lundi 5 juillet 2010

Ce que le Petit Prince savait...

"Que cherche-t-on dans un livre, sinon à découvrir une vie, un être, une sensibilité, une manière autre que la sienne de percevoir le monde?... Voilà pourquoi j'aime autant les Journaux, les écrits intimes, les Correspondances... En lisant de tels ouvrages, on a l'impression qu'un inconnu est là près de vous, qu'il vous a pris en amitié et choisi pour confident. Et il est passionnant de recevoir ce qu'il a à vous dire, de pénétrer dans son intériorité, de revivre en le savourant ce qu'il a vécu et que ses mots magnifient."

Charles Juliet, Journal VI "Lumières d'automne", p. 31

Charles Juliet a écrit ces mots le 18 avril 1993. En ce temps-là les blogs de type journal intime n'existaient pas encore. Sans doute s'il en lisait aujourd'hui, ajouterait-il les blogs aux écrits intimes tels que Journaux, Correspondances et autres. D'autant plus que certains blogs sont écrits dans un style et d'une manière qui n'a rien à envier à la manière d'écrire de bien des écrivains connus et reconnus...

En travaillant sur le thème de L'écriture de l'intime, je me disais ce soir que c'était cela, exactement cela qui faisait que je restais, après tant d'années, attirée par les blogs de type journal intime... Et particulièrement par ceux que je fréquente depuis presque 6 ans (Alainx par exemple)

Cette impression d'une humanité en marche, jour après jour, parfois de manière bien douloureuse (certains écrits de blogs reflètent parfois tant de souffrance, tant d'interrogations déchirantes, tant de questionnements difficiles) et en même temps cette dilatation quand on lit certains cheminements intérieurs qui grandissent l'âme tant de celui qui écrit que de ceux qui viennent le lire. 
Et qu'importe si ces derniers sont discrets et ne se manifestent pas: après tout il est bien rare qu'un auteur qui publie son journal (comme Juliet, Bobin ou Bauchau, liste non exhaustive) reçoive un écho de ses lecteurs.
Il y a des graines qui sont semées, il y a des cheminements qui se font vers plus de vie... en silence
Après tout, le bourgeon qui promet la feuille, le bouton qui annonce la fleur ne font aucun bruit... et pourtant quelle splendeur quand la fleur est là! Le petit Prince en savait quelque chose...!
Et puis aussi cette impression qu'on est comme invité dans un endroit privilégié, qu'on est introduit dans l'intimité profonde d'un être qui donne à voir quelque chose de lui et qu'on peut le recevoir comme un cadeau infiniment précieux... cela crée des liens, même s'ils ne sont pas explicites. On revient comme un aimant vers celui ou celle dont la lecture au quotidien nous réjouit le coeur.

Après toutes ces années, je reste attachée aux blogs de type journal intime, ceux qui sont écrits de manière sobre, dans l'authenticité, dans une recherche de l'humain, et non pas pour augmenter leur fréquentation, pour pimenter leur succès  (cela se sent tellement bien, et il fut un temps il y a quelques années, où j'ai cédé à cette tentation!)
Ce sont ceux-là qui font du bien...qui ME font du bien


peinture de Eric Massart

28 commentaires:

  1. J'aime ton image d'humanité en marche. C'est cela que j'aime sur ces blogs également, loin des préoccupations consuméristes ou de la dernière tendance à la mode dans tel ou tel domaine. Parce qu'il s'agit de rester soi-même. De livrer une part plus ou moins grande de son intime. De s'ouvrir. De partager.
    Comme Bobin que tu cites et que j'aime beaucoup.
    Belle journée, Coumarine !

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  2. il m'est arrivé de lire des blogs pendant des mois , ceux çi avaient peu de lecteurs , peu de commentaires , au fil du temps , je m'attachais à ceux qui écrivaient
    Exterieurement , on perçoit ça comme du voyeurisme
    J'aime ta comparaison avec les écrivains qui dans un autre siècle , sont passés par cette démarche d'écriture plus intime
    S'ouvrir et partager , c'est ça , tout en gardant des limites à ne pas franchir , celles de la calomnie entre autre

    un blog c'est une plantation , elle s'accroit parfois lentement ( je me méfie des blogs "à la une " très récents , souvent ils ont quelque chose à vendre et s'évaporent bien vite
    A chaque fois que je te lis , tu m'apportes une bonne reflexion sur mes propres motivations à continuer cette forme d'écriture
    merci Coumarine

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  3. @Naline... oui, c'est ce type de blog là que j'aime fréquenter... tout en sachant que la blogosphère abrite aussi des espaces cyniques, agressifs et consuméristes...
    Il y a du soleil aujourd'hui, Naline... prélude à de belles photos...;-))

    @Jeanne... oui il y a sans doute des voyeurs qui vont sur certains blogs "souffrants" pour voir comment "ça" évolue
    Mais le blog est un espace ouvert, donc offert: le blogueur souhaite ouvrir son espace, il invite le lecteur à entrer... alors, non celui qui vient lire, même sans jamais se manifester n'est un voyeur que s'il se vit comme tel...
    Bonne journée à toi

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  4. Magnifique texte, Coum'... et quelle belle réflexion sur ce sujet qu'est l'écriture de l'intime. Bises

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  5. Ce sont ceux-là qui N O U S font du bien ! Ces journaux intimes ciselés dans la sobriété, dans l'autenticité, empreints d'humanité et de beauté, ce sont ceux-là qui constituent le pollen de la blog-abeille butineuse que je suis.
    Sans vous, je ne pourrais jamais goûter des moments du nectar de la vie. Vous partagez si bien que je voudrais moi aussi vous offrir un miel toutes fleurs ... Ecrire n'est décidément pas aisé pour moi. Tendresse à Coumarinette !

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  6. Tes réponses sont tellement bien enregistrées qu'elles figurent 4 fois !! :o)

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  7. Je me demande justement si des gens comme Charles J. (et d'autres de mm style) ne reçoivent pas au contraire bcp de courrier...
    et surtout.... qu'en font-il ?

    Je me souviens du livre d'Anny Duperey « le voile noir », puis elle avait publié un livre qui reprenait des correspondances reçues et y répondait, il me semble...

    sur un blog on a quelques commentaires. Et puis, un billet chasse l'autre...
    Or, certains textes ont parfois une sorte de « valeur permanente », mais ils se perdent dans l'éphéméride...

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  8. @Alain...ils se sont affichés par après, ce matin RIEN...
    et là tout à coup ils insistent
    Bon j'ai supprimé tout le superflu!

    Tu as raison, c'est parfois dommage que des textes qui ont une valeur permanente comme tu dis, disparaissent dans les méandres des éphémérides.
    c'est la loi du blog...contrairement au livre papier, qui reste et que l'on peut prendre et reprendre à souhait...

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  9. « il y a des cheminements qui se font vers plus de vie... en silence ». Cette phrase retient mon attention, parce que sur les blogs, précisément, il n'y a pas toujours ce silence. Et je me demande dans quelle mesure ces fameux "commentaires" ne perturbent pas le cheminement. D'un côté ils "l'aident", en permettant peut-être d'accoucher plus vite d'une part de soi, mais de l'autre... n'y perd t-on pas quelque chose ?

    Par ailleurs j'aime bien la remarque d'Alain au sujet des billets qui chassent les précédents, alors que certains sont vraiment plus importants, plus significatifs que d'autres. Faudrait-il songer à des blogs-compilations ? Mais l'intérêt principal d'un blog ne tient-il pas aussi au fait qu'il est actuel, vivant ?

    Je me pose ces questions mais je n'ai pas de réponse :o)

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  10. @Miss Line... perturbée par l'affichage fantaisiste de mes commentaires ce matin, je ne t'avais pas vue... je t'embrasse

    @Filo... comme tu dis bien les choses...c'est quoi de dire que écrire n'est pas aisé pour toi? J'ai un peu peur que tu te décourages...
    Tendresse aussi à toi
    (j'ai lu ailleurs que ta fille ... ça a pas été?
    je t'embrasse doublement tiens...courage)

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  11. @Pierre... je te lis avec constance, le plus souvent silencieusement...
    Tu reçois souvent de longs commentaires, bien fournis, je considère n'avoir rien à ajouter
    Tu écris avec et sans commentaires... tu peux donc comparer les deux... est-ce mieux là où tu n'as pas de commentaires? Là les gens doivent faire l'effort, pour te commenter de t'envoyer un e-mail.
    Moi j'ai toujours laissé la possibilité de commenter, tout simplement parce que j'aime bien la réactivité immédiate, pour moi un des aspects positifs du blog
    Et puis au fil du temps je suis devenue bien moins personnelle dans ce que je dis ici, même si je considère me situer toujours comme blog intime, par les réflexions que j'y fais
    Een effet le blog est par essence "vivant" donc mouvant..accepter donc que ses billets soient éphémères et se perdent dans les archives...
    Si tu devais toi, compiler tes billets... cela ferait des pages et des pages, je suis toujours sidérée de tes billets si fouillés
    Merci pour ce commentaire ;-))

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  12. Tout est cheminement dans la vie, pourvu que l'on s'intéresse tant soit peu au chemin. Un blog, bien sûr, mais aussi un métier, une passion, et même un problème grave,comme une maladie ou un deuil, tout peut être source de progrès dans son épanouissement personnel, si l'on prend garde aux signes qui jalonnent la route.
    J'ai conscience qu'écrire un blog apporte néanmoins quelque chose de plus: comme une sorte d'attestation gravée, une preuve tangible de ce que l'on vit au quotidien. Les commentaires servent de jalons eux aussi. Ils sont les cailloux de Petit Poucet dont je parlais avec Alain il y a peu.
    Je ne suis pas sûre que mon blog fasse partie des "intimes" au sens où tu l'entends. Mais j'écris toujours avec mes tripes et en ce sens, j'espère mériter une petite place dans ton pinacle.
    Célestine

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  13. Je me souviens de ce moment, au début de l'année, où tu hésitais précisément sur le côté intime de ton blog. Cela te préoccupait. Pourtant, tu aimes lire l'intime chez les autres, dis-tu.
    La plupart de mes billets ont mal passé le cap de la première année. Je ne suis plus eux. Certains sont encore moi. Mais pas pour très longtemps. Le blog, c'est le royaume de l'éphémère ouvert aux quatre vents et qui s'enfuit si vite.

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  14. Je me permets de re-commenter ici, Coumarine.

    Écrire avec ou sans commentaires est pour moi une démarche bien différente. Je dirais que les deux formules ont leurs avantages (et inconvénients, bien sûr).

    Écrire "à l'écart", discrètement, me donne une plus grande liberté. Je me soucie beaucoup moins du regard des lecteurs. Ils sont moins "présents" parce qu'invisibles, discrets. Apparaît alors une part de moi qui est beaucoup plus intime, impudique, "exposée". En fait je me sens « seul avec moi-même »... bien que je sache la présence des regards. Peut-être que leur silence est plus propice à laisser libre mon imaginaire ?

    Inversement poser mes mots sous le feu probable des commentaires PUBLICS (très différent des commentaires privés !) me conduit à avoir une écriture plus policée, sans trop d'aspérités, moins intime. Par contre, il arrive que des commentaires me conduisent à me livrer sans beaucoup de retenue. M'apparait alors quelque chose de moi que j'ignorais. En cela les commentaires publics me sont précieux.

    Je dirais que la présence perceptible des lecteurs me conduit à être davantage dans le contrôle (par le choix des sujets et les angles développés), mais qu'en même temps je sais que ça peut "déraper", que je perdre le contrôle parce que quelqu'un pointera sur un aspect occulté plus ou moins consciemment. Et j'aime beaucoup cet effet de surprise, l'imprévisibilité de ce qui peut surgir : c'est une bonne source de connaissance !

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  15. Ecrire n'est pas aisé parce que j'éprouve de grosses difficultés à traduire en mots, phrases, texte, ce que je voudrais transmettre. J'ai un mal de chien à trouver le mot juste (quand il ne me vient pas en Flamand ou en Swahili, de surcroît ... Si, si, tu rigoles mais ça m'arrive). Découragement ? Oui, quelquefois. Alors je chipote et j'écoute un bon CD.

    Oui, ma Filopette a raté son BAC1 dans les grandes largeurs. Pas grave ! Elle est volontaire, s'est réinscrite pour la 3ème sess, est allée consulter les copies d'exams à la faculette et affiche un moral au zénith.

    MERCI aussi à Toi de partager tes textes qui me soutiennent à fond, surtout dans ce fichu labo. Heureusement que je suis passée à mi-temps pour 2010.
    Au dojo, c'est "la looze" aussi et je me suis mise en recherche depuis une semaine.

    Je t'embrasse très très foooort, Coumarinette !

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  16. J'aime aussi l'autobiographique, et comme beaucoup, ça n'a rien à voir avec du voyeurisme. Parfois de la curiosité si l'auteur est connu, c'est possible.

    Mais surtout ... ça me réconforte de lire les blessures secrètes et ce qu'elles sont devenues.

    Trop longtemps, par exemple, on m'a couronnée de "pauvre petite, la pauvre". Mes parents avaient divorcé. La pauvre petite, disaient les nonnes - qui bien entendu me mettaient à l'écart parce que les autres enfants, vous comprenez, ce n'est plus une famille à fréquenter -. J'ai grandi avec ce sentiment embarassant d'être à plaindre.

    Je détestais.

    Puis j'ai été encore plus pauvre quand je n'ai pas su choisir mon mari, mes compagnons. La pauvre. La pauvre.

    Or, j'avais eu mes années glorieuses, celles qu'en fait on m'enviait, et qu'on me reprochait car j'avais osé secouer la pelisse de la pauvre petite, j'avais ri, chanté, aimé, vécu à 1000 à l'heure. Et toute mon essence avait changé. Je ne voulais plus de ma couronne de pauvre petite.

    Lire comment d'autres ont, finalement, aussi été de "pauvres petits" (et parfois moins petits) mais sont devenus des adultes qui revendiquent leur vie, c'est extrèmement revigorant. Je peux jeter ma couronne par dessus les moulins et constater une chose: j'étais loin d'être la seule à vivre mes drames, le mauvais sort ne s'acharnait pas sur moi, ce n'était qu'une des classes de l'école de la vie!

    Merci Coumarine pour tes pensées et ce blog!

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  17. @Célestine...les commentaires sont de précieux petits cailloux en effet, des cailloux qui balisent le chemin, qui aident à continuer à écrire alors que parfois on se demande si...
    Ton blog est bien sûr à classer parmi les blogs intimes...et tu y as ta place...;-))

    @Damien, est-ce toi qui a cette impression? Que les billets de ta première année passent mal?
    Qu'est-ce qui te fait dire cela?
    Tu sais, comme on l'a déjà écrit, le blog se déroule vite au fil des jours et les billets d'autrefois sont un peu engloutis, ne se découvrent qu'au hasard d'une lecture...
    Je crois que ce qui est important c'est ce que l'on est aujourd'hui...
    merci de ta fidélité!

    @Pierre.. merci d'être revenu, toujours intéressant ce que tu écris!
    Tu sais, écrire sans commentaires, tu dis que cela te rend plus libre, comme à l'abri des regards. Or TU SAIS que des gens viennent te lire, je suppose aussi qu'en consultant les stats, tu eux te faire une idée de qui vient (moi entre autres!)
    Alors ce sentiment de liberté n'est-il pas trompeur? N'est-il pas comme un succédané de liberté?

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  18. @Filo... là c'est l'animatrice d'atelier d'écriture qui te répond. Surtout ne pas s'attacher au détail (le mot juste) dans la première écriture. C'est pour bien après le peaufinage. Il est nécessaire mais pas urgent
    tenter de trouver à tout prix le mot juste risque de te faire perdre le fil de tes idées et par voie de conséquence le fil de ton écriture
    Laisse venir les mots en flamand ou en swahili, s'ils te viennent comme ça. Ils coloreront ton texte d'une manière personnelle et surtout authentique. Puis après, tu feras les amendements
    Moi je me souviens d''avoir été "prise" par tes mots... tu as un trésor en toi, je te demande d'y croire... ton premier commentaire ici est magnifique, tu sais...
    (courage pour Filopette...;-))

    @Edmée, comme je suis touchée par ce que tu racontes... tu viens ici donner un morceau précieux de toi...
    C'est vrai ce que tu écris (et je l'ai vérifié pour moi-même, de lire d'autres personnes qui se "donnent" pareillement... te permet de regarder toutes les souffrances authentiquement vécues avec le recul nécessaire pour soi (relativiser) mais la compassion pour l'autre, les autres qui écrivent sur eux
    Moi aussi je te dis merci!

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  19. Coumarinette, j'apprécie à fond le temps et l'énergie que tu as consacrés à m'aider. Je vais appliquer ton conseil avisé. Wel bedankt - Aksanti mingui. On se verra en août chez AMT. Voilà qui me réjouit !!! Tu souhaites co-voiturer avec Cécile et Filo ? Big smacks et douce soirée.

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  20. Aaaaah mais Coumarine, entre SAVOIR et RESSENTIR il peut y avoir une grande différence !

    Oui, je SAIS qu'on me lit, mais comme je ne le vois pas, je n'y pense pas vraiment. Et pour encore moins y penser je ne consulte pas mes stats ! Je n'y vais que 3 ou 4 fois par an, juste pour voir si j'ai quand même encore au moins un lecteur, mais c'est tout. Et je ne vais pas ausculter le détail pour savoir qui vient me lire. Je préfère que ces présences soient le plus abstraites possibles. Quant aux mails que je reçois de temps en temps, ils ont une discrétion, un respect, une attention qui font que je me sens "en confiance".

    Cela dit... il y a aussi une problématique liée à mon vécu "on line" qui fait que je ne me sens pas libre dans un domaine précis, mais c'est vraiment un cas très particulier.

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  21. Bsr Coumarine "On revient comme un aimant vers celui ou celle dont la lecture au quotidien nous réjouit le coeur." C'est exactement cela, bien que parfois il y ait aussi un peu de tristesse quand je ressens que l'autre ne va pas bien...et pourtant ce sont ces blogs qui parlent de l'intime qui m'attirent le plus, c'est rare quand je n'y trouve pas un ressenti par rapport à ma propre histoire...et quand les billets sont riches, profonds, authentiques les commentaires le sont bien souvent tout autant...et même si à ce moment là les mots ne me viennent pas, je ressens de la chaleur humaine qui se dégage de ces échanges...et j'aime bien ca! Merci Coumarine!

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  22. Charles Juliet, je l'ai découvert grâce à une blogueuse. Bobin aussi...Chez la même blogueuse d'ailleurs. Les blogs c'est cela aussi : un en richissement mutuel. Les commentaires permettent l'échange, la communication et parfois aussi débouchent sur des mails plus personnels, sur une ou plusieurs amitiés. Mais bien sûr tout le monde ne le considère pas de cette façon.

    Ravie de te retrouver, Coumarine...Et merci d'être revenue chez moi...










    Merci d'être revenue chez moi...

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  23. Harold Bloom, l'un de mes héros, dit qu'il faut lire parce qu'il a déjà rencontré beaucoup de gens qui avaient la même personnalité. C'est seulement dans les livres, les bons livres, où on peut découvrir une réalité profonde et unique. En fait il dit que les livres qui valent la peine de lire sont ceux qui sont les plus uniques. Quand j'écris j'imagine que je fais quelque chose d'unique, mais à vrai dire, ce n'est qu'un début d'une aventure. Je m'imagine comme un Don Quichotte du 21eme siècle, mais soyons réalistes. Je ne suis pas Cervantès !

    Quant aux blogues. Cela me remonte le moral quand je vois les blogueurs écrivent sur ce qu'ils éprouvent. Souvent dans la vie quotidienne on ne rencontre qu'une version de réalité tronquée et autocensurée... Il est facile de reconnaitre quand nos dirigeants le font, mais quand nous le font aussi ? Pourquoi ? Faut-il commencer une révolution dont les leaders sont des enfants des parents divorcés pour retrouver un peu de liberté ?

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  24. @Filo... on s'entendra à propos du trajet... bisous tout plein...

    @Pierre... si j'écrivais comme toi dans un endroit ou il n'y a pas possibilité de commentaires immédiats, tout en sachant que des lecteurs poussent régulièrement la porte du blog, je RESSENTIRAIS sans cesse cette présence muette...

    @Josiane... tu as raison, ce qui fait la richesse d'un blog, aussi pour le blogueur, c'est la qualité des commentaires qui apportent énormément...qui permettent bien souvent d'approfondir une réflexion
    J'ai plus d'une fois été "tiltée" par des mots de l'un ou l'autre commentateur

    @Petit Poucet Rêveur: ravie de te retrouver aussi, et ça me fait plaisir que tu connaisses et apprécies ceux dont tu parles, dont Charles Juliet

    @Ren du Braque... sois le bienvenu..
    tu écris:
    "Souvent dans la vie quotidienne on ne rencontre qu'une version de réalité tronquée et autocensurée..."
    Je comprends cette phrase comme ceci: l'écrit va plus loin dans la communication dans la parole de tous les jours
    Et je te rejoins là!

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  25. je suis très intéressée par les résultats de votre travail sur les blogs intimes!
    j'ai lu (rapidement, il y en a tant!) les commentaires et je suis tout à fait d'accord avec Pierre, donc je ne répéterai pas ce qui a déjà été dit ;-)
    bon travail!

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  26. @Adrienne... quand le livre paraîtra (dans le courant de l'année prochaine, j'en parlerai sur mon blog
    Bonne journée

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  27. Concernant " le Petit Prince" lire "l'essentiel est invisible" une lecture psychanalytique du Petit Prince. D'eugène Drewermann.

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  28. Décidément j'aime bien ton regard.
    Et ta manière de l'exprimer.
    La simplicité et la pudeur sont aussi importantes pour moi. Et les coeurs qui battent pour de vrai au travers de leurs blogs.
    Me voilà inscrite ici. :)

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