Il y a un an... des personnes mourraient, d'autres étaient terriblement blessées sous l'effet de bombes
le 22 mars, c'est une date qui fait peur, peur que cela ne recommence, c'est terrible de vivre sans cesse avec cette peur qui colle aux tripes
Contrairement à l'année dernière, je refuse de regarder une fois de plus les événements dramatiques à la télé. Je les connais par coeur, l'année dernière, on a, bien assez, ressassé tout cela
J'en veux plus!
ce qui ne m’empêche pas d'avoir des pensées émues pour les victimes et leurs familles
Mais je ne veux plus replonger dans cette horreur!
Voilà! c'est simple, je tournerai mon oeil vers les paysages ensoleillés du printemps: plein de fleurs déjà, quand je les regarde, mon coeur se dilate, grandit de tendresse pour le monde et la vie
voilà, cette peinture est de Monet: pas de fleurs, mais la dilatation du regard qui peut chercher au loin, l'infini de son espérance.
J'ai regardé le JT, et je me dois de faire un correctif...
On n'a pas redonné et redonné encore tous les événements traumatisants du 22 mars de l'année dernière: non..
on a donné la parole à des gens comme vous et moi, qui ont parlé de la nécessité de continuer leur chemin dans l'amour/c'était beau, bon et émouvant
Comme ça je veux bien qu'on en parle de ces attentats, s'ils permettent d'être dans plus d'humanité. Qui a dit que plus d'humanité était forcément plus de souffrance?
C'est ce trop plein de souffrance qui nous ont conduits vers cette intensité ou chacun se sent HOMME ou/FEMME
il ne se passe pas de jour sans que des victimes tombent, quelque part sur cette planète, mais je pense aussi qu'il faut rester à la fois solidaires et positifs.
RépondreSupprimerBises, Coumarine
je dois "lutter" pour rester positive, Adrienne. Je suis plutôt du genre à être dans la déprime ;-(
SupprimerTu as raison. C'est arrivé et ça a été très douloureux, mais à quoi bon ressasser tout ça sous prétexte d'anniversaire ?
RépondreSupprimersuis contente que tu sois de mon avis, cher Walrus, tu me sembles un homme droit et positif!
SupprimerChacun fait comme il le sent, mais comme toi, je ne regarderai pas non plus les émissions et commémorations sur les attentats de Bruxelles.
RépondreSupprimeroui petit Belge, chacun fait comme il le sent...
Supprimer22 mars, pour moi c'est avant tout le 22 mars 68, c'était le début d'un grand changement ... Pas de commémoration bien sûr, mais un flash immédiat lorsque j'entends cette date.
RépondreSupprimerPar ailleurs, je trouve étrange cette époque qui commémore à tout va mais ne donne pas aux endeuillés le temps de pleurer leurs disparus anonymes.
Je te rejoins, rester positive est une ascèse et pour cela, parfois, appeler à l'aide. Amitiés
je dois faire un correctif... il va suivre
SupprimerAh ça... le 22 mars 1968 c'est un souvenir marquant chez moi.
SupprimerJ'avais 19 ans et j'allais à la fac de Jussieu.
Je courais plus vite qu'aujourd'hui et je sais bien pourquoi cette affaire a commencé.
Les mêmes ressorts animant toujours les mêmes mécanismes...
Même soulignement pour moi quant au « mouvement du 22 mars » comme l'appela Cohn-Bendit, faute de trouver mieux en 1968.
SupprimerChaque année j'y pense.
bizarre ce retour d'une date significative, qui a touché les Belges aussi... mais qui a été supplanté par le 22 mars 1968
Supprimersupplantée par le 22 mars 2016!!
SupprimerJ'ai bien aimé cette forme de commémoration à Bruxelles, celle qui consiste à vivre en regardant devant soi plutôt que pleurer en regardant par dessus son épaule.
RépondreSupprimerC'était plus porteur d'espoir et de solidarité que de souhait de vengeance.
Même si la peine n'était pas absente.
je ne sais pas si tu as vu la commémoration après le JT dans une salle de spectacle à BXL?
SupprimerIl y a eu de la musique classique, des chants doux et émotionnants, des enfants qui ont animé cette salle, magnifiquement!!
C'etait très émouvant en même temps que paisible. Pas de tête d'affiche, que des gens(surtout des jeunes) qui ont participé avec bcp, bcp d'émotion
Bizarre comme la douleur peut éveiller le meilleur dans les gens! C'est réconfortant
Bien entendu, chacun peut comprendre «l'invasion de la peur » qui peut demeurer longtemps suite à de tels événements.
RépondreSupprimerC'est d'ailleurs exactement le but recherché. C'est le sens même du mot terroriste : installer la peur et la frayeur comme mode occupationnel du psychisme.
La peur est une excellente alliée pour installer toute forme de domination et d'esclavage.
Je ne sais pas comment chacun peut faire ( pour ma part je ne suis pas envahi par ce type de ressenti), mais il me semble que combattre sa propre peur est une sorte d'obligation citoyenne et civique.
Sinon comme disent beaucoup : « ils auront gagné, les terroristes »
en tout cas, hier soir, dans cette salle où les gens se blottissaient dans le même amour (oui, j'ose le dire!) les terroristes n'ont assurément pas gagné!
SupprimerNous ne devons pas avoir peur. Nous devons continuer à vivre. Malgré toutes ces horreurs il nous faut rester optimistes sinon les terroristes auront gagné !
RépondreSupprimercontinuer à vivre... oui pas toujours évident quand la peur envahit tout
SupprimerMais assurément on peut atteindre ce but, AVEC les autres!
Je rejoins le Goût, la chaleur et la positivité des Belges met du baume au cœur, et donne envie de voir s'afficher en France le même sourire, au travers des larmes.
RépondreSupprimerJe m'inquiète, je ne suis pas naïve, mais je n'ai pas peur. Il nous faut vivre!
chaleur et positivité des Belges... en tout cas hier soir!
Supprimercomme je l'ai dit, c'était beau et grand à voir, à vivre
Merci La Baladine
Quatre années à Tel-Aviv m'ont permis de vivre au jour le jour, je fais comme les anglais, je continue à vivre. Lorsque j'ai vécu à Bruxelles, des abrutis ont fichu le feu à la petite librairie juive, c'était la propriété de la fille du Rabbin de Bruxelles, la bêtise n'a pas de frontière.
RépondreSupprimerTiens, quelle librairie, Heure-Bleue? IL y avait un magasin (où il y avait un peu de tout), chaussée de Waterloo, dans la portion qui va de la Bascule vers Saint-Gilles, à peu près avenue Louis Lepoutre. C'est de ce magasin-là que tu parles?
SupprimerJ'ai un peu regardé les commémorations (plutôt au JT) parce que j'ai trouvé quand même que la rtbf faisait fort (commencer à six heures, c'était un peu tôt). Je respecte je pense la manière que chacun a de faire son deuil... J'aurais bien fait une minute de silence, à 9 heures 11, mais je n'en ai pas eu l'occasion, malheureusement. J'aurais peut-être dû regarder davantage du spectacle au Cirque Royal, mais j'ai vu Gelück et j'ai fermé (je suis allergique au personnage, disons, à ce qu'il est devenu). Pour ce qui est de la peur... Disons qu'elle s'est estompée, mais qu'elle peut revenir à l'occasion, en tout cas, je prends pas mal le métro et j'y pense souvent, mais bon, je n'ai pas le choix, comme beaucoup, je continue...
RépondreSupprimercomme je l'ai dis plus haut, Pivoine, j'ai bcp apprécié le spectacle au Cirque Royal
SupprimerC'était simplement beau!
comme je l'ai DIT
RépondreSupprimerPas de souci o:) Tu as sûrement raison... Ce devait être beau, en effet. Et émouvant.
Supprimer(Pivoine)
De retour de voyage, je trouve ton billet et je suis d'accord avec toi: certes il faut « ne pas oublier » mais sans tomber dans la commémoration morbide.
RépondreSupprimerEt cette cérémonie dans l'amour et la positivité, je la trouve magnifique et pudique.
J'aime beaucoup le commentaire d'Alain sur la peur. Je crois comme lui que la peur est une arme de domination.
Bisous chère Coum
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai décidé de ne pas avoir peur. Avoir peur ne m'empêcherait pas de tomber sous les balles ou les bombes si tel était mon destin. Je suis dans l'acceptation de ce qui arrivera. La vie qui nous est donnée est courte, n'allons donc pas nous la laisser gâcher :)
RépondreSupprimer