Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux
[;;;]
Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
Il n'y a pas d'amour heureux
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
Il n'y a pas d'amour heureux
lOUIS ARAGON
Les déchirures, au sein de ma famille... des enfants adultes qui se retrouvent avec leurs ailes brisées. trois sur cinq, coup sur coup... quand même c'est beaucoup!
Douloureux pour la mère qui aime, impuissante et qui les voit se débattre, au sol, dans leurs larmes, leur incompréhension, leur révolte, leurs pourquoi...
Certes mes enfants ne sont plus des enfants, mais de jeunes adultes: il n'empêche, ils savent que la maison de leur enfance leur reste ouverte
Hier on a tous ensemble (et à l'improviste) fêté l'anniversaire de l'un d'eux.
Il faisait beau, il faisait chaleureux
Et ceux qui sans cela seraient restés seuls dans leur chagrin, ont secoué la boite de leurs souvenirs d'enfance. On a ri ensemble, on a mangé ensemble, on s'est resserré, au coude à coude.
J'ai vu leur complicité d'enfants de famille nombreuse, c'est un vécu particulier qui se s'efface pas malgré la vie qui forcément sépare
J'ai vu que ma petite troupe pouvait compter les uns sur les autres
Et au delà des chagrins, j'ai ressenti combien c'était bon et chaud
oh oui maman, c'est bon que vous soyez là..
RépondreSupprimerCiane
Et comme je te comprends, Coumarine. Je ressens la même chose lorsque nous sommes tous réunis, avec nos deux fils, leurs gentilles petites femmes et leurs quatre petits gars. Un bonheur immense m'envahit, à chaque fois. Oui, tu l'as dit, c'est bon et cela fait si chaud au coeur.
RépondreSupprimerBelle fin d'après-midi à toi, Coumarine.
les bébés aiment aussi les phoques mais ne votent pas FN, eux
RépondreSupprimerles moutards nous montent parfois au nez mais ce n'est jamais bien méchant et ça ne dure pas longtemps
les mioches riment parfois avec les brioches des jours de fêtes et c'est tant mieux s'ils y trouvent l'appétit de vivre
les polissons ont appris à l'être, polis, mais ils sont quand même des gosses, non, et donc terriblement attachants
les loupiot(e)s sont capables d'éclairer les tunnels de la vie
les enfants d'Adam ont une bonne pomme
les enfants d'Apollon habitent souvent sur une belvédère
les enfants de la balle font tout un cirque avant de devenir adultes...
C'est le peu que nous pouvons faire pour les secourir dans leur détresse qui nous ronge. Mais nous sommes là et c'est déjà beaucoup...
RépondreSupprimeroh oui, Coumarine, c'est bien!
RépondreSupprimerc'est bien... c'est énorme!
il n'y a rien d'autre à en dire ;-)
De beaux liens précieux à chérir et préserver :))
RépondreSupprimerTes enfants sont toujours tes enfants Coumarine
RépondreSupprimerComment ne pas avoir le coeur lourd quand ils souffrent , même devenus grands , ne plus pouvoir les prendre dans les bras comme autrefois pour apaiser leurs chagrins devenus trop lourds
Et de temps à autre , pouvoir rassembler , apporter la chaleur , les odeurs précieuses de la maisonnée , rien de plus doux , rien de plus réconfortant , même un court instant
J'imagine ce que tu saisis à ce moment là , ton coeur de maman qui bat à plein , tout le temps qu'il pourra
Même adultes nos enfants restent nos petits. ton billet est triste.
RépondreSupprimerOui c'est bon et chaud. J'en sais quelque chose.
RépondreSupprimerIl n'y a pas d'âge pour revenir se blottir dans le nid familial. Le tien doit être particulièrement douillet et acceuillant.
Je t'embrasse Coum'
Douloureux pour la mère, mais l'important est de préserver l'entente fraternelle, ce qu'apparemment tu sais faire.
RépondreSupprimer3 sur 5, c'est beaucoup...et c'est douloureux pour la maman...Comme je te comprends!aucun de mes enfants n'a une vie de couple réussie...et comme il est bon qu'au sein de la famille d'origine, ils puissent trouver un lieu chaleureux...Les séparations sont de plus en plus nombreuses à notre époque, est-ce bien? Est-ce mal? Nous n'avons aucun jugement à porter...simplement tenter d'aimer envers et contre tout
RépondreSupprimerCe n'est pas facile de voir ses enfants dans la souffrance, parce que c'est sans doute assez inattendu, dans le cas que tu évoques, et ce n'est jamais cela que l'on souhaite pour eux !!
RépondreSupprimer(Je ne commente plus souvent Coumarine mais je continue de te lire... Bises et je te souhaite plein de bons moments tels que ceux-ci en famille !!)
Mystère de la souffrance. mystère de la rupture. Mystère de ces libertés que l'on se croit et de ces peines qui demeurent. Mais aussi bonheur de savoir qu'il n'est de peine qui ne guérisse, qu'il n'est de douleur dont l'amour ne vienne à bout.
RépondreSupprimerJe n'écris plus très souvent chez toi, Coumarine, faute de temps et parce que mon esprit est en ce moment comme vide, comme épuisé. Une sorte de coup de blues, de bleu à l'âme.
Mais j'ai envie de te dire aujourd'hui combien je te comprends, combien je redoute la peine des miens plus que la mienne mais dans ces jours un peu troubles je sors toujours renforcé des lectures de ton blog.
Courage, je vais faire un petit paquet cadeau de tes souffrances, de tes yeux, des peines de tes "petits", je vais les ajouter à une longue liste que je vais joindre à mes prières de demain matin.
Partage de peines, partages de joies, partage de prières.
Je t'embrasse.
Chère Coum, je pense bien à toi... Une maman souhaite le meilleur pour ses enfants... et ses petits-enfants. Je comprends ton chagrin, ta déception face à l'échec et une certaine frustration aussi de n'avoir pu leur éviter la souffrance.
RépondreSupprimerAragon a tort... L'amour familial (maternel, fraternel...) est un amour heureux...
Je t'embrasse
ma note du jour est pour toi.
RépondreSupprimerBisous ma Coum
Lorsque la mère qui par son vécu a atteint un degré de sagesse réussit à rassembler, à atténuer les divergences, à ressouder l'équipe et leur faire comprendre ce qui est vraiment essentiel dans la vie, alors elle peut se sentir heureuse...
RépondreSupprimerGwladys
Pour avoir connu les mêmes évènements il y a 11 ans pour mes deux enfants, pratiquement en même temps, je sais ce que tu éprouves ; leur chagrin, leur désarroi et ta peine aussi car une séparation n'est jamais facile, pour eux mais aussi pour nous les parents.
RépondreSupprimer'quelqu'un m' avait écrit : "on ne peut donner aux enfants que deux choses, des racines et des ailes", et j'avais répondu en ajoutant "ET DE L'AMOUR", c'est ce que tu as fait en rassemblant dans "le nid" tes grands mais encore et pour toujours, tes petits. Ils savent qu'ils peuvent compter sur leurs parents et sur l'esprit de fratrie que vous avez su leur inculquer; Bravo et Bon courage.
Je t'embrasse
Les ruptures font partie de la vie, mais pour une mère c'est difficile: elle ne peut s'empêcher d'endosser le chagrin, la souffrance de ses enfants. Mes deux grands ont mis fin à leur premier amour presque en même temps, après six ans de relation, et même s'ils n'avaient pas d'enfants, cela a été très dur pour eux. Leurs "alter egos" faisaient partie de la famille.Il a fallu retrouver de nouvelles marques, un nouvel équilibre. Sans compter la culpabilité , cette interrogation sur ce que l'on aurait éventuellement raté dans leur éducation...Mais il ne faut pas, cela ne sert à rien. Juste leur ouvrir les bras, les écouter et leur dispenser ce merveilleux amour qui panse toutes les blessures. Je te tiens la main Coumarine.
RépondreSupprimerMerci à vous...
RépondreSupprimeraux fidèles
à ceux de passage
aux lecteurs silencieux
Merci à vous...
Me sentir "accompagnée", c'est bon vous lesavez, pour l'avoir vécu vous mêmes
Alors je vous redis MERCI