Rester un long moment au temps des balbutiements, de la découverte, du coeur qui bat plus fort, qui s'émerveille d'un rien.
Prendre le temps de savourer, de ne pas trop vite vouloir s'installer (et donc "vieillir") dans cette relation. Pour ne pas briser trop vite l'émerveillement des débuts. Pour ne pas entrer dans la monotonie, dans l'ennui du déjà vu, du trop connu, du toujours la même chose.
Car à ce moment, l'on croit tout savoir de quelqu'un. Plus rien n'étonne, on achève ses phrases à sa place. Et les étiquettes s'accrochent et piègent dans le "je te connais comme ma poche"
Quand on aborde quelqu'un en croyant tout savoir de lui/elle, très peu de paroles vraies peuvent encore s'échanger. Une barrière invisible sépare, avec juste un pont branlant. Les fenêtres sont closes et ne permettent aucun véritable dialogue
Et chacun risque de rester déçu de son côté de la barrière...
"Ne serait-il pas possible de rester plus longtemps aux premiers temps d'un amour, d'une amitié, d'une relation précieuse...
RépondreSupprimerRester un long moment au temps des balbutiements, de la découverte, du cœur qui bat plus fort, qui s'émerveille d'un rien."
Tu sais qu'à six heures moins dix, normalement tu as cessé de rêver depuis le matin... ;-)
"piègent dans le "je te connais comme ma poche"
Tu continues à rêver là.
Tu ne confondrais pas "je m'ennuie avec toi" avec "je te connais comme ma poche" ?
C'est juste une question...
je crois que celui qu'on aime (un mari, on amoureux, un amant, un ami) reste toujours quelqu’un qu'on découvre et redécouvre sans cesse
SupprimerCela ne m'intéresse pas de m'ennuyer avec qqun. Et cela dépend autant de moi que de l'autre finalement!
Tu vois bien que tu sais ce qui est intéressant...
Supprimer;-)
le gout... j'ai beaucoup à apprendre encore ;-)
SupprimerSi on ne peut plus après un certain temps voir l'autre pour ce qu'il est, c'est à dire une personne entière à découvrir, à mon avis on ne l'a jamais pu... pas plus au début que maintenant. Pareil pour l'amour, si on n'aime plus c'est que la capacité d'aimer on ne l'a jamais eue. kéa
RépondreSupprimerkéa, je pense que rien n'est facile: ne pas oublier que dans une relation on est deux. Si l'un déserte, que peut faire l'autre?
SupprimerOn ne peut pas obliger qqun à aimer
C'est certain qu'il arrive que les chemins se séparent, mais l'amour demeure... qu'on en soit conscient ou pas. Lorsque je me suis mariée, je croyais être en amour... pourtant lorsque la séparation est arrivée j'ai pensé détester cette personne,... aujourd'hui je me rend compte que l'amour est complètement au delà de ça et n'a rien à voir avec j'aime - j'aime plus. C'est autre chose complètement... qui n'a ni début ni fin. kéa
SupprimerTiens, tu me fais penser que dans les horoscopes chinois (ceux basés sur les hexagrammes) mon signe se nomme
RépondreSupprimer"Avant l'accomplissement". Le rêve donc...
ouiiiiiii Walrus... l'excitation extrême de l'escalier qu'on monte vers son amour: rien n'est fait, tout peut se vivre. Ou pas ;-)
SupprimerC'est curieux, j'étais exactement en train de penser la même chose... Pensées parallèles ce soir. Oui, c'est délicieux quand le coeur bat plus fort et s'émerveille d'un rien...
RépondreSupprimerle coeur qui bat plus fort... tu as raison, c'est délicieux, même si ça ne doit pas durer, comme toutes les choses humaines
SupprimerGarder sa capacité d'émerveillement et cultiver la joie d'être ensemble... et de se retrouver
RépondreSupprimercultiver une relation... c'est la sagesse même qui parle ici
Supprimeret je pense qu'il en est de même pour toutes les petites choses du quotidien....les goûter comme si elles étaient toutes neuves
RépondreSupprimerc'est un peu la réflexion de Naline sur son blog
oui il faut aller admirer les photos de Naline
SupprimerChaque photo est une merveille
Personne ne détient la vérité en ce domaine...et il est autant d'amours que d'individus, autant de conceptions de la vie de couple que de couples...
RépondreSupprimerTon billet me parle, à moi, la passionnée en quête de frissons, je suis de ceux qui aiment découvrir, vibrer, s'émerveiller, et qui pensent que rêver n'est pas un gros mot. Une seule façon de prolonger cet émerveillement des premiers jours: garder un certain mystère, et ne pas tout révéler de soi. Pour ceux qui font rimer amour avec toujours, bravo. Pour les autres, bravo aussi de chercher toujours, sans relâche, le sens de leur vie.
Bises célestes chère Coum
¸¸.•*¨*• ☆
tiens donc Célestine, toi? une passionnée en quête de frissons? (je te taquine là...)
Supprimerje relève ces mots: "Une seule façon de prolonger cet émerveillement des premiers jours: garder un certain mystère, et ne pas tout révéler de soi."
Pour moi, c'est plutôt l'inverse: une complicité inouïe s'installe dans le partage du presque tout
Je ne dis pas autre chose: le partage du " presque" tout... Tout est dans ce presque. La petite part de mystère ...
Supprimerje pense m'être mal exprimée..
Supprimeril ne s'agit pas tant de partager "presque tout", ou de garder une petite part du mystère... que de faire confiance dans le partage de qui on est. Et confiance implique un abandon
ah la peur de l'usure du temps ;-)
RépondreSupprimerben oui Adrienne
Supprimermais comment faire pour qu'une belle relation au fil du temps, loin de s'user, s'approfondisse...?
Le temps qui passe ne devrait pas user les relations mais simplement les transformer. Il y a toujours à découvrir.
RépondreSupprimerles transformer?... je dirais plutôt les approfondir. Et oui il y a toujours à découvrir, si l'autre accepte de se laisser découvrir
SupprimerFaute d'expérience(s) je passe mon tour ... et reviendrai lire les commentaires.
RépondreSupprimerJe souhaite à chacune et chacun un bon lundi de Pentecôte
coucou Nicole... je sis sûre que tu as un avis sur la question, non?
SupprimerVoilà une belle "dissertation" pour un lundi de Pentecôte o;) - Il fut une époque où je pensais que les débuts étaient les plus beaux moments d'une relation, certes, peut-être parce qu'ils remuent quelque chose de profond. Et puis, en mûrissant, j'ai pensé aussi que l'affection qui prend le relais du passionné a ses bons côtés aussi. Il peut en sortir beaucoup de connivence, on se connaît -peut-être pas comme sa poche- mais on se connaît ... Bien. Qui me connaît le mieux? J'ai bien une petite idée là-dessus... Mais je n'ai pas d'éclairage (sauf à observer les couples, par exemple, qui sont restés longtemps ensemble, et ils sont rares) sur le fait de vieillir ensemble... Par contre, une relation qui échappe diamétralement à cette question est la relation mère-enfant. Ou du moins, ma relation mère-fils. Elle évolue avec le temps, avec sa vie, avec sa compréhension des choses... Plutôt (franchement) positivement. Avec des limites que j'aimerais bien voir transgressées parfois (par exemple, qu'il s'intéresse à ce que j'écris ou fais, lol, en voilà un qui n'aura jamais la curiosité de lire dans mon journal intime si j'en tenais un !!!)
RépondreSupprimerJe ne sais pas si j'ai bien répondu à la question. En tout cas, j'ai essayé de donner une réponse...
Allez, le passionné (je ne parle pas de la passion, à dessein) ad vitam aeternam, ce serait formidable, mais je ne crois pas que ce soit possible...
je pense Pivoine, que comme l'ont dit certains ici, que ça s'entretient soigneusement une relation, surtout si on ne veut pas la voir s'effriter...
SupprimerCela demande un effort (comme pour moi faire quelques mouvements de gym pour enrayer la fonte des muscles)
Je crois que aimer et surtout continuer à aimer n'arrive pas "comme" ça: il s'agit d'une choix voulu par les deux personnes
J'ai aimé les débuts : l'excitation, la fièvre, l'incertitude.
RépondreSupprimerJ'aime maintenant la bienveillance, la compréhension, la confiance. C'est le même amour, ou le même sujet d'amour mais différent, un peu, toujours nécessaire.
je te rejoins Berthoise: tu as bien dit les choses.
SupprimerIl y a un temps pour chaque état de l'amour/amitié
Une relation dure et s'approfondit, si on a des raisons fortes pour qu'il en soit ainsi....
RépondreSupprimerj'ajoute si les 2 personnes ont de fortes raisons, qui ne sont d'ailleurs pas nécessairement les mêmes...
Et la plus forte est le désir d'aimer.... le sien... pas celui de l'autre... qui, de toutes façons, c'est bien connu, ne nous aime jamais qu'on on voudrait ....
;-)
Pour ma part je n'ai nulle nostalgie (au sens de regretter) des débuts de la relation...
Ni avec ma conjointe, ni avec mes ami(e)s.
C'est tellement mieux maintenant !
(ce qui ne veut pas dire sans difficultés et/ou tensions.... mais c'est un autre sujet....)
le problème c'est quand l'un des deux n'a plus les mêmes raisons de faire durer la relation.
SupprimerC'est sûr que ce qui perdure dans la confiance, n'évite pas pour autant les tensions. Mais on est alors "armé pour s'en sortir sans dégâts
J'aime bien ce que tu développes, Coumarine, cela correspond largement avec ma façon de voir les choses.
RépondreSupprimerDepuis plusieurs années je ne "m'installe" plus dans la moindre relation : je vis le présent. Bien sûr je constate ce qui se construit dans le temps… mais en sachant que cela ne préjuge en rien de la durée future. D'ailleurs je préfère le terme de "rencontre" à celui de "relation". Dans l'idée de rencontre il y a celle du rapprochement, de la découverte, du mouvement. Tout le contraire de "l'installation" ;)
je ne sais comment réagir à ton commentaire, Pierre. Car "vivre" le présent comme tu l'expliques, c'est un peu faire comme un papillon. Même les oiseaux nidifient un moment, le temps de faire des petits.
SupprimerMais je connais un peu ta façon de vivre la/rencontre/s . préjuger de la durée, suppose qu'on s'engage dans la relation, ce que pour des raisons qui te sont perso tu ne veux plus faire
Merci d'avoir apporté ton opinion
L'exaltation des débuts est souvent source d'illusions qui se perdent en chemin en blessant parfois cruellement, alors que l'amour et l'amitié qui perdurent génèrent certes une connaissance profonde peu propice aux surprises, mais aussi la confiance mutuelle, une denrée d'autant plus précieuse qu'elle est devenue bien rare.
RépondreSupprimerdans les débuts, il faut l'exaltation sinon on ne se lancerait pas dans une relation. Mais on sait tous que cela finit souvent en désillusions, en souffrances!
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