Certains matins je me lève et je suis d'emblée dans la reconnaissance absolue
Je suis vivante, la vie est belle, peut-être pas tant dans ses évènements personnels, familiaux, sociaux, mondiaux
Mais elle est belle en soi, intrinsèquement belle, particulièrement dans les relations profondes, aimantes et fidèles que je peux vivre (au delà des leurs difficultés que je ne nie pas, absolument pas),cadeau dont je ne mesure pas toujours la véritable ampleur...
D’autres matins je me réveille d’emblée dans une sensation de vide, de manque
Comme si j'étais en recherche de ce qui devrait me nourrir, et j'ai beau chercher, attendre, m'inquiéter, le vide reste lancinant, rien ne peut le r remplir, je peux juste me distraire de ce vide en vivant ce que j'ai à vivre
Je peux me distraire de cette souffrance existentielle, mais elle réapparaît régulièrement
Curieux la différence de posture, et celle-ci ne dépend pas du temps qu'il fait, ni même de mon moral
C'est beaucoup plus profond, cela se situe dans ma sphère la plus profonde
Si je savais de quoi ça dépendait, je pourrais m'habiller de reconnaissance profonde dès le matin et pour le temps qu'il me reste à vivre, et non pas de ce manque qui me creuse, qui me ronge, tellement exigent
Quoique qui sait... ce vide existentiel me pousse peut-être à ne pas me contenter du superficiel si facile à trouver à l'extérieur de moi......
Bonjour Coum'.
RépondreSupprimerJe connais les états que tu décris pour les vivre aussi.
bonsoir Suzame
SupprimerNous avons en effet beaucoup de choses en commun ;-))
Bonjour Coum'.
RépondreSupprimerJe connais les états que tu décris pour les vivre aussi.
Une toute légère touche maniaco-dépressive peut-être, typique souvent de l'adolescence et qui rejoint dans ses moments sombres la phrase de Saint-Exupéry "Vivre, sans doute, c'est autre chose..."
RépondreSupprimerVoilà, tu es une ado d'âge mûr. Elle est pas belle la vie ?
Je te fais la bise.
un ado d'âge mûr... héhé
Supprimerdis donc c'est la première fois qu'on me dit ça!
Après tout, tu as sans doute raison ;-))
Je te fais la bise aussi!
Ce que tu écris me rappelle une petite réflexion que j'ai faite il y a un certain temps :
RépondreSupprimerLe sentiment de vide au centre de soi,
n’avez-vous pas tout essayé
dans l’espoir de le combler ?
Rare sont ceux qui ont choisi de l’écouter
tant est grande la tendance à le mépriser.
Il ne demande pourtant qu’à être exploré,
afin de remplir sa fonction
qui est celle de guider.
Il est vivant, aimant, comblant.
Il est la porte secrète
ouvrant sur l’Infiniment Satisfaisant.
Kea
j'aime bco ton commentaire Kea
SupprimerIl remet le "vide" dont je parle à sa juste place
pas tellement comme quelque chose de négatif,
mais comme un appel à être explorer, à guider
MERCI à toi!
Je connais aussi ce sentiment de manque de vide... c'est pénible à supporter...
RépondreSupprimerPour ma part la musique classique comme par exemple le concerto No.2 pour piano de Rachmaninov ou le concerto pour violon de Brahms me sont d'un grand secours dans ces moments là.
oui Charlotte la musique classique "lisse" l'âme, la nettoie de ses scories...
Supprimer"ce vide existentiel me pousse peut-être à ne pas me contenter du superficiel si facile à trouver à l'extérieur de moi"......
RépondreSupprimerPas du tout d'accord avec cette maxime :) le cliché de la souffrance comme étant une profondeur forcément riche en pensées.. donc loin de la superficialité.. :p :p pas d'ac :))
Après, c'est vrai, j'ai toujours ressenti cette "souffrance latente" en toi, comme quelque chose que tu n'oses t'autoriser en te "convaincant" que la vie te donne beaucoup. La vie est cadeau pour tous, la souffrance n'a rien à voir avec çà. Certains n'ont rien et ne souffrent pas, et inversement.
Quand tu éradiqueras le poids de certaines culpabilités, alors tu Seras. :)
Bisous
Chère Ella
Supprimerton commentaire n's pas été facile pour moi à lire
parce ce que je partage ici ce ne sont pas des "théories" avec lesquelles on peut être d'accord ou pas, mais des sentiments que je vis
Je ne saisis pas très bien pourquoi tu me parles de culpabilité? Je ne me sens pas coupable, je ne me sens pas "en souffrance", je parle d'une quête qui ne cesse jamais
Je crois que je n'ai pas été claire quand j'ai parlé de "vide"
Je devrais mettre à ce sujet un texte de Bobin qui en parle mieux que moi... je le ferai demain peut-être...
bonne fin de soirée
Le "vide" est tout ce que tu aurais aimé être, faire, un mélange de regrets, frustrations et envies. Aime ce que tu Es, et le vide s'en ira. Tu seras pleine de toi, comme tu devrais l'être à chaque instant, envahissant ton royaume intérieur :))
RépondreSupprimerle vide dont je parle est une quête qui n'en finit pas et qui creuse mon âme...
SupprimerTu es un peu cyclotymique en somme, comme moi...Mais au fond de toi une optimiste, comme moi. J'en veux pour preuve ta dernière phrase, si profondément positive.
RépondreSupprimerJe ressens moi aussi ce grand vide, parfois. Dans mes moments de blues que, j'ai l'impression, personne ne comprend...J'aurais pu écrire ce billet d'une grande beauté car il est comme toi, sincère et vraie.
ce n'est pas vraiment une question d'optimiste ou de blues...
Supprimerje ne pense pas avoir été claire sur ce coup là
j'écrirai un autre billet si j'en ai le courage
Je t'embrasse
C'est moi qui ai mal lu. ;)
Supprimernon, mais comme tu vois, j'écris très court pour le moment, donc je ne détaille pas bcp, pas assez
SupprimerPas la force de faire plus
(raison pour laquelle je vais peu chez mes blogs amis, et si j'y vais, je mets rarement un commentaire, mais c'est provisoire j'espère
A l'approche de l'opération, je me sens serrée... angoissée aussi, mon oeil perd de sa clarté
Je t'embrasse fort ma Célestine
Je suis en train de lire "Les hasards nécessaires" de J.F. Vézina. Et j'ai lu, justement hier soir, un passage sur "A la recherche de la moitié perdue". Ton billet m'y fait penser. Et d'ailleurs, je viens de mettre ce passage sur mon blog. Je l'avais d'abord déposé ici, et vu la longueur, je l'ai déplacé chez moi. Si tu veux aller le lire... Peut-être que ce livre t'intéresserait. Moi, je le trouve passionnant.
RépondreSupprimerBonne nuit, Coumarine. Je t'embrasse.
je suis passé chez toi ce matin et j'ai lu très vite le passage en question
SupprimerJ'irai le relire avec plus d'attention
merci, Françoise
Il me semble que si l'on ne connaissait jamais ce genre de "passage à vide", on serait Bouddha, ou quelqu'un du genre. Mais des Bouddhas, il y en a peu ! Alors nous restons là à nous débrouiller comme nous pouvons avec notre vide... qui n'est peut-être qu'un trop-plein de manques.
RépondreSupprimerDe plus en plus souvent, quand cela m'arrive, j'essaie de me laisse aller à ce que décrit si bien Kéa plus haut. Plutôt que de m'agiter ou de me battre, j'accueille. Et peu à peu je trouve la sérénité.
Il y a une carte du tarot zen que j'aime beaucoup : la Vacuité. C'est une carte noire, sans le moindre dessin. Le Rien. Le Tout. La vacuité porte en germe tous les possibles...
chère Myz... je suis allée voir mon tarot zen et oups cette carte noire... elle est effrayante non?
SupprimerNoir c'est noir...
Non franchement j'y vois la mort, le néant, le rien du tout...
la vie-brato
RépondreSupprimerla vie-cissitude
la vie-ctime
la vie-cto-rieuse
la vie-dange
la vie-de-poche
la vie-elle
la vie-gilante
la vie-gnoble
la vie-goureuse
la vie-laine
la vie-naigre
la vie-olette
la vie- oloncelle
la vie-revoltante
la vie-rtu-elle
la vie-sible
la vie-vace
ah JEA!
Supprimerta chanson autour de la vie me plait infiniment
MERCI
Il y a quelques jours , un copinaute me parlait dans un commentaire de ses matins gris et de ses matins bleus
RépondreSupprimerIl me semble que ça se rapproche beaucoup de ce que tu décris dans ce billet
Étrangement , quand je ressens aussi ces petits "vides " c'est dans les choses simples du quotidien que je me ressource ...
Voilà , peut être parce qu'il ne faut se contenter de ce qui semble acquis
ce billet parle à beaucoup de monde , tu as trouvé les mots pour le dire
Jeanne je ne sais plus quoi te répondre, il me semble que tout a été dit...
SupprimerJe t'embrasse et te remercis pour ta fidélité
Merci de mettre en mots ce que je/nous pouvons ressentir parfois : j'ai lu les précédents commentaires et je ne sais pas plus l'origine de ce vide.
RépondreSupprimerPeu importe son nom, son origine, sa forme, ses "distractions", aujourd'hui, j'accepte ces jours qui vont et viennent dans ce flou.
En montagne, nous avons un mot pour décrire ces jours où le brouillard envahit tout, en même temps c'est un brouillard lumineux parce que le soleil n'est pas loin mais n'arrive pas à percer. On appelle ces jours, des "jours blancs".
Alors voilà, j'essaie de faire avec mes jours blancs et j'attends qu'ils passent...
merci pour ces partages toujours renouvelés.
Cath
Cath... le jour blanc... cela me parle énormément
SupprimerJ'ai lu ton commentaire suivant qui le décrit
A la fois perdre ses repères... mais deviner la lumière, qui perce
Oui c'est ça...
MERCI pour ce commentaire!!
Définition du jour blanc sur le blog de Iaboc :
RépondreSupprimer"Ceux qui arpentent les sommets des montagnes sur de faibles planches appelées skis, connaissent parfois ce phénomène nommé "jour blanc". Lorsqu'on est pris dans cette brume, tout relief s'efface, le monde entier perd sa réalité et le skieur se trouve pris dans un état quasi comateux, car perdant tous ses repères. Pour l'avoir vécu à plusieurs reprises, le jour blanc s'avère être assez angoissant et paisible à la fois. La paix vient bien entendu de la lumière dans laquelle on se trouve, lumière confortable qui irradie les pupilles. Mais en même temps, le jour blanc est angoissant car on ne distingue plus l'amont de l'aval, la droite de la gauche et que les informations données par le relief des montagnes sont gommées."
merci Cath... ça me parle très fort
SupprimerJe suis encore toute marquée par la lecture d'Etty qui me poursuit. Elle trouve la vie belle en toute circonstance. Je me pose des questions quant à cette capacité à surmonter (ou effacer ou nier) les contingences les plus noires de notre quotidien parfois.
RépondreSupprimerIl me semble comme tu l'écris que la vie ne peut que ressembler à des pleins et des déliés, justement parce que c'est la vie et que rien jamais ne peut être linéaire.
ah! Cloudy... j'ai ce livre, mais il est caché quelque part dans ma bibliothèque
SupprimerVoilà que tu me donnes envie de le reprendre
(je te rejoins... la vie ne peut être linéaire, elle est changement, elle brave l'inconnu, le pas habituel)
Bonjour
RépondreSupprimerTon texte me parle tant... et c'est si difficile à exprimer !!!!
Je ressens cette sensation parfois dès le réveil... de vide, d'abandon, un gouffre de noirceur.
Je n'en trouve pas la cause, ni de raison... c'est juste un état. Et je sais dans ces moments là, que rien n'y fera... je resterai dans cet état une bonne partie de la journée.
Mais, maintenant je sais que le lendemain, je serai, peut-être dans un état tout autre... une félicité absolu. Alors, je laisse faire le temps passer.
J'ai appris à m'apprivoiser moi même:-) J'ai appris à l'accepter et à l'exprimer pour que mon entourage sache à quoi s'en tenir.
J'ai de la chance... on me comprend, sans me comprendre... on sait que je suis comme cela depuis toujours. C'est quelque chose de profond, de puissant qui fait ce que je suis, alors je ne lutte pas, je vis avec. Et pas si mal que ça, alors... :-))
✰✯✮ Laure ✮✯✰
http://suivre-mon-etoile.blogspot.fr/
merci Laure... (et bienvenue)
SupprimerJe me retrouve fort dans tes mots
J'aime ce que tu dis:
"C'est quelque chose de profond, de puissant qui fait ce que je suis, alors je ne lutte pas, je vis avec. Et pas si mal que ça, alors... :-))"
J'aime votre texte.
RépondreSupprimerC'est la richesse de la vie, et aussi sa difficulté : être quasiment tous les jours dans l'offrande, et quelques fois, être dans la recherche de l'offrande.
Bonne journée.
Je reviendrai par ici.
Vous êtes la bienvenue Bonheur du Jour
Supprimer(tiens pourquoi est-ce que je vous vouvoie? ;-))
Vide comme votre blog lorsque vous le retrouvez plagié...
RépondreSupprimerOui JEA j'ai lu chez toi
RépondreSupprimerÇa fait très mal, ce sont des sujets qui te tiennent à coeur, auxquels tu as consacré ta vie
Alors chiper le travail d'un autre, c'est mesquin, c'est petit, c'est...
On ne plagie que les gens qui ont quelque chose à dire... les autres on ne les lit pas, on les ignore
(bon j'espère que tu n'as pas vidé ton blog... je vais m'en assurer...
Chacun reste seul avec son sentiment de vide, comme si il lui appartenait en propre... Je pense qu'il faut chercher ce qu'il est - le plus objectivement possible - et pourquoi et comment il investit à ce point la vie des individus".
RépondreSupprimerle voir comme un signe des temps, et comprendre dans quel monde on vit. Ne pas se contenter de sa subjectivité, ne pas s'enfermer dans l'introspection individualiste qui ne fait que renforcer nos souffrances - bien souvent - c'est comme soigner le mal par le mal. c'est ce que je pense, et ça bouscule un peu les idées reçues, il me semble... tant pis. si c'est pour se satisfaire de son confort intellectuel, alors pas la peine de chercher. Il faut savoir ce qu'on veut !
"cherches et tu trouveras"... où sont les passeurs ? quelles sont les nourritures dont nous avons besoin ?....
Bonjour Cri
SupprimerJe suis particulièrement interpellée par ta dernière phrase, ce sont deux questions importantes, auxquelles il convient de prendre le temps de répondre.. souvent on ne le fait pas et c'est dommage
Merci d'être venue
Je voulais écrire quelque chose de "ressenti", sur ce que tu abordes ici, mais d'autres l'ont fait si bien ! Si ce n'est que je comprends, évidemment... Mais je vois aussi qu'on est dans une semaine importante, vitale pour toi. Alors, tous mes voeux t'accompagnent, en espérant que tu la traverses le mieux possible. Avec une bonne nouvelle au bout. Courage, donc, en espérant que tu glaneras tout ce qu'il y a de bon à glaner autour de toi, en attendant ... Bisous !
RépondreSupprimerOui Pivoine, tu leliras dans le billet que je viens de publier: je glane tout ce qu'il y a de bon et même plus...
SupprimerBonne semaine à toi...