jeudi 5 janvier 2012

résister au vent violent

Gérer le quotidien, jour après jour
Tenter courageusement de survivre aux traitements 
Franchir chaque matin les barrières du découragement
Croire que l'année nouvelle sera l'année de reconstruction

y croire encore et toujours... chaque minute, chaque seconde
Y CROIRE...
Y CROIRE

En même temps rester présente et écoute chaleureuse aux enfants et surtout aux deux qui traversent des passes difficiles: écouter avec attention et calme (rien d'autre, je n'ai pas la clé) et en même temps ne pas se laisser entrainer dans le puits sombre de leurs chagrins, de leurs inquiétudes, de leurs angoisses pour le présent (qui inclut l'avenir évidemment)
Ecouter aide
Sombrer en aucune façon...mais pas si facile pour une mère...

De plus, hier et avant hier,  accompagner l'Hom par deux fois aux urgences de l'hôpital que je commence à connaître comme ma poche, à cause d'un problème inquiétant.............. à l'oeil gauche!!!
Incroyable! L'oeil gauche... (il aurait pu avoir un problème à l'orteil gauche, mais non... l'oeil GAUCHE!
Angoisse pour lui et pour moi...
Heureusement il est reçu immédiatement, grâce à sa petite femme qui est un "cas" suivi de près par l'équipe des ophtalmo de la clinique
Aujourd'hui ça va mieux pour lui... ouf!

Mais je suis tellement prise par la gestion des choses au quotidien que j'ai perdu la clef de l'écriture: je ne sors pas depuis trois mois sinon pour me rendre à la clinique, et le geste d'écrire (sur papier et sur le PC) me demande une attention de l'oeil qui le fatigue beaucoup

Perdue la capacité de tourner les phrases dans la métaphore, dans la poésie, d'exprimer les choses avec une certaine originalité, dans un certain humour
Comme si j'étais devenue "sèche" tout comme ma peau bouffée par la cortisone ;-(

Perdre ma féminité, vieillir d'un seul coup de dix ans (j'exagère, vous croyez? Non c'est comme ça que je me vois) et perdre ma créativité en même temps... dur dur

Ces jours-ci ça me rend très triste, même si j'espère que ce ne sera que provisoire

(Et pendant ce temps je vois l'arbre devant ma fenêtre se battre contre le vent violent... les branches craquent et se plient dangereusement...
Je leur souhaite de RESISTER


39 commentaires:

  1. Parler vrai ne nécessite pas de métaphore, et tu le fais très bien. Si bien que l'émotion nous étreint, tout autant que par le passé.
    Courage Coum !

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  2. Courage Coumarine, je pense bien à toi, même si je ne me donne pas le temps d'écrire en ce moment. Et puis tu sais comme moi que "les mots en jachère" quelque temps, cela peut être fécond pour la suite ... ne sois pas trop sévère avec toi-même. En ce moment aussi je consacre beaucoupe de temps à écouter mes grands, c'est déjà beaucoup d'écouter, on ne peut résoudre à leur place leur maux, même si notre coeur saigne de les voir souffrir.
    Merci pour ton passage qui m'a beaucoup touchée.
    Je t'envoie mes petites lumières de vie, à travers la toile !
    Je t'embrasse, prends soin de toi et des tiens

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  3. "Ce qui m'étonne, dit Dieu, c'est l'espérance.
    Et je n'en reviens pas.
    Cette petite fille espérance qui n'a l'air de rien du tout.
    Cette petite fille espérance.
    Immortelle."
    Charles Péguy
    Je t'embrasse, Coumarine.

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  4. Tout comme Zenondelle, je crois que les mots de te fuient pas mais qu'ils s'installent en toi, en latence, attendant que tu trouves la possibilité de les faire sortir.
    Je te fais confiance!
    Je me souviens que tu as parlé bien souvent de TES arbres si chers, ceux que tu vois dans le parc où tu marche régulièrement.Les grands, les magnifiques arbres ...
    Tu ES l'arbre soumis à la tempête, tu résistes!!!

    Je t'embrasse

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  5. C'est bien légitime que tu sois triste Coumarine, et c'est bien de nous le dire. Quant à la perte de tes capacités d'écriture, je n'y crois pas un instant, elles vont refleurir bien avant le printemps :

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  6. Chère Coumarine,

    --------------------------------------

    La vie est un chemin de paroles, mais aussi de silences qu'on ne dit pas parce qu'il n'a rien à dire pour la simple raison que personne n'y peut rien, mais quelquefois, c'est bon de se laisser aller à dire, mais pas n'importe quoi, juste ce qu'il faut, parce que nous savons pertinemment que ce sont des silences qui vont aller au vent comme les feuilles en automne pour enrichir un nouveau printemps en d'autres lieux, vers d'autres temps plus cléments sûrement comme ceux de l'éternité.

    Avec toute ma tendre compassion, Jack le poétiste.

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  7. Pas assez forte pour dire plus que : émue, partage, pensée, petite présence. tendresse et courage...

    Julie M.

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  8. Je comprends ta tristesse Coumarine. Je te souhaite bon courage et que les jours à venir soient meilleurs !

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  9. Merci pour vos passages
    Je suis un peu gênée quand j'ai l'air de me plaindre, de parler de ma santé
    Alors que je sais que pas mal d'entre vous traversent des phases bien douloureuses
    Je le sais, parce qu'ils m'écrivent perso, ou que je l'ai découvert sur leur blog...
    Alors voilà...dire ici que il y a des jours plus difficiles, ben ça me fait du bien, j'ai lire vos commentaires toujours si chaleureux
    Sachez que chacun d'eux me touchent, mais que je n'ai pas assez de courage pour vous répondre perso comme je l'ai toujours fait...
    Mais... J'Y CROIS!!!

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  10. Créativité perdue ?
    Mais la source du fleuve le plus fécond, le plus obstiné à dépasser sans cesse les horizons, le plus porteur de vaisseaux chargés d'épices et de soies rares, le plus inspiré, le modèle (quoique si indépendant) de tant de peintres et de photographes, le miroir de tant de soleils aux discours enflammés et de lunes aux sourires énigmatiques
    la source peut sembler tarie, perdue sous terre, poussiéreuse
    par des jours de météo en détresse, quand les changements climatiques cassent la boutique des prévisions
    mais elle tellement donné, cette source, tellement alluvionné, peut-être éprouve-t-elle aussi le besoin de respirer, de se... ressourcer
    elle a tant de courages
    alors pourquoi ne pas lui éviter les doutes, les reproches, les soupçons ?
    elle est là parce que Coumarine est là !!!

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  11. Courage, donnons nous du courage ensemble, je me sens devenir folle de peur avec ce vent! le toit de la cabane de jardin s'est envolé.la bache de la piscine espleeine du vent et risque de prendre le m^me chemin que le toit de la cabane? Huereusement la maison reste à sa place.Je suis sûre que si ja vais dehors je vais m'envoler. Aussi je reste bien à l'intérieur.Cela siffle à certains endroits

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  12. juste un petit mot à dire, pas grand chose, mais une poignée de main, un regard, un signe...

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  13. Eh bien tu n'as pas perdu du tout ta poésie, et ta féminité! quoi de plus féminin que "Ecouter, aider, ne sombrer en aucune façon..." très féminine, très yin, cette douce et attentive écoute, cette abnégation maternelle.
    Quoi de plus poétique que de contempler l'arbre qui ploie devant sa fenêtre" C'est comme un haïku. Tu as bien raison de croire à un mieux, le mieux est toujours là, derrière la difficulté, derrière les maux, on te tient la main, tu vas y arriver Coumarine, tu sais bien que les mots positifs ont une très puissante magie
    Allez, yop!
    Je t'♥

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  14. Non rien n'est perdu ,le bout du tunnel est encore juste un peu trop loin pour voir la lumière mais elle est là et chaque jour tes pas courageux t'y amènent doucement .Je t'envoie mes meilleurs ondes garde le courage . Bisous Mimi

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  15. Oui résister Coum et y croire ! Bon courage et n'oublie pas que tu n'es pas seule.

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  16. Résiste oui, pour toi et pour les autres et chacun à sa façon... :) Je t'embrasse !

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  17. @JEA... comme les autres tes mots me donnent du courage, mais tu les manies si bien que j'en suis émue...merci

    @Charlotte... ça va? tu as te même temps, de gros grêlons sont tombés... inimaginable!

    @Elisanne... bienvenue dans cet espace;il me semble que toi aussi tu aimes écrire?

    @Célestine, Mimi,Delphine, Le chant... curieusement, OUI je sais que je vais y arriver, et donc je RÉSISTE
    Merci à vous

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  18. Il ne s'agit que d'une sorte de léthargie... rien n'est perdu. Ta féminité et ta sensibilité certainement pas. Comme le printemps, le reste reviendra.
    Résistance. Confiance...
    Je t'embrasse, chère Coumarine.

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  19. Votre créativité perdue ? Je n'y crois pas une seule seconde. Elle pointe, là, à fleur de mot, derrière chaque phrase. Elle ne s'exprime pas de la même manière qu'avant, c'est tout... Je n'ai pas la même expérience que vous dans l'écriture, mais ce que j'ai appris, c'est que ça "vient" par vagues, qu'il y a des moments de sécheresse qui préparent le grand raz-de-marée qui va permettre de libérer l'imaginaire et de lancer le processus d'écriture. L'écriture est au fond de vous, elle vient du coeur, des tripes, même. Elle fait partie de vous. A vous de trouver une autre manière de la laisser s'exprimer, si la façon que vous utilisiez avant ne "passe" plus... Je vous fais confiance pour ça : vous résistez, vous êtes pleine de vie, à un important tournant, vers quelque chose d'autre. Confiance.

    Bien affectueusement !

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  20. Tu as le droit de te plaindre, Coumarine, tu as le droit de dire qu'il y a des jours plus difficiles. Chacun sa peine. Quant à ta plume, je ne me fais guère de souci, elle est toujours là ! (sourire)
    Je t'embrasse très fort, Coumarine.

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  21. Bonjour Coumarine. "Franchir chaque matin les barrières du découragement"...c'est la phrase que j'ai le plus envie de retenir en lisant ton billet..."Y CROIRE et RESISTER". Ils sont forts ces mots là...j'y vois à la fois une certaine détresse mais aussi beaucoup de courage. Je pense très fort à toi Coumarine et j'espère de tout mon coeur que cette tempête va bien finir par se calmer...un peu de sérénité retrouvée ne pourra que te faire du bien...

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  22. Non tu n'as rien perdu du pouvoir des mots et je te comprends à 100%

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  23. la création et l'écriture, c'est comme le vélo, ça ne se perd pas même si on ne pratique pas pendant un temps ;-)
    des bizzzz de bonané madame Coumarine

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  24. (juste dire àBrigou que son comm s'était perdu parmi les spams: le voici revenu à sa place...;-)

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  25. Perdre ta féminité ???
    Ah bon ! Tu l'as perdu où ? Dans la tempête ? Elle s'est envolée par la fenêtre ?
    Je te ressens de plus en plus femme accomplie, au coeur même de l'épreuve.
    Autrement dit, de plus en plus « féminine ».
    Une sorte de grandissement de femme.

    Ce que tu as perdu, ce sont peut-être quelques artifices, quelques ersatz que propose généralement le monde à paillettes.
    Si tel était le cas : bon débarras !
    Quant à ton écriture, elle n'est jamais aussi puissante que dans sa nudité. Quand elle ne cherche plus la belle métaphore, certes attractive, mais qui ne vaut pas le naturel de ton talent…
    S'il y a quelque chose auquel il faut CROIRE, c'est dans la vie qui se renouvelle en toi. Ce que tu en donnes à voir, ce que tu « enseignes » sans le savoir, et c'est très bien ainsi.

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  26. Je pense être en mesure de comprendre la teneur de ton message et mon immobilisation totale actuelle avec cette privation momentanée de liberté de mouvement me laisse pensif et puis il y a la hargne du combat pour dépasser les difficultés, accepter notre état et puis cette énergie est consacrée à aller mieux et à garder aussi le moral et à se recentrer, car on doit penser à soi aussi et surtout, et on ne peut pas donner indéfiniment; curieuse et étrange période qui nous révèle à nous même limitées et intentions et nous plonge dans de nombreuses interrogations. je me sens très proche de toi coumarine et je t'embrasse.

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  27. oui,2012 sera l'année de la reconstruction, il faut y croire,
    moi aussi je me sens très proche d etoi et je t'embrasse

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  28. La vie est loin d'être un fleuve tranquille... Je suis de tout coeur avec toi et te souhaite bon courage.

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  29. rha lala...vos messages me font si plaisir
    @Alain tu me fais là un beau compliment, il me touche fort venant de toi;-)

    @Thierry... courage, tiens le coup...

    @MadamedeK...bonanée à toi aussi et au Monsieur de K (et merci pour ton petit coup de main;-))

    Les autres, je vous embrasse très fort... prenez soin de vous

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  30. Je pense à toi souvent ..
    les mots écrits sont réalistes , les commentaires forts et positifs , que te dire d'autre , ton écoute , tes oreilles qui sont toujours là pour porter les tracas , sans les résoudre , c'est énorme
    Je te te trouve tout de même très présente ici et dans la blogo , malgré cet effort que j'imagine très dur
    heureusement que tu n'as pas fermé les volets de cette maison , y'a du monde ici , beaucoup de monde
    bises du soir ma Coum

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  31. Mes mots (et maux) me semblent souvent petits, non pas en comparaison des tiens mais au regard des tiens. Te lire me redonne toujours du courage.
    Je t'embrasse :))

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  32. Je ne sais pas si tu lis mes comm, je passe souvent en silence depuis ton "accident", je reste suspendue à tes pas que tu mets l'un devant l'autre, avec courage et ténacité. Les mots dorment, frileux, repliés par la souffrance mais ils ressortiront un jour et tu ne pourras plus t'arrêter... Je te souhaite une année meilleure bien sûr, une année où il faudra y croire malgré les coups du sort, les allées et venues à la clinique (ça en devient banal !), j'espère surtout que tu pourras arrêter la cortisone et que ton oeil s'améliorera... Courage (tu en as), je sais par expérience (moi ce n'est pas l'oeil) que, si la douleur est toujours là ou la maladie, on finit par la transcender pour continuer à vivre tout simplement...Malgré les hauts et les bas, on vit !

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  33. Oui oui, je lis tous les commentaires, ils me sont précieux...surtout ds les moments de découragement
    Je me souviens Asphodèle du plaisir que j'avais à écrire d'après tes consignes...
    Il faudrait que je m'y remette...chiche?

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  34. Ta réponse me touche beaucoup ! Je n'y croyais plus... Mais bien sûr que tu peux tenter le défi d'écrire à nouveau !!! Même pas beaucoup... Il faudra attendre février, c'était la dernière session aujourd'hui (des vacances de Noël) ! Tu auras encore repris des forces, je l'espère vraiment ! Tu es toujours la bienvenue et une invitée de choix !^^ Je t'embrasse...

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  35. Te plaindre? Mais tu ne te plains pas, Coumarine, tu exprimes ce que tu ressens, tout au long de ce lent et douloureux moment de ta vie. Avec dignité, toujours. Et en restant proche et à l'écoute des autres, de ta famille, de tes proches, de tes amis, et de nous tous ici.
    Et ce que tu confies sur ce blog, avec tant de sincérité, peut j'en suis sûre (et j'en ai d'ailleurs fait l'expérience), être source d'enrichissement comme d'encouragement pour tous ceux qui te lisent.
    Que tu connaisses des moments de lassitude, de découragement, de détresse, quoi de plus normal, tu es humaine !
    Mais je ne peux que m'insurger contre tes propos sur " la perte de ta créativité". Non mais oh ! Ton écriture est sobre mais puissante, chaque mot est juste, tu vas à l'essentiel : droit au coeur.
    Quant à la féminité... voyons, Coumarine ! Quoi qu'il puisse t'arriver, jusqu'à ton dernier souffle, tu es et seras toujours la féminité même. C'est à l'intérieur que ça se niche, ces petites choses-là, chère Coum, et puis ça rayonne tout autour de toi, et ça se sent jusqu'ici, nous la humons, la respirons, la savourons, ta féminité ! Sotte, va !
    Courage, accroche-toi, ma toute BELLE... ♥

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  36. Naturellement, tout ce que tout le monde t'écrit me touche aussi... Mais je suis tout à fait d'accord avec Alain. Je regrette que le prix de ce que tu écris soit si cher, pour toi je le regrette, sincèrement, mais j'admire ta pugnacité. Quant à la créativité, ta créativité, je crois qu'elle t'est -pour employer un mot savant- consubstantielle. Je ne te connais pas parfaitement mais je te connais un petit peu, suffisamment je pense pour être sûre (comme 2 et 2 font 4) pour être sûre, comment dire? Qu'un certain potentiel créatif, cela ne se perd pas. On le croit, à tort, mais le courage avec lequel tu entretiens ton blog démontre tout le contraire.

    Sans parler de tout l'amour qu'en tant que mère, tu portes à tes enfants et qui existe, même si tu penses n'en faire pas autant que tu pourrais en faire...

    Courage ! je pense à toi ...

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  37. Je pense bien à vous et vous le dis sans métaphores ;.)
    gballand

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  38. Bien sûr que tu résistes et que tu vas continuer à résister et que rien n'a changé en toi, ni la féminité, ni la créativité, ni l'attention aux autres.
    Tu es juste plus courageuse qu'avant.

    Je suis passée ici hier sans commenter mais l'illustration que tu as choisie a dû s'imprimer en moi, j'en ai rêvé cette nuit. Elle est très forte, et je crois que derrière cette pièce de puzzle, il y a un monde à découvrir.

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  39. @Pastelle..oui cette illustration est très "forte"
    Je ne sais pas quel en est l'auteur...
    Je l'avais il y a déjà longtemps stockée sur mon PC, tellement elle m'avait frappée
    je n'imaginais pas qu'un jour elle me "servirait"
    Ce que tu écris là me frappe aussi: derrière cette pièce de puzzle, ce n'est pas le néant, mais un monde étrange peut)être, mais nouveau à découvrir..

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