J'ai beaucoup de chance
j'ai redécouvert mon mari autrement depuis quinze mois, depuis le 13 août 2011
Je ne savais pas que j'avais un mari aussi bon, aussi fondamentalement bon
Je le savais, bien sûr, mais je me laissais trop souvent envahir par tout ce qui n'allait pas, tous ses défauts (!), tout ce que je n'aimais pas en lui, et surtout tout ce que je lui reprochais
Son incroyable capacité à thésauriser tout et n'importe quoi :
Des piles de revues et de journaux accumulés depuis des lustres et qu'il garde précieusement (et pas question pour moi d'y toucher!) il doit les relire avant de les jeter ;-))
Des objets hétéroclites qu'il ramène de je ne sais où... ça peut toujours servir! (ben non perdus dans le fatras, il a même oublié qu'ils sont là, à dormir dans la poussière et le désordre...)
Ses vieux machins et bazars, dont il est incapable de se séparer... c'est plus fort que lui!
Toutes les pièces de la maison, qui se vidaient au fur et à mesure du départ des enfants, se sont trouvées petit à petit complètement envahies!
Il me faut lutter pour qu'il garde dégagée la table de la salle à manger, c'est dire l'intensité du problème
Or, depuis exactement le 13 août 2011, l'homme de ma vie a changé
En mieux évidemment. En fait, il s'est révélé comme il est profondément!
Une homme bon, attentif, prêt à faire n'importe quoi pour m'être agréable, et me simplifier la vie. Il est véritablement à mes côtés...
Me conduire dans tel endroit, difficilement accessible en transports en commun...
Éplucher les légumes et les fruits (les infernales petites pommes du jardin, pas belles à voir et dont on fait de bonnes compotes)
Faire les courses et revenir avec tout le contenu de la liste: alors là il m'étonne et me ravit. Il innove, me surprend, c'est magnifique!
On a recommencé doucement à recevoir l'un ou l'autre de nos amis.. son aide est attentive et efficace!
Bref il est merveilleux et je lui suis profondément reconnaissante: il n'a cessé de m'encourager et d'être avec moi dans les moments les plus noirs de cette année, quand j'étais complètement laminée par la maladie et la prise des médicaments...il m'écoutait et m'encourageait quand il me voyait une petite mine...
Et il est plus que jamais un papa tendre et attentif, prêt à dépanner nos enfants, à les écouter quand ils le demandent... et Dieu sait si eux aussi, dans la vie difficile que chacun d'entre eux mènent depuis plus d'un an, espère cette écoute aimante de leurs parents
Et il est plus que jamais un papa tendre et attentif, prêt à dépanner nos enfants, à les écouter quand ils le demandent... et Dieu sait si eux aussi, dans la vie difficile que chacun d'entre eux mènent depuis plus d'un an, espère cette écoute aimante de leurs parents
Oui bon d'accord, il n'a pas encore pris le taureau par les cornes pour ranger la maison... mais il m'assure que "ça viendra, chaque chose en son temps"!
Dis-lui de desserrer son col avant de lire ton billet, faudrait pas qu'il s'étrangle ;-)
RépondreSupprimerJe ne lui ai pas dit que j'écrivais auj un billet de "reconnaissance" ... et normalement il ne me lit pas...
Supprimeralors... pas trop de blème pour son col, ni pour ses chevilles ;-))
Je ressens beaucoup d'émotions en te lisant.
RépondreSupprimerC'est pour moi la plus belle preuve d'amour que d'être accompagnée et soutenue par celui qui partage notre vie quand on n'en a tant besoin et c'est le cas pour toi Coumarine.
Mon père qui n'était pas spécialement "un homme d'intérieur" a beaucoup aidé ma mère quand celle-ci commençait à perdre la notion de tout ! il prenait grand soin d'elle et ma mère lui en était très reconnaissante.
Bonjour brigou
SupprimerIl y a des conjoints qui lâchent leur mari/femme quand l'adversité est là...
Ton père n'était pas de ceux-là!
Et je pense que pour les enfants qui assistent à cet amour de fidélité, cela leur fait du bien...
Je suis contente pour toi Coumarine, que tu ais tout près de toi ce mari si bon et que tu redécouvres avec un petit peu d'étonnement et d'admiration.. Je me trompe ? ou pas ?
RépondreSupprimeroui, Suzame étonnement et surtout reconnaissance
Supprimer(j'imagine que ce billet doit te faire un peu mal... j'ai pensé à toi en l'écrivant ainsi qu'à une autre personne)
Mais tu es capable de te réjouir sincèrement du bonheur de quelqu'un d'autre. Merci pour cela!
Coum, j'attendais le moment où tu écrirais ce billet, le moment où tu déciderais de le rendre public et il est juste comme je l'avais imaginé ! Oui, ton époux méritait ce billet et toi tu as fait ce pas immense de voir autrement ce mari depuis longtemps à tes côtés et de le dire !
RépondreSupprimerMa soirée va être plus belle de t'avoir lue.
merci Nicole
Supprimerje te souhaite donc une toute belle soirée...
"Or, depuis exactement le 13 août 2011, l'homme de ma vie a changé"
RépondreSupprimerà moins qu'il n'ait fallu que tu perdes l'usage d'un oeil pour que ce soit TON regard sur lui qui change…
Je crois que l'amour se perd lorsqu'on perd l'émerveillement sur l'autre.
probablement que lui, n'a pas fondamentalement changé, ce sont ses dynamismes personnels qui se sont dirigés sur toi plus qu'auparavant.
C'est comme une sorte de retour.
Mais peut-être que je me trompe…
C'est curieux en effet que mon REGARD sur lui a changé, ou du moins s'est fait plus attentif, plus "aimant"
SupprimerL'accident de santé a provoqué un fameux tilt chez lui comme chez moi: on a soudain réalisé que oui, on était vulnérable et mortel et que la Vie n'est pas un dû
Lui comme moi, sommes bien plus attentif à ce cadeau
Il a découvert combien il m'aimait... oups! j'ose dire ça???
Magnifique cette déclaration, touchante et belle. Elle prouve que même avec les années, on ne finit pas de découvrir l'autre.
RépondreSupprimerDes pensées :)
On croit qu'on connait tout de l'autre, et puis non, il y a encore de quoi s'émerveiller...
Supprimer(j'espère que tu vas bien, Cloudy...)
Coumarine, bravo pour cette note, bravo à ton homme, et à toi pour ton changement de regard sur lui :)
RépondreSupprimer(je suis à la fois d'accord et pas d'accord avec Alainx : certes, ton regard sur lui a changé, mais aussi, "grâce" (pardon pour ce mot) à ton accident, il a eu l'occasion d'agir d'une manière différente, de s'occuper plus de toi, etc. Cela ne veut pas dire qu'il a changé, cela existait en lui, mais il n'avait peut-être pas eu l'occasion de le montrer de cette manière :))
oui, c'est assez vrai ce que tu dis là, Sel!
SupprimerNous avons changé tous les deux, mon regard sur lui a changé, mais lui aussi a réalisé qu'il tenait énormément à moi...et me le montre par ses mille gentillesses...
Merci à toi
Tu sais ton billet me rappelle l'histoire de ce professeur qui avait apporté à ses étudiants un bocal rempli de balles de golf.Il leur demanda: "Pensez-vous que le bocal soit plein? -Oui, répondaient les étudiants.
RépondreSupprimerIl ajouta une quarantaine de billes.
"Pensez-vous que le bocal soit plein? -Oui, répondaient les étudiants.
Il ajouta un plein bol de sables qui se glissa dans les intestices.
"Les balles de golf sont les choses importantes de votre vie:votre famille, votre santé, ce à quoi vous tenez le plus. Les billes les choses un peu moins importantes, les choses matérielles. Le sable représente les broutilles de la vie, les tracas,les petits soucis dérisoires. Gardez vous de remplir votre vie avec des broutilles. Vous ne pourriez plus y faire entrer les choses importantes. Commencez au contraire par vous préoccuper de ces choses essentielles.IL y aura toujours de la place pour le sable des insignifiances..."
Ton billet montre combien tu mets à leur juste place les choses importantes de ta vie.
Savez vous chère Célestine que ce que vous racontez là est l'histoire du mortier. On met le sable, la machine est pleine, on ajoute le ciment et , mélangé, le niveau ne change pas. On rajoute encore l'eau et le niveau reste le même. Chacun d'eux, séparément n'uarait que gêné sur le sol. Les trois ensmble feront une maison. Ce n'est pas une histoire mais la vie simple et rustre des maçons.
Supprimermerci Anonyme de raconter cette "histoire" vraie, plus vraie que vraie
SupprimerJ'ai trouvé ça très intéressant...
Cette histoire Célestine je l'avais déjà entendue avec des gros cailloux, puis des petites pierres...
SupprimerElle est très instructive quant à reconsidérer nos priorités... merci à toi et bon WE
Ceci fait vraiment plaisir à lire... Je pense souvent à cela, à l'amour, à ce qu'est l'amour dans un couple qui tient longtemps, longtemps... Cela me semble très différent de l'état amoureux sur lequel j'ai beaucoup fantasmé, dans ma jeunesse, mais tellement plus solide ! Je me réjouis pour toi, pour ce bonheur des sentiments et pour toutes les bonnes petites ou grandes choses qui arrivent, les amis qui reviennent, etc. etc.
RépondreSupprimerL'état amoureux n'a rien à voir avec cette force tranquille qui nous lie surtout qd on a pu remettre es priorités en place
SupprimerMerci Pivoine pour ton passage ici
Je me demande si dans des circonstances comme les tiennes les hommes ne sont pas plus patients que nous le serions, plus à l'écoute aussi.
RépondreSupprimerJe ne sais ps, mab... il me semble que es femmes sont maternelles, aussi pour leur conjoint en difficulté
SupprimerPeu importe finalement qui "gagnerait" la compétition, hommes ou femmes... il y a des gens bien, tout simplement...
Oui, maman.
RépondreSupprimerJe suis doublement heureux ! Parce que tu as ouvert les yeux de ton coeur sur la bonté de papa qui pour moi n'a jamais cessé de clignoter. Et parce que ton billet "rayonne de clarté lumineuse". Tu écris souvent - et avec justesse - le sombre, ici tu nous offres un bain de soleil salvateur.
Frédéric
Tu sais fred... au fil du temps on risque de se focaliser davantage sur les défauts de l'autre que sur ses qualités
SupprimerTout cela m'a permis d'ouvrir mes yeux et de les centrer sur les énormes qualités de ton père...
Merci de ton petit mot...Je t'embrasse fort
Nous vivons la même chose;clouée au sol, immobilisée, depuis 15 jours , je redécouvre mon mari dont je ne voyais plus que les travers............Et, en fait, ça consolide l'amour, les épreuves si on a le courage de les traverser à deux...
RépondreSupprimerEt bien voilà encore une qui réalise la chance qu'elle a...
SupprimerCela prouve que tu es "aimable" (que tu peux être aimée)... Tout ce qu'il fait pour toi montre ses qualités (qu'il a toujours eues) mais aurais-tu pu t'en apercevoir? Tu n'en avais pas besoin puisque tu te débrouillais seule et ne lui laissais peut-être pas la possibilité de te prouver ce qu'il montre aujourd'hui...
RépondreSupprimerSes qualités je ne les avais un peu perdues de vue (même si on s'entendait toujours pas si mal que ça!)
SupprimerFinalement il ne me "prouve" rien, il EST tout simplement
ça alors ! Je ne savais pas qu'on avait le même genre de mari ! Pareil ici, toutes les pièces se sont remplies à ras bord de multiples choses que je n'ai pas le droit toucher, (on sait jamais, je pourrais avoir un pouvoir maléfique !) Pendant des années j'ai tenté de ranger ces pièces afin qu'on puisse continuer à y vivre, mais j'ai finalement compris que plus je faisais de place, plus il éprouvait le besoin de remplir cette place ! Arg !
RépondreSupprimerBref, pour autant, comme ton mari, le mien et tendre, attentif, bon et j'en passe, alors y'a pas photo, entre un homme ordonné et un homme bon, le choix est vite fait !
ahlala, ces hommes désordonnés et conservateurs ;-))
SupprimerJe pense Pakita, que nous ne sommes pas les seuls à avoir un mari comme ça, mais en même temps sensibles et aimants!!
C'est un bel hommage que tu rends à ton compagnon de route! Moi je crois que le hasard fera qu'il va lire ce billet ;-)
RépondreSupprimeril l'a lu hier soir... il en était tout ému!!
SupprimerJe le savais! :-)
SupprimerBien sûr, tu as déjà dû lui dire des choses gentilles plein de fois, mais là, de le voir écrit, je pense que l'émotion est encore plus forte!
Mon "mari" est tout pareil... Mais je le savais déjà... Il m'accompagne à chaque RV, il refait les bandages, il fait les courses, prépare la soupe, range la vaisselle...Le personnel médical me dit que j'ai de la chance.
RépondreSupprimerC'est si important d'être accompagnée dans la maladie, je ne sais pas où les femmes seules trouvent la force d'avancer...
Moi, je continue à me faire belle et à sourire aussi surtout pour lui.
Je t'embrasse.
Oui Cathy nous avons de la chance... de à la gratitude que nous pouvons éprouver, car ce n'est pas forcément habituel...
SupprimerPareil je m'attache à rester de bonne humeur, c'est important!
J'espère que ton mari n'est pas unique en son genre...
RépondreSupprimersi tu as lu les commentaires, Emi, tu as pu voir que non, il y en a d'autres ;-))
SupprimerQuelle belle déclaration .... ça fait envie... bises
RépondreSupprimerbon WE à toi Manou...
SupprimerC'est très beau, ce texte et cette découverte, et aussi c'est très important, me semble-t-il! Signe de transformation qui augure d'un passage vers une énergie positive qui te permettra de reprendre peu à peu ta place entière dans ta vie.Ta vraie place. Les problèmes de santé et les accidents de parcours sont souvent des moments tests pour les couples et les familles. Cela passe et tout à coup on découvre les qualités de l'autre. Quel bonheur! Ou ça casse et on se dit qu'on le savait mais qu'on ne voulait pas y croire.
RépondreSupprimerVraiment je te souhaite le meilleur et il me semble qu'il s'annonce sur le "seuil" de la porte de votre couple et de votre famille. Merci pour ce partage.
Ah les "seuils"....
Supprimerseuil de cette vie étrange à laquelle on se s'attendait pas et avec laquelle il faut bien "composer"
Petit à petit, comme tu le dis, je reviens dans mon énergie positive... et c'est très bon!
Merci pour tes mots...
Bel hymne à l'amour au quotidien ! Belle reconnaissance. Je serai fier qu'un jour ainsi Elle parle de moi. Mais je ne voudrai en aucun cas qu'elle souffrit tant que Coumarine pour parvenir à ce résultat.
RépondreSupprimerCourage, Coumarine, le même début de mot. Et lui son surnom commence-t-il avec le même A majuscule que "amour","amant","ami" ?
J'aime lire ce que tu dis de mon pseudo!
SupprimerLe prénom de mon homme commence par R
R comme renaissance, recommencement, ressourcement ;-)
C'est merveilleux dans les épreuves de pouvoir reconnaître l'Autre et ses qualités.
RépondreSupprimerJe vous souhaite de continuer à vivre dans cet amour.
C'est dans les moments difficiles qu'on voit la vraie valeur des gens. Je suis heureuse pour voir que vous soyez si bien entourée.
RépondreSupprimerje ne suis pas sans voix mais vois tu je sais que la proximité et la quotidienneté dans la durée avivent l'esprit critique, c'est un facteur de progrès et de conscience, on ne progresse souvent bien que par rapport aux autres et grâce à eux et leur regard, mais quand sans retard et sans appel tombent des ukases et des remarques acerbes sur les rêveurs qui n'ont pas toujours assez l'esprit pratique et manquent de réactivité, je plaide le droit à la différence, la bonne foi et la bonne volonté mais aussi la nécessaire mise en retrait pour souffler et se refaire une santé quand ce monde ingrat nous demande tant d'efforts pour supporter sans exploser des avatars fréquents.
RépondreSupprimerOn vis à deux, on partage et on progresse, on vieillit et on affronte, et qu'est ce qu'on a besoin de l'autre dans certains moments, alors si la pudeur est de mise et le remontoir de la montre en marche, il faut mettre en sourdine des luttes intestines pour le pouvoir domestique et insuffler l'harmonie comme un art de vivre reposant et sensé, censé nous permettre de mieux dérouler la poésie du temps au gré des mots qui viennent.
je t'embrasse fort d'avoir rendu à César, sans trop de lauriers que le juste nécessaire.
merci Berthoise, Bonheur du jour et Thierry
SupprimerJe vous embrassse
Bonjour Coumarine,
RépondreSupprimerTon billet m'interpelle..
Au début de notre mariage, j'étais incapable de citer un seul défaut de mon mari..
Au fil des ans, tout nous énerve chez eux, et ça s'amplifie avec l'âge..Je suppose que c'est la promiscuité qui veut ça...Faut dire que 40 ans de vie commune, ça fait déjà un bail...On ne supporte jamais autant quelqu'un d'autre..Si, parfois, nos collègues de boulot, mais, eux, on ne les a pas dans notre lit - quoique, si, j'ai déjà couché avec mon patron -
Et puis, arrive la maladie, et, là, nos compagnons révèlent leur bon côté ou leur mauvais...
Certains se barrent, d'autres sont présents, attentifs - ça me fait penser à mon oncle qui a perdu sa femme..Ma cousine me disait la semaine dernière que son père, très âgé, ne voulait jamais quitté sa femme, voulait même entrer dans les salles d'op, attendait derrière la porte, ne pensait pas à manger, de peur qu'elle ne l'appelle.
J'aimerais bien faire lire ton billet aux copines malades du cancer du sein, il y a une rubrique "conjoint du malade", et ben, on en lit des vertes et des pas mûres...Certains hommes se sont barrés, ne pouvant supporter la maladie...D'autres, au contraire, sont bien présents..Certaines femmes sont jeunes, avec des enfants en bas âge..Oui, cette chienne de maladie frappe de plus en plus de jeunes femmes..
Tiens, ton billet fait du bien...Je venais de surprendre mon mari dans le jardin, une clope au bec...Il avait arrêté depuis si longtemps que je lui en veux d'avoir repris...Je lui en veux terriblement, parce que son père et 2 de mes frères en sont morts..
Mais, à côté de ça, c'est un homme foncièrement bon, gentil, toujours prêt à aider les autres...Mais, bizarrement, je lui reproche de plus en plus de m'avoir négligée pendant la maladie, de m'avoir laissé à la porte de l'hôpital, de passer me voir en coup de vent..Je sais pourtant bien qu'il avait son affaire à gérer..Bizarrement, avec le temps, les défauts ressortent à nouveau..Il faut attendre je suppose un autre sale coup du destin pour voir ce que nous sommes réellement..Moi-même, je ne sais ce que je ferai si c'est lui qui tombe malade..
J'ai aimé la réponse de ton fils..et puis ta franchise..
bonsoir juju
Supprimeres-tu une juju que je connais? sinon bienvenue...
Lors de la maladie en effet la vraie personne se révèle bien souvent.Et il arrive bien souvent qu'on soit lâché par un conjoint qui n'a pas le courage d'accompagner son conjoint malade
A la maladie s'ajoute alors l'abandon, c'est terrible!
Moi non plus je ne sais pas trop comment je réagirais si mon mari était malade à son tour... sans doute que je resterais à ses côtés, que je l'aiderais comme je peux... mais en fait je n'ose y penser...
Merci à toi pour tes mots...
les gens sont comme ça ... c'est dommage ... moi j'attends toujours le moment ou un bus me passera dessus pour redécouvrir l'homme que j'aime et en même temps je crains que ce ne soit déjà trop tard.
RépondreSupprimerChaque seconde en compagnie des gens que l'on aime (soi disant) est volée à la mort, à l'oubli, à l'absence, à la maladie, à la souffrance et devrait être dévolue au plaisir des gens dont on choisit de s'entourer. Je n'éprouve pas beaucoup de respect pour ceux qui pensent que la vie est due et malheureusement avec les années j'ai découvert que l'homme dont je chéris absolument le moindre battement de coeur est comme ça ... tant pis.
je t'ai lue, je ne sais pas qui tu es... une nouvelle lectrice? une silencieuse?
SupprimerJe ne comprends pas très bien ton commentaire... es-tu déçue ou reconnaissante de l'homme que tu chéris...
silencieuse ... je te lis depuis des années. je suis partagée entre les deux mais pour une fois j'essaie de laisser la déception gagner.
SupprimerC'est amusant qu'une lectrice silencieuse se manifeste soudain...
SupprimerJ'ai pas de conseil à te donner ... mais pourquoi ne pas parier sur la reconnaissance plutôt que la déception? La reconnaissance agrandit le coeur, je trouve ;-))
parce que je dois avoir besoin d'être écoutée en ce moment, j'imagine ... tu vois bien que je parle de moi, pas de toi.
Supprimer:) Merci d'avoir entendu et répondu.
alors, pas de problème, viens ici poser tes mots au gré de tes "besoins" et des sujets que je traite...
Supprimerbonne journée
j'essaierai d'être plus loquace mais en général je suis d'accord avec toi et surtout tu m'apportes beaucoup de réconfort et de douceur ... je n'ai rien à ajouter du coup.
SupprimerA bientôt
J'aime ce billet.
RépondreSupprimerMoi aussi c'est dans mes moments difficiles que j'ai réalisé à quel point mon mari m'était indispensable, et comme il pouvait donner beaucoup de lui-même pour moi.
oui il faut parfois des moments difficiles pour réaliser combien on a de la chance, et qu'on se plaint parfois pour vraiment pas grand chose!!
SupprimerMagnifique.
RépondreSupprimerBleck
J'ai fait beaucoup trop court : Ton billet est superbe, bravo, et bravo à vous deux vous êtes magnifiques !
RépondreSupprimerBleck
je ne sais pas si on est magnifiques... on vient de se disputer un peu ce soir... avis divergents...pffffffff
SupprimerMerci en tous cas pour ton petit mot sympa
Qu'il ne range pas tout son bazar, est-ce vraiment important ? si à côté de cela, il sait se montrer si attentif et prévenant, et si aimant aussi, j'en suis sûre... :-)
RépondreSupprimerBises du soir, Coumarine.
c'était important pour moi, j'y ai perdu mon moral...
SupprimerJ'ai donc appris à relativiser, sinon c'est moi tout entière qui me serais perdue...
Bises à toi, chère Françoise
C'est vrai, il faut toujours croire à la possibilité de changement de ceux qui nous entourent...et tu as bien raison d'y croire...mais les autres changent quand ils sont prêts à le faire (comme nous d'ailleurs), en attendant , nous pouvons changer notre regard et surtout ne pas les étiqueter, les cataloguer...La vie ne peut pas être immobilisme, elle ne peut être que changement
RépondreSupprimerUn magnifique billet chargé d'amour pour ton mari ! Me voilà prête à regarder mon fidèle compagnon, autrement et à repousser l'agacement qui vient parfois... Merci Coumarine !
SupprimerJe te souhaite une heureuse fin de semaine ! Je t'embrasse.
A t-il vraiment chengé ou est-ce ton regard sur lui qui est comme neuf? tu écris là un beau billet empreint d'amour et de gratitude
RépondreSupprimerON dirait que tout ce qui manque parfois, c'est la place pour mettre son amour à l'épreuve. Ton mari t'aime et voilà qu'il le chante et le crie à tue-tête à coups de couteau sur les pommes et en te conduisant çà et là...
RépondreSupprimer"A chaque chose malheur est bon"... il y avait donc de bonnes choses cachées pour toi.
Je suis ravie pour tous les deux!
je ne me suis jamais trouvée dans la même situation (j'ai de la chance je m'en rends compte) mais je serais incapable de savoir si mon "homme" serait aussi bienveillant et attentionné que le tien ; les aléas de la vie révèlent parfois de bonnes surprises même si tu aurais préféré ne pas avoir à en juger.
RépondreSupprimerTon homme t'a prouvé qu'il t'aimait, c'est cela qui est important. il a renouvelé le serment d'il y a ... ans, "pour le meilleur et pour le pire ".
des pensées pour toi après toutes tes épreuves; bisous
Un très bel hommage.
RépondreSupprimerMais heureusement qu'on ne vit pas ensemble, ici c'est moi qui garde tout et mon mari qui jette. Il vaut mieux équilibrer ! :)