samedi 26 février 2011

Les "horreurs" écrites par N.V.

J'ai compris! Une illumination soudaine!!
Je dis souvent qu'il m'est difficile de continuer à écrire intime ici...parce que je suis lue par des gens étrangers à la blogosphère, qui me connaissent dans la réalité

Or, dans la réalité, j'apparais comme une femme sage, souriante, donnée aux autres, chaleureuse, gentille, douce et chépa tout quoi encore (euh je ne fais que répéter ce qu'on me dit d'accord?-
Et dans mon écriture que ce soit l'intime (l'autobiographique) ou la fictive, je peux être violente, immorale, dure parfois, sombre souvent. Et j'aime ça, je veux dire que ça me correspond....aussi!

Des connaissances m'ont dit ne pas aimer mon livre de nouvelles "Les dessous de tables", ou du moins d'avoir été assez étonnées (choquées peut-être?) d'avoir lu des "horreurs" sous la plume de la sage Nicole, cette petite femme simple, si chaleureuse... Et on me dit ça en me regardant d'un air bizarre, comme pour s'assurer que je suis toujours "normale"!
Je n'ai pas eu ce genre de remarques de gens qui ne me connaissent pas en vrai!

parce que, ce qu'ils lisent, ce sont des nouvelles intéressantes, bien écrites (ben oui) au contenu qui fait réfléchir, plutôt palpitantes, avant de lire Nicole Versailles. Ils ne me connaissent pas, ils ne lisent pas mon blog,  je peux donc y aller sans avoir peur de choquer
Y aller = donner librement cours à ma créativité, sans me freiner, sans me frustrer, en n'adoucissant pas mes "horreurs" (soi-disant!)

Mes meilleurs lecteurs sont les gens qui ne me côtoient pas dans la réalité, ou du moins qui ne sont pas mes amis, qui ne me connaissent pas vraiment... les autres sont... ben oui...comme qui dirait... étonnés, surpris, (choqués)!
C'est pour cette raison qu'il m'est de plus en plus difficile d'écrire ici dans le registre de l'intime
C'est un noeud dans lequel je me débats...

41 commentaires:

  1. Aie aie. Coum' !

    Quel dilemme !
    Je suis en train de lire un livre de nouvelles qui s'appelle "Les bulles" de Claire Castillon qui me fait beaucoup penser à tes "Dessous de Tables" en encore plus "pas corrects".

    J'aime tes nouvelles. Elles respirent l'humanité.
    ______

    Nous ne sommes pas les personnes lisses et sages que les autres aimeraient que nous soyons. Et les autres ne sont pas les personnes lisses et sages que nous pensons.

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  2. @Suzame... finalement dans les blogs de type intime, les autres acceptent bien plus la sincérité qui est la nôtre, que dans la vie réelle, où on porte des masques...

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  3. bonsoir Coumarine,

    ton billet fait fortement écho à ce que j'ai constaté pour moi-même ou autour de moi : qu'il est très rare que les amis proches ou les conjoints lisent les écrits de la personne avec qui ils partagent tant de choses, une forme de gêne ou de pudeur sans doute....

    pour accepter le dévoilement de parts de la personnalité de celui ou celle qu'on a en quelque sorte figé sous une image déterminée, il me semble qu'il faut soit de l'éloignement (il n'y aura ainsi pas de douleur ou d'aspects choquants), soit une très très grande complicité et tolérance, et partager cette même pratique de l'écriture

    - je peux lire avec "détachement" les écrits de mon neveu (Guillaume Vissac : http://www.fuirestunepulsion.net/spip.php?page=sommaire) comme s'il était un auteur "étranger" car nous ne nous côtoyons pas
    (alors que les écrits de ma soeur peuvent m'amener de émotions irrationnelles parfois douloureuses)
    - je peux lire avec une grande acceptation les écrits de mon cousin (L'arpenteur d'étoiles : http://inthescriptorium.blogspot.com/) du fait d'une grande complicité, même lorsqu'il va dans des côtés noirs ou trash

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  4. C'est normal.. J'ai eu du mal à me positionner avec des bloggeuses devenues amies dans la réalité, cela se travaille, mais on y arrive..
    Je posterais demain une note sur Facebook, car pour moi, cela a changé ma vie, on me voyait tellement comme je n'étais pas, alors,que ma famille puisse enfin me "connaitre", cela m'a bcp aidée !!
    L'intérieur est forcément plus complexe et profond, car les autres n'y ont pas accès, et il serait hors de question pour moi que ma famille et amis aient accès à mon blog !:-) d'ailleurs, à chaque fois qu'ils sont tombés dessus, je fermais..
    Ouvre une autre page ;-)) C'est important d'être soi dans sa face plurielle et changeante !:-)

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  5. Bon, visiblement il faut que je me procure ce livre, je sens que je vais l'adorer. ! :)
    Chacun est multiple, et je crois qu'il faut l'assumer fièrement, c'est la seule solution. Et c'est aussi une manière de faire comprendre aux autres qu'ils le sont aussi, s'ils sont honnêtes avec eux même.
    Quand j'ai ouvert mon blog, je l'ai dédicacé, au final, à :
    "A l'ombre et à la lumière, indissociables dans chaque être et chaque chose, à la vérité et au mensonge, à la vie réelle et celle imaginaire, à la vie tout simplement."
    Et finalement je me dis que l'écriture et la photo ont bien plus de points communs que je ne l'imaginais au départ...

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  6. je voulais rajouter : je ne te connais pas dans la vraie vie, mais je te vois douce, aimante, chaleureuse et sage (dans le sens sagesse). Après, je serais pas choquée d'y lire plus de propos crus et "rageurs", ce n'est pas incompatible avec une personnalité douce..
    Mes amis me voient telle que tu te décris, cela ne m'empêche pas d'être crue quand il s'agit d'intime, car l'intimité se dévore à pleines dents !!
    de toutes manières, si tu ressens de dévoiler ton intimité, restent encore les coms pour expliquer le pourquoi de ce billet ;-))

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  7. Bonjour Coum
    Ce n'est pas la première fois que tu te poses la question, n'est-ce pas ?

    Une amie qui avait apprécié un petit texte que je lui avais fait lire me dit un jour : on ne te reconnais pas dans ce que tu écris. J'ai pris ça comme un compliment.
    évidemment, s'il fallait montrer en société ce qui nous anime vraiment : ce serait invivable peut-être. l'écriture est un acte de liberté intérieure qui peut mal "cadrer" avec la personne extérieure... mais ça on s'en fiche, non ?.. "L'intimité se dévore à pleines dents !" Ecrit Ella... j'aime bien ça ! :) pourquoi ne pas écrire là où ça te chante, comme ça te chante. La toile est vaste :) bise

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  8. Je comprends ton dilemme...pas facile. J'essaye moi-même d'écrire ce que je souhaite, je laisse mûrir et parfois cela m'est plus facile de poster enfin parce que les mots écrits ne m'appartiennent plus, ils peuvent être ceux des autres, à ce moment-là et seulement à ce moment-là, quand ils ne sont plus vraiment à moi, je publie.
    Il faut dire que j'ai la chance d'être peu lue par mon entourage proche, ça aide. Et je laisse toujours planer un doute entre fiction et réalité.
    Bon, pas certaine de t'avoir été utile là... C'est un questionnement qui revient souvent chez toi, une gêne réelle, j'espère que tu trouveras un pis aller à tes désirs essentiels et forts de parole libérée, c'est important pour toi.

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  9. Je souscris des deux mains à ce billet!
    Oui, il est difficile de faire accepter sa part d'ombre par nos proches!!!
    Mais pourquoi vouloir à tout prix être lu par notre entourage familier?
    Cherchons-nous une reconnaissance?

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  10. Tiens tiens.. je vais peut-être aller l'acheter, ce "dessous de table"... si tu y dis des horreurs ;-))

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  11. Chère Coumarine,
    Au départ, je jubilais en lisant ton titre, ensuite je me suis sentie visée par tes mots, parce que je t'ai avoué avoir eu besoin de respirer entre deux nouvelles. Enfin, j'ai réalisé que tu parlais sans doute de personnes plus proches de toi, mais qu'importe. Je persiste: n'y a-t-il pas moyen de tisser un fil entre nos multiples moi et nos connaissances, virtuelles, réelles, sociales, professionnelles ou familiales? Et ne serait-ce pas la frontière de l'intime à dévoiler ou pas? Je me suis dit aussi que certains sujets dont nous souhaitons parler mais qui peuvent toucher ou blesser un proche pourraient être écrits à la troisième personne. En très bref, parce que pourrais t'en parler pendant des heures, je rejoins Pastelle dans son commentaire. C'est un sujet difficile, je te souhaite une bonne et sereine réflexion.

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  12. Bonjour Coumarine, je suis sensible à ton dilemne mais la fiction , le fruit de l'imagination n'est il pas une partie de nous aussi mais que nous retenons moins et accepton de lâcher de voir partir avec des intentions qui sont ce qu'elle sont et qui nous regardent.
    Finalement cela renvoie toujours au pourquoi écrire, à quoi ça sert et les réponses sont multiples et variables y compris au cours d'une vie.
    Craignons nous de nous exposer, mis à nu, dans notre vérité, enfin notre quête de nous et partant, du monde ?
    J'avoue que ma pudeur native m'a bien longtemps fait redouter de m'exposer aux regards et aux critiques, aux qu'en dira t on et maintenant je m'exprime plus facilement, sur les blogs du moins et je me sens plus et mieux être moi à travers cette expression, mais je ne suis pas à ta place et pas auteur connu et publié, du moins pas encore, parce que je n'ai pas su, pas voulu franchir le pas.
    Si ça devait changer un jour prochain peut être aurait je une autre position et compréhension de tout ce que cela implique, du moins les blogs restent ils comme un jardin secret, et ne communiquais je point à toutes mes connaissances
    les blogs où j'interviens, parfois de manière envahissante, mais pour participer au débat du monde ne faut il pas s'engager d'une certaine manière.
    En tout cas et une fois de plus ce qui est sûr c'est que ton texte m'a fait réfléchir et c'est un bienfait des blogs d'agiter les esprits dans le bon sens du terme. Merci de tout coeur et désolé si je te désappointe parfois, je me contente d'être moi et de dire à voix haute ce que je pense sur l'instant, c'est spontané et parfois vif.

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  13. Les autres croient nous connaître mais se connaît-on soi même?

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  14. J'ai lu tes nouvelles avec un grand plaisir...Et ce que les autres disent de toi ne me semblent pas en contradiction avec tes textes..soit dit en passant, je n'y ai trouvé aucune horreur...simplement de la lucidité...Et écrire un blog, si l'on ne se parmet pas d'être authentique, à quoi bon? Ceux qui sont gênés ne sont pas obligés de venir nous lire...Merci pour tout ce que tu apportes

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  15. @Tisseuse: merci pour ce commentaire qui me parle. Je reprends ici ton deuxième paragraphe, très très clair pour moi!
    "pour accepter le dévoilement de parts de la personnalité de celui ou celle qu'on a en quelque sorte figé sous une image déterminée, il me semble qu'il faut soit de l'éloignement (il n'y aura ainsi pas de douleur ou d'aspects choquants), soit une très très grande complicité et tolérance, et partager cette même pratique de l'écriture"
    Merci à toi

    @Ella... pour moi être lue de blogueurs que j'ai rencontrés ne pose aucun problème: il y a avec eux un partage d'intimité sur des sujets qui nous "rassemblent
    Ce qui me pose davantage question, c'est d'être lue (en silence le plus souvent) par des gens qui me connaissent, mais qui ne connaissent pas la connivence qu'il eut y avoir dans la blogosphère..

    @Miss K. je crois que le "problème" vient de moi: je ne me donne pas la liberté d'écrire librement, en prenant le risque d'être "jugée". Je l'ai été... on me l'a dit, ça a cassé un pan de mon écriture. Oui, je sais, je me laisse influencer...
    (tu as raison, c'est une question récurrente chez moi!)

    @Pastelle...oui c'est une très bon livre de nouvelles...;-)) faut le lire...
    Les photos te dévoilent en effet, mais dans la métaphore
    Je peux aussi écrire de cette façon: dans la métaphore... je l'ai fait bien souvent en presque 7 ans d'existence...

    @Antigone... oui ceux qui me lisent depuis un certain temps que mes interrogations me reviennent comme des vagues... sans doute en temps de doute sur ce que je fais...!

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  16. Tiens, on se retrouve dans la même situation...

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  17. @fabeli... oui on cherche une reconnaissance, surtout quand on a l'impression qu'on est assez transparent(e)pour ses proches...
    Qui disait déjà: "nul n'est prophète dans son pays?"

    @teberli... il parait que je suis "noire", que les chutes sont trop sombres... je crois que mes histoires sont humaines, la vie n'est pas rose, et le mensonge, la mesquinerie règnent à chaque coin de table;-))

    @Delphine...surtout ne te culpabilise pas. Je peux comprendre qu'on ait besoin de respirer entre deux histoires... j'ai aussi eu ce besoin en écrivant ces nouvelles...;-))
    Le sujet de l'intime est un sujet qui me parle bcp... en mai paraît d'ailleurs le livre dont je vous ai parlé l'année dernière et qui s'intitulera: "Les écritures de l'intime".



    @

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  18. @thierry, en étant qui tu es, mets toi bien dans le crâne que tu ne me déçois pas...;-)) tu es qui tu es et tes commentaires m'intéressent!
    Comme celui-ci par exemple, que j'ai lu attentivement
    Je cite ton premier paragraphe qui me parle énormément:
    "Bonjour Coumarine, je suis sensible à ton dilemne mais la fiction , le fruit de l'imagination n'est il pas une partie de nous aussi mais que nous retenons moins et accepton de lâcher de voir partir avec des intentions qui sont ce qu'elle sont et qui nous regardent.
    Finalement cela renvoie toujours au pourquoi écrire, à quoi ça sert et les réponses sont multiples et variables y compris au cours d'une vie.
    Craignons nous de nous exposer, mis à nu, dans notre vérité, enfin notre quête de nous et partant, du monde ?"
    Je crois que le problème est là:la peur de nous exposer, de peur d'être rejeté(e)...

    @mab...toujours tes questions de bon sens: se connaît-on soi-même???

    @gazou... juste merci pour ton commentaire...

    @Clara...oui bien sûr, c'est exactement ça!!!

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  19. il me semble en lisant les commentaires et tes réponses que tu peux en tant qu'auteur te placer au dessus de cela et affirmer ta créativité pour ce qu'elle est : l'invention d'un monde fait à la fois d'observation du monde extérieur, et d'introspections dans l'intime. C'est parce que ta personnalité est riche de ses contradictions et de ses multiples facettes que tu crées ce monde où les personnages nous révèlent leur humanité (pas toujours reluisante) Ceux qui s'indignent sont peut-être simplement dérangés parce ce que tu leur montre et qu'ils ne veulent pas voir en eux-mêmes... Ecrire c'est toujours un peu faire craquer le vernis, n'est-ce pas ?

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  20. Pas encore lu votre livre, mais il est sur ma liste...
    En général, et pour l'avoir vécu perso, je crois que toute publication est un malentendu, ou basée sur!
    La relation entre auteur et lecteur peut être complicité, mais surtout combat. Que d'agressivité qui se révéle! Comme dans les blogs.
    Lecteur et auteur sont dans l'intime. Plus rien de rationnel!

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  21. Le dévoilage de l'intime prend de plus en plus actuellement de place dans le paysage quotidien comme s'il fallait être absolument transparent à l'autre. Beaucoup d'émissions à la télévision poussent à ce dévoilement ... pour le pire la plupart du temps. Il suffit de regarder les émissions du type" toute une histoire" et tous ces reality show où les gens sont amenés à mettre leur âme quasi à poils devant des milliers de téléspectateurs avides de sensations fortes et de voyeurisme.
    Cela ne peut pas faire du bien( quoiqu'on en dise) à celui qui se met ainsi tout nu devant tout le monde. Que je sache ,on se met tout nu (et encore jamais tout à fait) devant son médecin devant l'être aimé ou encore devant son psy et ceci dans un but bien précis soit parce qu'on souffre et qu'on veut guérir de sa souffrance soit parce qu'on est amoureux et qu'on veut se donner. Mais dans ce cas bien précis on est dans un état de confiance , l'autre est là pour aider, soigner ou aimer. Le regard de l'autre est toujours bienveillant.
    Par l'écriture une certaine face cachée de nous même, se livre mais pas "toute" cette face cachée dont la plus grande partie nous reste d'ailleurs cachée à nous même.Et dans l'écriture le regard de celui qui lit, est un regard étranger qui réagira en fonction de son histoire à lui. Son regard peut être bon comme malveillant.
    La question qu'il conviendrait de se poser c'est peutêtre aussi de se demander si dans la vie de tous les jours nous avançons masqués et alors le pourquoi de cette attitude.
    Je crois que nous vivons tous plus ou moins avec des protections et il est d'ailleurs indispensable de savoir se protéger des agressions d'autrui.
    Ton livre ne m'a du tout choquée.Il est composé de très bonnes nouvelles bien racontées et bien écrites. C'est vrai, la plupart mettent en évidence les cotés sombres de l'humain mais si on ose se regarder soi même en face et en profondeur on découvrira avec stupéfaction et parfois avec horreur tous nos sâles petits ou grands dessous pas très reluisants.
    Bonne chance à toi et bonne continuation et dis toi bien( tu le sais) qu'on ne peut pas plaire à tout le monde.
    Et "le chercher à plaire" n'est quand même pas ta motivation qui te pousse à écrire.

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  22. Beaucoup de réactions sur cette note qui pose toujours la question de l'intime et du dévoilé

    Tu sais , il y a parfois dans les réactions des autres , une petite jalousie masquée , "je dis que je n'aime pas " parce que au fond , j'aimerais avoir cette liberté là
    Il y a quelques jours , une amie avait sous les yeux un article que j'avais écrit , elle apparaissait en photo , elle était contente de se voir , toute contente
    elle a à peine lu l'article , même pas vu que j'en étais l'auteur , je ne lui ai pas fait remarqué
    je n'avais pas besoin à ce moment là de se reconnaissance

    A un moment donné , il faut peut être arrêter de se poser trop de questions , l'affection est belle et bien là , avec les proches , et oui , dans l'écriture , on s'expose , on prend quelques risques , je le vis aussi , je suis certaine qu'il y a des gens proches qui voient de l'indécence dans mes anecdotes
    On ne maitrise pas tout
    te reste tout de même la liberté d'aller de terrer dans un petit bout de la blogosphère , pour te laisser aller ...mais qui d'autre?
    Un nouveau pseudo , un mix de Nicole et de Coumarine
    dis , tu devais déjà t'appeler Christiane , allons bon ....

    Continue , tant pis , c'est peut être le prix à payer , continue ici , et quand tu sens le malaise , écris le
    Qui peut se vanter d'être fidèle à l'image qu'il reflète
    faut que je parle de ça aussi , ça me mine

    Je t'embrasse

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  23. A Miss K, Natacha, Charlotte, Jeanne...
    Vos commentaires me font du bien... ils éclairent ma route
    Non on ne peut pas plaire à tout le monde (mais je voudrais bien)
    Je dis que je n'ai pas besoin de cette reconnaissance...je crois que je me leurre..
    J'en ai besoin, elle m'a tellement manquée, autrefois
    Mais comment faire pour ne pas en devenir (trop) dépendante...

    Ce matin à la bib de mon quartier: je vais pour emprunter un livre dont j'ai besoin...
    Là sur le présentoir des nouveautés, je vois mon dernier livre...
    Je regarde en coin les gens qui prennent puis déposent le livre, celui-là et les autres nouveautés. Et personne ne le prend pour l'emprunter. J'ai failli dire: mais, prenez-le, il est "bon"... d'ailleurs, c'est moi qui en suis l'auteur!!!
    J'ai ri de moi, pauvre petite auteur en quête de lecteurs, en quête d'approbation
    Je suis partie sans rien dire; je ne sais pas si quelqu'un a été tenté de le lire... ne le saurai pas
    ;-))

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  24. A jeanne
    oui je me pose trop de questions...
    mais c'est ça qui fait mon charme ;-))))))
    Non sérieusement, j'arrête
    (de me poser trop de questions.;.!!!)

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  25. Retournez dans huit semaines à la bibliothèque pour savoir combien de fois votre livre est sorti. Confrontation avec le réel, pourquoi pas, mais qui ne veut pas dire grand'chose.
    Ah! Si nous pouvions cesser de vouloir être aimées!
    S'accepter, peut-être, comme simples artisanes. En tous cas ne pas mélanger: l'amour n'a rien a faire là.

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  26. Correction: l'amour n'a rien à faire là...

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  27. @Natacha... non je ne ferai jamais ça. d'ailleurs je ne retournerai à cette bib que dans 16 jours... et ça ne m'intéresse finalement pas de savoir.
    Vous avez raison par contre: l'amour, être aimé, n'a rien à voir dans tout ça...
    Mais il arrive que je m'emberlificote encore les pinceaux...
    Ce qui est le plus amusant, c'est que je vois très bien ça... pour les autres!!!
    Merci de votre passage et de vos mots patients!

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  28. Peut-être est-ce tout simplement parce que les gens qui te connaissent ne lisent pas un auteur, mais toi et qu'ils ont du mal à faire la part entre l'auteur et la personne qu'ils connaissent. Ce qu'on écrit peut donner de nous une image très différente de celle qu'on donne au quotidien, notamment parce qu'en écrivant on dit parfois des choses qu'on n'aurait jamais dit de vive voix...

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  29. @le dinausore... voilà je peux pas mieux le dire que ça! merci! c'est exactement ça
    (bienvenue chez moi...!)

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  30. Coucou Dame Coumarine,
    J'accepte bien la Coumarine pas correct. J'ai plus de mal dans les messages où je sens que derrière il y a "souffrance". Parce que trop loin pour poser un vrai bisou.
    Bisous

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  31. Depuis que je te lis (et ça fait quelques années déjà) tu as souvent soulevé ce dilemme, cette petite bataille intérieure qui te bouscule entre ce que tu écris ICI (sur ton blog) et ce que tu aimerais écrire ICI (sur ton blog)
    Je comprends cette "déchirure", elle te pousse peut être à trop de compromis vis à vis de ta liberté d'expression, elle te bloque. Elle emprisonne tes autres TOI, oui, parce qu'on a tous et dieu soit loué,plusieurs facettes, plusieurs "MOI"
    Peut être devrais-tu ouvrir un blog incognito en parallèle avec celui-ci, un endroit rien qu'à toi, un jardin secret où tu pourrais exulter, et lâcher tes délires... Mais au final, tu le fais avec tes livres... Mais au final, il porte ton nom... Et au final, tu sembles toujours peinée ou frustrée par rapport aux réactions des lecteurs qui connaissent Coumarine.
    J'adore tes "décalages", tes "étages". Je sais et te l'ai dit, tu es la plus surprenante de nous tous peut être. ;-)))
    Qui t'aime te suive, après tout, non, on ne peut pas plaire à tout le monde ni être aimé de tous, quoique l'on dise ou fasse.
    Alors sois toi et toutes tes autres, au moins tu prends ton pied ! ;-))))
    Ca peut être si bon la honte...

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  32. @Clairette... tu as un art très "fin" pour détecter quand il y a de la "souffrance" derrière, comme tu dis...
    merci pour cela

    @Li... c'est assez extraordinaire de me rendre compte que tu me lis depuis "des années".
    Je te lisais aussi... j'ai été triste qd tu as arrêté
    Et quand tu es revenue me faire signe... j'ai eu une bouffée de bonheur! Et dire qu'il y a des gens qui ne comprennent pas qu'on puisse s'attacher à des amis virtuels!!!
    Je vais faire ce que tu me dis...et je "décalerai" à mon aise incognito et... sans lecteurs... yéééééééééééééé!
    (je vais t'écrire...)

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  33. Là aussi, je te rejoins Coumarine. Et l'idée, quant à moi, d'ouvrir un blog "anonyme" me semble de plus en plus évident et indispensable. Nos proches, qui lisent nos blogs, n'aiment pas voir autre chose que ce qu'ils pensent connaître de nous. Et du coup, nos blogs ne racontent qu'une toute petite partie de ce que nous voudrions dire, l'autre partie nous encombre, et nous sommes mal avec. Il faut la déposer quelque part.
    Je comprends tout à fait, Coumarine.
    Je t'embrasse.

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  34. Au fait, je suis en train de lire ton livre...
    et je ne suis nullement choquée.
    Mais j'en reparlerai prochainement sur mon blog... :-)

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  35. @ Françoise... le problème, c'est que je n'ai pas envie d'abandonner Coumarine... tout ce que j'ai construit depuis bientôt 7 ans...;-(
    Me retrouver à sec, sans personne...dur dur
    (les amis de la blogo ne sont pas choqués, c'est l'entourage qui n'en revient pas!!!
    Bises à toi

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  36. Oui oui, si je me retrouve aussi dans ce billet! Moi aussi j'ai un visage que l'on veut voir, et souvent on veut ignorer ce que je n'affiche pas mais est là aussi. Je ne vois rien d'abominable dans tes récits, j'aime au contraire beaucoup le fait que tu sois une si gentille dame tranquille avec ce regard au laser. Si tu es une dame tranquille et aimable... c'est bien que tu l'as choisi. Car comme tu vois clair ... je laisse imaginer la fin de ma pensée :-)

    Edmée

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  37. hihi Edmée... les petites dames tranquilles avec un regard au laser...j'adore!

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  38. Coumarine, J'ai lu ton livre. J'ai beaucoup apprécié. Je pense que nous avons tous en nous des "horreurs" et que tu as la chance de savoir les écrire.

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  39. Est-ce qu'on ne touche pas là à l'essence même de l'écrivain? Et on rejoint aussi un peu la notion de "persona" dont tu a parlé il y a quelque temps.

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  40. @pascale... finalement oui...
    je crois que je ne me considère pas encore comme "écrivain",
    oups ça remue des choses en moi ton comm...

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