Et si jamais demain, tu me lâchais la main,
je serais orphelin de toi, papa, mon papa d'amour.
Mais je serais du même coup orphelin de la Terre …
Car c’est avec toi que j’aimerais arpenter
les mille chemins du monde, découvrir ses merveilles,
apprendre ses pièges,
J’aimerais, papa, que tu m’apprennes les secrets
qui ne se découvrent que main dans la main…
Et si jamais demain, tu me lâchais la main,
je serais orphelin de toi, mon fils, mon bébé d'amour.
Mais du même coup orphelin de la Terre tout entière…
Car tes yeux quémandeurs m’apprennent
à donner dans le don gratuit…
Je compte sur toi, mon fils pour m’apprendre
ce qui ne se découvre que main dans la main
Alors
Nous danserons nos chemins en équilibre funambule
Nous danserons dans un monde tissé de mimosa,
dans les bulles d’espérance traversées par le soleil.
L’amour fait des miracles
N.V.
C'est d'une très grande beauté.
RépondreSupprimerJ'aurai aimé avoir ce genre d'échange avec mon père.
hé bien Suzame, moi aussi! Mais je n'ai pas eu ce père là! Mon père en vrai était fort "absent"
SupprimerC'est un texte poétique, pas auto biographique..
Quel beau texte Coumarine !
RépondreSupprimerJe n'ai plus de papa
mais j'ai un ami intérieur qui me tient la main
et tout ce que tu dis s'applique à lui
sauf que jamais il ne me lâchera la main
comme une certitude logée au creux de mon etre.
kéa
je comprends bien ce que tu dis à propos de ton "ami intérieur"
SupprimerCette certitude qu'il est là, est certainement très nourrissante. Mais je ne me suis jamais laissée approcher par un ami de ce genre et je reconnais que c'est dommage!
Merci kéa d'être venue ici: tu me manquais
En réalité Coumarine la certitude se trouve au niveau de sa promesse de me tenir la main et non concernant sa présence elle meme. Au sujet de la Présence je dis "il" mais je pourrais aussi bien dire "Cela". Pas besoin de certitude ni de croyance, c'est plutôt une constatation comme lorsque qq'un entre dans la pièce et qu'on dit : "ah tu es là !" kéa
Supprimertu as cette chance... mais sans doute l'as-tu cultivée... dis moi
SupprimerTout le monde a la chance d'être habité par cet ami-amant. Pas besoin d'être parfait pour le rencontrer mais plutôt d'être démuni de toute croyance. Accepter qu'il se présente à nous de la façon qu'il voudra, au travers des événements qu'il voudra et non de ceux que nous aurons nous memes choisis et je n'ai aucun doute que le voile sera levé. kéa
SupprimerJe me permets une petite incursion dans votre dialogue.
SupprimerCoumarine, à propos de cet « ami intérieur » dont parle kéa, tu dis ne pas t'être laissé approcher par un ami de ce genre.
Je me demande quelle représentation tu t'en fais. Parce qu' il me semble que ton poème ne cesse pas de parler de lui…
Aurais-tu quelque chose de Madame Jourdain ?
— Alors, quand je lui tiens la main, cela voudrait dire que je ne la lâche pas ?
(Molière revisité…)
oui cet ami intérieur est bien là en moi, je le cherche, le recherche sans cesse
SupprimerMais ce n'est pas clair, en fait je n'ose pas y croire, le nommer le rendre concret
Même si je ne cesse d'en parler, sous forme métaphorique c'est comme si je ne voulais pas VRAIMENT le laisser prendre racine en moi
En fait, même si je l'espère, j'en ai peur et c'est le comble: un ami dont on a peur, peur de ses exigences (sans doute morales)
Merci à tous les deux pour cette échange qui m'oblige à aller plus loin
Je sais de quoi tu parles Coumarine. Moi aussi j'ai peur de ne pas etre assez bien pour cet Amour, meme si j'en ai l'expérience encore et encore. Je suis si souvent ingrate et perdue et quand Alain parle de "lâcher la main" cela me décrit très bien. kéa
SupprimerL'ami intérieur n'a aucune exigence d'aucune sorte. Ou alors ce n'est pas le lui dont il s'agit, mais d'une projection que l'on installe soi-même.
SupprimerJe comprends très bien l'aspect de « devoir mériter l'Amour » qui relève de fausses croyances généralement installées dans l'enfance. Le genre « Si tu veux que je t'aime… tu dois être conforme à mes exigences… »
L'Ami intérieur et un Tout Autre qui n'en a strictement rien à foutre de ces bêtises là….
S'approcher de lui, le fréquenter, est la source de la plénitude, à mesure que l'on s'y efforce. Et plus on s'y efforce, puis on se dit : « mais qu'est-ce que j'étais con de me tenir si loin depuis si longtemps ! »
;-)
j'ai entendu durant toute mon enfance, et cela m'est resté hélas: si tu n'es pas ci ou pas ça... si tu ne fais pas ceci ou ça... je ne vais plus t'aimer!
SupprimerAlors en effet cela m'est très difficile de croire que je suis "digne" de cet Amour. Et comme j'en doute, je me tiens loin ou du moins suffisamment loin pour échapper à cette peur de"jugement" que je ne supporte pas (plus!)
Toute cette histoire de ne pas etre assez bien pour cet amour vient de moi et non de l'ami, j'en suis consciente. "Heureux ceux qui auront lavé leur robe..." n'a rien à voir avec la morale mais moi je vois bien que ma lessive est en cours et plus je reste en cette compagnie plus la propreté inhérente à la robe resplendit. kéa
Supprimer@ coumarine
SupprimerTu as raison, il est là le problème ! Nous avons essayé de nous conformer à ce qu'on attendait de nous pour etre aimés. N'étant pas aimés tel que nous étions nous avons dù forger un personnage auquel nous nous sommes identifiés dur comme fer avec les années. Ressortir de sa cachette le petit etre magnifique que nous sommes vraiment est difficile mais c'est la seule expérience digne d'être vécue je trouve. kéa
Et moi donc ! Mais au temps de ma lointaine jeunesse, on ne se disait pas des choses aussi intimement belles ! Mo papa est mort lorsque j'ai eu 21 ans, et c'est sur son lit de mort que je lui ai dit "je t'aime" pour la première fois, et paerce que j'étais seule avec lui... Il n'est pas 4 hdu matin, mais 23 h. Je t'écris depuis la Guedeloupe chez mafille, dans une casz ceéole que tu peux visiter ici www.labellelady.com
RépondreSupprimersi le coeur t'en dis
Contente de te lire...
merci Gwen...
SupprimerPourquoi cette pudeur qui empêche de dire les choses vraiment importantes?
Je suis allée voir cette superbe casa créole: magnifique!
Tu as bien dit que tu allais en faire un recueil ? sur livre avec des vraies pages en papier ? j'ai hâte !
RépondreSupprimeroui c'est bien mon intention... mais c'est un fameux boulot!
SupprimerMerci et gros bisous
Un poème fort.
RépondreSupprimer« Ce qui ne se découvre que main dans la main »
j'aime beaucoup ce chemin de découverte.
oui c'est un chemin sécurisant, pas dangereux bien au contraire!
Supprimermerci à toi!
Mes enfants m'ont appris plein de choses ......
RépondreSupprimeril faut bien sûr, accepter de se laisser enseigner par eux...
SupprimerSuis ici pour faire connaître au monde un grand homme qui est bien connu sous le nom de Dr Ogala, il a la solution parfaite aux problèmes relationnels et aux problèmes de mariage, à la maladie et à la maladie. La principale raison pour laquelle je suis allé voir le Dr Ogala était de savoir comment je pouvais récupérer mon mari, car ces derniers temps, j'ai lu des témoignages sur Internet que certaines personnes ont écrits sur le Dr Ogala et j'étais très heureux et j'ai décidé de demander de l'aide. de lui, ce qu'il a fait un travail parfait en obligeant mon mari à revenir vers moi et à me demander pardon. Je n'arrêterai pas de publier son nom sur le net parce que j'essaye de le faire revenir complètement depuis 2 ans, en vain. Dr Ogala a ramené le bonheur dans ma vie avec son bon travail. son contact pour l'utilité de ceux qui ont besoin de son aide devrait le contacter par e-mail drogalad02@gmail.com) ou l'ajouter sur whatsapp +234 7049 668119] Vous pouvez le contacter dès aujourd'hui et résoudre votre problème.
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