les arbres de ton jardin a une lumière merveilleuse que je n'oublie pas.Je crois bien que c'est ce jour-là que je suis tombée en amour pour la Belgique...
RépondreSupprimertu reviendras j'espère, dans pas trop longtemps...
SupprimerAvec un immense plaisir!
SupprimerOui, Coumarine, écris, écris, écris, malgré les doutes, les souvenirs qu'il te faut revivre, pénibles et si récents encore, malgré la peur de ce qui peut advenir, écris, écris, écris.
RépondreSupprimerLibération, exorcisme, oui. Et partage aussi. Intensité de vie.
Et puis, dors, dors, dors, c'est également important ! :)
Sogni d'oro...
coucou Myz..
Supprimerjuste te dire ici que j'ai BCP apprécié,lu et relu ton long commentaire (le premier) mis sur mon billet d'hier
Je voulais t'en remercier...
J'aime ton article, bravo Coum ! Bises en passant ;)
RépondreSupprimer;-)) merci!
SupprimerEt bien moi, je t'envie. J'aimerais écrire des grandes choses, des romans, des essais, des nouvelles. Je voudrais livrer des réflexions profondes sur le monde qui m'entoure. Je rêverais qu'on me publie, qu'on parle de moi, qu'on me connaisse.
RépondreSupprimerNon, déjà ma petite page de blog suffit à exorciser quelques vieux démons, me fait un peu rêver d'audience et comble mon plaisir d'être lu. Finalement par un ou par mille qu'importe ! (vieux reste d'hypocrisie).
En attendant j'aime lire les pages des autres et j'y trouve un plaisir pas encore trop ancien.
Bonne journée.
Jacques...je ne doute pas que qd vous aurez davantage de temps (le temps de la retraite peut-être) vous vous lancerez dans une oeuvre de plus longue haleine
SupprimerVous avez de vrais talents de conteurs!!!
Je n'ai jamais douté que ton besoin s'écrire soit plus fort que tout le reste... pour notre plus grand bonheur à nous qui te suivons ici, et ailleurs !
RépondreSupprimerMême si poser des mots sur une épreuve que l'on a vécue (et que l'on vit encore, dans ton cas) doit être très éprouvant, je crois que c'est aussi une belle façon de continuer d'avancer...
Plein de pensées pour toi...
liaht... oui écrire cette "aventure" pour moi, est une façon d'avancer
Supprimermerci de ton intéret
Ahhh !!! Ecrire, toujours écrire ! Je me réjouis de cette capacité / volonté / plaisir que tu as. (Et que j'ai aussi). Je crois que ceux qui "savent" écrire -au sens de "savent mettre en mots leurs ressentis, leurs désirs, craintes et au final leur "moi à eux"- sont des privilégiés... Tu et je et tous ceux qui écrivent sont des privilégiés par rapport à ceux qui ne savent pas faire.
RépondreSupprimerCourage Coumarine.... Ecrire fait grandir encore !
Je partage entièrement ton point de vue
SupprimerJ'aime aussi lire un témoignage qui me touche
Il me fait grandir aussi!
c'est en étant persuadée de cela, que j'ai dépassé la peur du "nombrilisme", et que je peux écrire des textes sur mes resentis
Merci Psyblog...
Bonsoir Coumarine, bravo pour ce travail long et douloureux. C'est vrai que ce n'est pas facile de se remémorer les épreuves difficiles endurées. Je compatis. Je l'ai fait pour ma maman sur une période de 4 ans (maladie nosocomiale). Si cela peut te faire un peu de bien, c'est l'essentiel. Je t'embrasse.
RépondreSupprimermerci dasola
Supprimerça me fait toujours plaisir de te voir ici ;-))