Ce matin, long coup de fil avec ma fille infirmière, qui comme souvent depuis début aout, me demande de mes nouvelles
Depuis quelques jours, ce n'est pas brillant: je le lui dis!
Notre échange s'approfondit: elle me confie sa grande tristesse de ne pas avoir été plus "vigilante" sur le sérieux de mes symptômes (entre autres la diplopie!), de ne pas m'avoir conseillé d'aller sans tarder aux urgences
Je lui dis ce que je lui ai répété durant tous ces mois; il n'y a pas en moi l'ombre d'une "rancune" bien au contraire, c'est elle qui le fameux samedi 13 aout m'a emmenée d'urgence à l'hôpital, alors que j'étais seule et ne savais que faire, en véritable état de sidération!
Elle est restée à mes côtés toute la journée, attentive, aimante, précieuse. Sans elle, je perdais complètement la vue, il était plus que temps que je sois traitée!
Ma fille s'est mise à pleurer: son ressenti de culpabilité, elle l'éprouve surtout vàv d'elle, parce qu'elle n'a pas osé mettre en doute le diagnostic du généraliste (sinusite!), de même que l'absence de réaction de mon ophtalmo (je vous revois dans 4 mois!!)
Ma fille me dit que c'est sa confiance en elle (je vous rappelle qu'elle est infirmière en hôpital de jour) qui en a pris un coup
Moi je l'ai vue dans l'exercice de ses fonctions: elle est efficace et chaleureuse... appréciée de tous!
Mais cela ne suffit pas à la rassurer...
Elle sait que je ne lui en veux pas du tout (mon dieu, JAMAIS, à aucun moment je n'ai eu ce genre de pensée, alors qu'elle a été pour moi un ange gardien comme je n'aurais pas pu en rêver un!)
Elle s'en veut à elle! et elle traine cette "blessure" depuis 6 mois!
Aujourd'hui nous avons pu en parler pour la première fois
Sans doute devra-t-elle en parler à un pro qui l'aidera à "nettoyer" cela (ou une personne qui sait écouter et qui n'est pas moi!)
Mais depuis ce coup de fil (qui me fend le coeur) je me demande si le manque de confiance en soi, ne fait pas partie des caractéristiques du genre humain (au même titre que d'éprouver du stress en cas de danger par exemple)
Ma fille me dit qu'elle a grandi dans une famille qui n'a jamais dévalorisé les enfants, au contraire, nous avons eu à coeur de les encourager, de les confirmer dans leurs qualités!
Alors? d'ou vient ce sentiment de doute sur soi-même?
Que moi-même j'éprouve sur la façon dont j'ai été mère, sur la façon dont je suis animatrice, et surtout sur la façon dont je suis auteure (je doute à tout moment à propos de ce que je suis en train d'écrire, et mes livres précédents, je les ai à peine promus!)
Chacun de mes enfants à sa dose de manque de confiance en lui (elle) et je vois que c'est à peu près universel..
Avoir de l'audace, oui! oser des gestes courageux, oui! mais avoir une profonde confiance en soi... qu'en est-il? il y a tant et tant de séminaires qui conduisent leur participants à trouver ou retrouver cette précieuse confiance, qui n'est en rien de la suffisance ou de l'orgueil...
Que voilà un billet intéressant, en ce qu'il soulève des questions essentielles.
RépondreSupprimerJe pourrais dire beaucoup de choses sur le sentiment de culpabilité ( que je distingue la culpabilité elle-même), et sur le lien qu'il y a avec la confiance en soi.
Ce sont des thématiques récurrentes chez les personnes dans le cadre d'une aide psychologique.
Mais je ne vais pas développer tout cela ici ! :-)
Ce qui me semble important, c'est le dialogue que vous avez eu. Comme l'ouverture d'une toute petite porte du côté de ta fille.
Ensuite, comme tu le dis justement, C'est à elle à poursuivre le chemin…
Il y a en tout cas une chose qui me semble importante, comme une leçon pour nous tous : cette question de ne pas oser mettre en cause une parole d'autorité.... ( médicale, ou autre…).
Dans ces cas-là, il peut arriver que l'on abandonne plus ou moins la référence à soi-même, à sa propre conscience personnelle, à ses propres compétences.
Or, c'est le dialogue qui enrichit. À condition bien sûr que celui qui détient l'autorité de la "blouse blanche" ne s'estime pas détenir en permanence la vérité des vérités…
Et encore… Rien n'interdit de dire ce que l'on pense et croit !
( Je ne vais pas raconter, mais j'ai vécu quelque chose de ce type avec mon médecin personnel ce matin… C'est peut-être pour ça que je suis sensible à cet aspect dans ce commentaire).
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Et un petit signe amical à la fille infirmière !
Celle qui prend grand soin de sa maman.
C'est là l'essentiel Aujourd'hui !
Merci Alain pour ce commentaire..
SupprimerJe vais simplement m'arrêter sur ceci:
"cette question de ne pas oser mettre en cause une parole d'autorité.... ( médicale, ou autre…)."
Ceux qui savent (généraliste et ophtalmo) se sont trompés en ce qui me concerne
Et il ne s'agissait pas d'un petit mal au ventre
C'est la raison pour laquelle depuis ma première hospitalisation, je pose TOUTES LES QUESTIOns qui me semblent nécessaires....
Je veux tout savoir concernant mes traitements, tout!!!
Difficile de remettre en cause un diagnostic même quand on est dans la corps médical , ta fille n'avait pas tous les éléments pour contrer le généraliste , et l'ophtalmo
RépondreSupprimeret là voilà prise entre deux choses essentielles , sa pratique professionnelle et son attachement à sa maman
Elle a pu en parler , peut être qu'un jour , elle aura la force de dire son ressenti au médecins , peut être pas ...
Comme tu le dis , elle a été proche de toi , tout le temps qu'il le fallait , et encore maintenant , se souciant de ton état , de l'évolution des traitements
Tu vois , entre la confiance en soi et la culpabilité , nous naviguons tous , et peut être que ...tant mieux
cela prouve que rien n'est acquis
que l'on peut toujours faire mieux , que l'on atteindra jamais la perfection , les personnes trop sures d'elles m'exaspèrent parfois
Je lis que le début de semaine n'a pas été "brillant " pour toi , il va en falloir de la patience pour continuer
Nos enfants sont tellement écoutants et bienveillants , c'est un cadeau de la vie aussi ....
tu veux tout savoir sur tes traitements , comme je te comprends
je t'embrasse
Ma Jeanne... il y a tellement de choses ds ton commentaire
SupprimerNon rien n'est jamais acquis, il faut pouvoir sans cesse se remetre en cause
Ce qui est impératif, c'est de pouvoir se parler en toute liberté, s'écouter...essayer de se comprendre
Mes enfants sont tous les 5 écoutants et bienveillants
Je leur dois bcp
il me semble que c'est profondément humain, d'avoir des doutes sur soi, de s'interroger, de s'autoévaluer... mais aussi que c'est une bonne chose! comme d'habitude, tout est question d'équilibre...
RépondreSupprimeril me semble aussi que c'est très bien que ta fille s'en soit enfin ouverte vis à vis de toi. Je pense que c'est esentiel et qu'elle doit déjà se sentir mieux, maintenant que vous vous êtes un peu expliquées là-dessus... même si sans doute il faudra y revenir encore, pour la rassurer tout à fait!
en tout cas moi je la félicite pour sa présence d'esprit et son professionalisme, qu'elle montre très bien aussi à travers ces doutes!
bon courage à vous tous
Oui Adrienne, ma fille est très professionnelle
SupprimerElle est très appréciée pour cela!
Avec les autres infirmières de l'hôpital de jour, elles forment une équipe formidable...
Elle m'avait déjà parlé de tout ça,mais jamais en me disant à quel point elle en était atteinte
Quel beau geste que de savoir dire sa douleur à sa maman qui elle même a vécu des moments difficiles, quel beau geste que d'accueillir ses larmes. Sans doute que la restauration de la confiance commence par là.
RépondreSupprimerNous évoluons aussi dans une société très concurrentielle, plus prompt à dévaloriser, comparer, qu'à révéler les individualités et c'est plus que dommage !
Des pensées :))
Merci Cloudy
SupprimerC'est vrai que j'ai des enfants formidables, je le dis simplement
bonne soirée à toi
Ma chère Coumarine, je viens de lire dans le silence et l'attention la plus absolue ton écrit, je suis chamboulé et bouleversé par ce ue tu dis ton histoire et celle de ta fille mais je tiens à témoigner sur l'importance de cette estime de soit (est ce time de soi)
RépondreSupprimerje n'a pas ressenti de profonds troubles et manques pendant longtemps car j'étais dans l'action malgré et à cause des echecs répétés mais dépassables et puis j'ai buté sur le suicide d'amis, une séparation plus que douloureuse et des difficultés en tout genre, le battant à qui rien ne résistait à perdu de la confiance en lui et ses capacités quand elles n'avaient plus à être mise en jeu, et puis je me suis détesté et insupporté pour des lachetés et de la bassesse, et il a fallu de nouvelles épreuves comme en ce moment pour restaurer cette estime de soi, cette confiance et repartir de l'avant
et sans citer Holderlin ou Nietzsche, je pense que les vaccins et les rappels sont nécessaire pour remonter les falaises et toujours faire face et front à la dificulté et se battre parce qu'alors nous mobilisons nos forces dans un seul but et nous battons bec et ongle
c'est comme ça que je vois et ressens les choses.
Merci de m'avoir permis de dire cela ce soir, jour de mes premiers pas en béquilles.
Bises fleuries comme ma barbe et tendre comme mon esprit
la sensibilité est un handicap mais elle permet de comprendre les autres et de les aider donc il faut avoir confiance dans nos qualités malgré la peur de mal faire et ne pas avoir peur de se tromper en essayant et puis ceux qui ne font rien ne risquent pas de se tromper
alors haut les coeurs il y a de telles horreurs dans le monde, n'y pensons pas trop et avançons
coumarine j'aime tellement la personne courageuse que tu es qui avoue sa part de faiblesse, tu est une mahatma
une grande âme sincèrement.
moi aussi Thierry, j'ai lu avec attention ton commentaire
SupprimerOn a des chances (et je mesure mon mot!) d'accéder enfin à son intériorité quand on arrête de s'activer en tous sens
Peut-être la maladie sert-elle à cela?
La sensibilité est une richesse plus q'un handicap...
merci pour les bises fleuries ;-))
Oh que oui coum , c'est un don inespéré de pouvoir se ressourcer surtout quand l'espoir est grand de reprendre pied dans le vaste monde inhumain , les chances sont variables selon les pathologies, mais les chances sont immenses dans nos pays avancés et où l'accès aux soins de qualité est encore possible, mais pour combien de temps!
Supprimerla mise au repos du corps calme l'esprit , la maladie c'est accident ou pas un intermède qui peut presque être plaisant et où on se réhabilite du corps et de l'esprit.
Oui la sensibilité est une vraie force et un vrai atout à condition de ne pas se laisser submerger par les émotions !
rebises méritées à toi que j'aime tant... lire
les sachants, les sachems , ces spécialistes avec leurs listes oublient l'humain en face et de parler et d'expliquer pour faire accepter en comprenant et d'accompagner par le dialogue empreint de confiance et de bienveillance
RépondreSupprimerici j'ai un médecin formidable mais j'ai du pousser un coup de gueule, depuis on me regarde autrement mais j'ai toute mon estime de moi pour avoir dit leurs vérités à certains
la quête de la vérité et son expression sont à mon sens des actions qui nous mettent en accord avec nous même en exigeant le respect qui nous est du nous nous respections et nous estimons, dans le cas contraire c'est compliqué et difficile voire douloureux.
Moi aussi je suis suivie par une équipe médicale formidable
SupprimerJe le dis haut et fort!!
les soignants jouent un rôle important et puis il y a tant d'humain dans nos relations !
SupprimerCinq enfants ?
RépondreSupprimerComme les océans ??
Ces futurs de l'humanité ???
OUI JEA... OUI!
SupprimerAlainX exprime tout à fait mon ressenti à lire ton article Coum.
RépondreSupprimerOn ressent un amour immense partagé entre ta fille et toi. La culpabilité je connais... mais chacun doit faire son chemin intérieur face à elle, c'est souvent long, difficile, et on n'en verra peut-être jamais le bout !
Je pense à toi souvent et je t'envoie toutes mes plus belles pensées d'un sud-ouest bien glacial ces derniers jours ! Et puisque le mercure joue en dessous de zéro, la chaleur vient du cœur. Bises
merci Magel
Supprimeroui il y a bcp d'amour entre chacun de mes enfants et moi
J'en parle rarement parce que je ne veux pas parler (trop) d'eux ici, j'ai peut-être tort!
Je suis touchée par ton billet, chère Coumarine. Et je peux comprendre le désarroi de ta fille, vivant quelque chose du même ordre avec ma maman pour le moment, partagée entre la science et les sentiments.
RépondreSupprimerParfois, on a cette foi qui fait reculer les montagnes. Et parfois - pourquoi cela change-t-il tout à coup ? - la confiance en soi s'émousse, se fragilise. Etrange alchimie. Equilibre fragile. Mais en prendre conscience ne fait-il notre force en même temps ?
Et j'imagine combien, pour une maman qui connait si bien la valeur de sa fille, cela doit être douloureux de l'entendre douter d'elle.
Mais l'amour, la tendresse et l'écoute dont tu fais preuve devraient lui permettre de surmonter cela. C'est ce que je lui souhaite.
Courage à toutes les deux !
Je t'embrasse.
Chère Naline
Supprimer"Et j'imagine combien, pour une maman qui connait si bien la valeur de sa fille, cela doit être douloureux de l'entendre douter d'elle."
Oui tu comprends bien ce qui m'est douloureux
Je t'embrasse fort... bon courage avec ta maman
Chère Coum,
RépondreSupprimertu as su ouvrir ta fragilité à ta fille (" ce n'est pas brillant", et tout est dans cette formule pudique),en étant vraie, tu as permis à ta fille d'être vraie. Sentir que sa maman est capable d'entendre ce sentiment de culpabilité est une belle preuve de confiance en ta force, en vos forces à toutes les deux.
Je distingue la "bonne" estime de soi et la confiance en soi, il est normal, me semble-t-il de douter parfois, c'est dans notre caractère d'être imparfait, d'être humain. Ta fille a fait au mieux, les médecins se sont lourdement trompés, et leur erreur (leur faute ?) a peut-être résidé dans une trop grande confiance en eux -mêmes. Le doute est bon, s'il nous amène à faire mieux, il est destructeur s'il nous paralyse. Pas facile d'accepter qu'on ne peut pas tout pour ceux qui nous sont chers ... qu'on soit maman ou fille.
Je t'embrasse.
Nicole...comme les autres, ton commentaire m'émeut; il touche en moi des choses si essentielles
SupprimerJ'aime que le dialogue soit ouvert entre mes enfants et moi:à tous qd ils me demandent de mes nouvelles, je peux leur dire la vérité...que ce que je vis est dur,très dur, certains jours plus que d'autres
Et tu dis vrai:ce qui est le plus difficile c d'accepter que parfois on est très impuissant pour ceux qu'on aime
Ce dialogue entre une mère et sa fille est tout simplement bouleversant. Parce que le plus merveilleux pour une mère, c'est lorsque son enfant est devenu une grande personne attentive et écoutante. Nous sommes appelés, après leur avoir tant donné, à devenir les enfants de nos enfants, et il doit t'être doux de te dire que ta fille t'a en quelque sorte rendu le cadeau de la vie en sauvant ta vue. Je suis vraiment émue en écrivant cela, car je t'imagine tellement , toute abandonnée à ce délice d'être mère, cinq fois mère, cinq fois comblée.
RépondreSupprimerJe t'embrasse fort.
Oui Célestine, la façon dont ma fille m'a entourée ce jour fatidique, a arrêté les dégats
SupprimerJe n'ose penser à ce qui se serait passé si j'atais restée seule à attendre que "cela" passe
Elle m'a entourée d'amour et d'attention pendant toute cette journée (et après!
Et son mari et ses deux enfants ont accepté de me la "pr^ter"...
Je pense moi aussi que douter est une bonne chose qui oblige à s'arrêter momentanément pour se poser des questions et tente de trouver des réponses, ensuite seulement on peut reprendre la route.
RépondreSupprimerJe suis heureuse pour toi et ta fille que vous ayez pu partager vos doutes.
Au milieu de ton épreuve, tu donnes et tu reçois des rayons d'amour, comme des rayons de soleil à travers les volets clos.
Cette dose d'amour est aussi importante pour ta guérison que les pilules que tu avales!
Oui Fabeli, je l'expérimente tous les jours:
Supprimer"Cette dose d'amour est aussi importante pour ta guérison que les pilules que tu avales!"
Difficile la confiance en soi...mais je crois que l'essentiel, là, c'est la confiance qu'a ta fille en toi...C'est beau cet amour...Bises
RépondreSupprimerNous avons confiance l'une dans l'autre
SupprimerEt c'est valable pour les autres enfants
(lire le commentaire de mon fils ci après!!)
Ma soeur infirmière,
RépondreSupprimerComme je comprends ton ressenti. Pour le vivre si souvent.
Tu t'en veux parce que tu n'as pas privilégié ton instinct.
Un petit bout de toi sentait juste et le respect des convenances a pris le dessus.
Maman parle de confiance en soi....
On ne peut jamais tout savoir à l'avance. C'est très facile de se reprocher des choses après, quand on sait.
Avant, on ne sait pas avec certitude.
Après coup, on s'en veut de ne pas s'être fait confiance à soi-même. De ne pas s'être écouté.
C'est ça qui fait mal. Quoi de plus délicat que de réaliser que l'on s'est trahi soi-même? Qui peut avoir confiance en moi si même moi je ne m'écoute pas?
Tu peux avoir confiance en toi.
Précisément parce que le jugement que tu as refoulé était bon... le truc c'est que tu l'as refoulé pour de bonnes raisons. Car respecter les autorités en une matière c'est adopter une attitude normale, l'attitude "socio-logique".
Et il n'y a rien de plus humain que de chercher à être socio-logique. C'est dans notre culture, c'est inévitable.
Cette socio-logique, elle est hyper puissante. Et hyper nécessaire. Sans elle, ce serait l'anarchie sur terre. On a donc tous raison de se conformer à cette socio-logique qui est un pilier central de la vie en communauté.
La socio-logique fait les choses bien dans 99,5 % des cas. C'est une force, c'est une norme éminamment puissante à respecter. Depuis notre premier jour sur terre, on nous apprend à respecter la socio-logique.
Que peux faire un "feeling" contre ce méga rouleau compresseur ?
Rien ma soeur. On refoule son intuition parce que c'est normal, socio-logique, ... naturel de le faire. Respecter la socio-logique, c'est aussi faire ce qu'il faut faire.
Tu as donc fait ce qu'il fallait faire.
Tu as tout mon amour fraternel,
Ton frère
Fred...c'est beau ce que tu as écrit là
SupprimerJ'en ai les larmes aux yeux
J'aime bien voir à tous les cinq votre amour fraternel, les uns pour les autres
C'est comme une belle réussite pour nous les parents
Tu as tout mon amour de mère....
Coumarine, tu as cinq enfants écoutants. C'est chouette et c'est sûrement le fruit de ce que leurs parents ont transmis. Ta fille a fait de son mieux et lorsqu'on fait de son mieux, il ne devrait rien avoir à se reprocher. (Les 4 accords toltèques)Mais c'est bien de parler ici cette confiance en l'autorité des blouses blanches pour que justement ceux qui pourraient y être confrontés se tiennent un peu plus sur leur garde et écoutent tout autant leur intuition. Toutes nos histoires sont ce qu'elles sont, elles ne peuvent être refaites mais nous enrichissent pour l'avenir. Les remises en questions sont la preuve que nous ne nous prenons pas pour des touts puissants et j'y vois là tout simplement de l'humilité
RépondreSupprimerYog...dans moments de déprime, j'aurais envie de me retrouver AVANT la maladie
Supprimerafin de me redonner une nouvelle chance:que deux médecins n'aient pas compris ce qui se passait, ben ça me fait mal, je trouve ça injuste
Alors, avec courage, j'essaie d'accepter la réalité comme elle est: belle école d'humilité en effet!
Coumarine, (au cas où malentendu) en parlant d'humilité je parlais en général, à ta fille, et je pensais à moi-même qui donne des cours de yoga et où à chaque fin de séance je me remets en question sur ce que je n'ai fait assez de "bien" et qui aurait pu être fait de mieux. Je t'embrasse.
RépondreSupprimernon Yog... il n'y a pas malentendu
SupprimerJe crois que l'humilité bien comprise est une qualité précieuse: être capable de se remettre en question...
Merci d'e^tre revenue
Ton billet m'attriste et je ne sais que te dire, courage!!
RépondreSupprimerBrizou...mon billet n'est pas triste en soi,mais il n'est pas facile, comme la vie finalement!
SupprimerTa fille est formidable et si elle semble manquer de confiance en elle c'est peut-être aussi parce qu'elle se fait beaucoup de souci pour sa maman, en tant que fille on a toujours l'impression de ne pas en faire assez.
RépondreSupprimerMab.. je pense réellement que tu as la vraie réponse:elle se fait bcp de souci pour moi
Supprimer.-))
Lorsque j'étais enfant, j'avais complètement confiance en moi. Cela se voit sur les photos de ma petite enfance.
RépondreSupprimerEn grandissant, j'ai commencé à me remettre en question parce que je voulais être à la hauteur de ce qu'on attendait de moi. J'ai commencé à me créer un personnage qui serait à mon avis accepté des autres et j'ai perdu la confiance en moi parce que je n'étais jamais certaine de réussir ou non.
Retrouver l'enfant que j'étais... et que je suis toujours au fond de moi... voilà la seule façon à mon avis de retrouver cette confiance en soi qui en fait est innée en chacun de nous.
Regardons les tous petits, il sont Confiance !
Mais les hésitations commencent tôt faut dire.
kea
Je comprends ta fille Coumarine.
RépondreSupprimerOn voudrait tant pouvoir retourner en arrière dans de telles situations.
Les erreurs mêmes minimes ont des conséquences si lourdes dans le domaine où oeuvre ta fille.
J'ai énormément de reconnaissance pour ceux qui travaillent dans le domaine de la santé.
kea
Merci pour vos commentaires, ils me font de bien
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