Le voilà! Regarde, il est là, assis sur le banc !
Attention, ne te montre pas, il peut être violent, j'en sais quelque chose
J'ai rompu avec lui hier, oui hier soir.
J'y pensais depuis déjà quelques mois, mais j'y arrivais pas, je l'avais dans la peau, j'étais folle de lui. Lui se moquait de moi, faisait semblant de m'aimer quand ça l'arrangeait, bien sûr, quand il avait envie de moi.
Ces derniers temps c'était beaucoup moins, je me demandais ce qu'il se passait. Alors je l'excitais, jusqu'à ce qu'il me saute dessus, brutalement il faut dire, avec des mots crus.
Moi, je n'aimais pas ça. Il n'y avait plus tellement de tendresse qui circulait entre nous, que des élans sauvages quand je l'avais excité.
Alors j'ai pris mon courage à deux mains, et je lui ai dit de partir, que je voulais plus le voir, que c'était fini entre nous
Il acceptait pas, a commencé par me supplier, et même pleurer, c'était presque drôle
Je lui disais de partir, que je ne voulais plus le voir, plus jamais!
alors il s'est mis en colère, m'a traité de nulle et même de connasse, m'a dit les pires injures.
Puis comme je ne changeais pas d'avis, il s'est approché près, très près de moi
J'ai eu peur; je savais ce qu'il était capable de faire
Il m'a frappée, deux gifles à toute volée. Je suis tombée à terre, à ses pieds
J'ai hurlé, et là, miracle tu es venu, juste à temps!
je crois qu'il aurait été capable de me tuer
Non, non, je savais pas, quand je l'ai rencontré, qu'il était prêtre. Je te le jure, si j'avais su, je me serais tenue à distance je te le jure. Et puis j'ai appris que j'étais pas la seule, qu'il aimait ça, les femmes, mais j'arrivais pas à le croire..
Il était si tendre au début, si merveilleux...
Mais de le voir comme ça, misérable sur ce banc me fend le coeur.
Tu en penses quoi? Tu crois qu'il pourrait changer? Redevenir ce qu'il était au début?
Quoi? que dis-tu? On ne réécrit pas l'Histoire?...
Mais je suis sûre qu'il ne me frappera plus... oui je suis sûre.
D'ailleurs il est en train de me l'écrire... il m'aime tant! On recommencera, autrement...tu verras...
ouais bon... pffffff tu ne me crois pas je vois...
tssst tssst, n'y retourne pas, ma jolie, surtout pas !
RépondreSupprimerC'est étrange, d'habitude celui qui se comporte comme ça, c'est le Chevalier des Grieux, pas Manon Lescaut... ;-)
RépondreSupprimerIl ne changera pas et tu le sais.
RépondreSupprimerUn prêtre violent et pervers narcissique ...
RépondreSupprimerElle est tombée sur du lourd !
C'est si bien écrit que c'en est glaçant de vérité^^
Vite ! fuir en courant le plus vite possible !
¸¸.•*¨*• ☆
Une chance sur des milliards mérite-t-elle d'être tentée ?
RépondreSupprimerBonne question, non ?
Bon, moi je vais de ce pas le dénoncer à sa hiérarchie, y en a marre des curés pervers !
RépondreSupprimerBien imaginé en tout cas ;-)
Ouh la la, courage, fuyons !
RépondreSupprimerUn beau texte, Coumarine, frappant à souhaits ! Mais n'y retourne pas ! :)
Misère, qu'elle arrive à se passer de lui !!!
RépondreSupprimertu es sortie de ton terrier , crayon à la main youpi! bises
RépondreSupprimerCe genre de relations, troubles et mouvementés, n'est pas seulement l'apanage des seuls prêtres, malheureusement, mais de tous les hommes aigris et mal dans leur peau.
RépondreSupprimerL'amour vache... Si on peut appeler ça l'amour.
RépondreSupprimerFaut les comprendre…Les curés n'ont plus les plaisirs de la "Chaire" (la tribune du prédicateur), puisqu'il n'y a plus personne dans les églises…
RépondreSupprimerAlors il leur reste les plaisirs de la chair....
et puis, qui aime bien châtie bien !
Les curés sont des hommes avant tout. Et s'ils ont envie, qu'ils le fassent !!Je leur pardonne volontiers .
RépondreSupprimermerci à tous d'être venus lire mon petit texte. Je me suis bien amusée à imaginer cela
RépondreSupprimerAlors, si vous aimez... ça me va!
;-)
Bonjour la morale : je suis choquée ! (Lol!) Un violent, amateur de beaucoup de femmes en même temps et prêtre... Tu en rhabilles du monde en quelques mots (l'habit ne fait donc pas le moine) "N'y retourne pas malheureuse ; qu'il trépasse sur le champ !"
RépondreSupprimerElle y retournera, hélas ! On parie ?
RépondreSupprimerQuand donc donnera-t-on la permission aux prêtres de se marier ? Il y aurait moins de dérives, je pense.
RépondreSupprimerTrès bien écrit, Coumarine. Mais un conseil, laisse le tomber ! ;-)
Gros bisous.
Ce n'est parce que le célibat ne sera plus obligatoire que les prêtres vont nécessairement se marier.
SupprimerJ'ai employé le mot "marier", mais j'aurais dû dire qu'il serait une bonne chose que les prêtres puissent avoir une vie amoureuse, en couple ou non. Les pasteurs peuvent avoir une vie de famille. Pourquoi pas les prêtres ?...
SupprimerJ'ai hurlé, et là, miracle tu es venu, juste à temps!
RépondreSupprimerQui est ce "tu"? Je crois que c'est celui là qui est l'homme qui te convient:un protecteur sur lequel tu pourras toujours compter.
Un frappé, ce mec. Faut se tirer et vite fait les yeux !
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