Je reçois des mails qui commentent mes billets de manière plus longue, plus approfondie
En général, j'apprécie énormément ces messages, qui parfois me remettent sur une route plus féconde
Ce matin par exemple quelqu’un m'envoie un mail. Cette personne ne me commente jamais. Juste de temps en temps un petit message plus personnel
(Bien sur je déplore un peu que les lecteurs ne puissent dans ce cas profiter de ces messages nourrissants, mais chacun fait comme il veut)
(Bien sur je déplore un peu que les lecteurs ne puissent dans ce cas profiter de ces messages nourrissants, mais chacun fait comme il veut)
Voici un extrait de ce qu'on m'écrit:
"J’aurais envie de dire: par quoi ne devons nous pas passer pour tenter de rejoindre l’essence de l’être..
Je ne sais d’ailleurs pas si nous devons nécessairement ou pas passer par où nous sommes....sans doute tout de même puisque quelque chose est là qui exige d’être pris en considération d’une façon ou d’une autre, avec, dans la mesure de nos moyens, le moins de violence possible ( ne pas ajouter de la misère à la misère...).
Et puis, votre dernier texte “ le papillon bleu” ou vous commencez par cette phrase: “ J’ai repoussé à plus tard les exigences de mon âme”...
Je ne crois pas, vraiment, que l’âme se planque lorsque l’exigence de la sur-vie exige toute l’attention.
L’âme est toujours là. Elle sait seulement se faire discrète et légère pour ne pas peser sur “le maillon faible” et augmenter la charge.."
Oui, c'est je crois de plus en plus vrai pour moi! L'âme est toujours là, et si elle semble se taire, ou plutôt si je la fais taire par moments, préoccupée seulement de ma sur-vie, elle n'en continue pas moins à battre doucement dans mon coeur intérieur (oui, je sais un âme qui bat comme un coeur... ;-)) c'est assez bizarre, mais c'est l'image qui m'est venue!!)
Je suis en train de cheminer sur des chemins qui m'étaient totalement inconnus, qui se découvrent de manière inattendue, comme si je montais une côte ardue pour découvrir en haut, étonnée, (pas encore émerveillée) une réalité nouvelle qui commence à prendre forme
Et cela concerne le plus intime de moi-même, et puis ma relation aux autres (mon désir des autres, plutôt que mon besoin d'eux) et enfin ma relation à l'Autre (ma faim de cet Autre) encore sans nom, surement sans visage, mais que je pressens de plus en plus en moi, et par là, autour de moi
Une Présence à laquelle je m'adresse en balbutiant quelques mots, qui semble me guider sur mon chemin aveuglé par le désarroi, par ma difficulté d'aimer sans contrôler, sans vouloir posséder l'autre
"La ténèbre n'est pas ténèbre devant Toi
La nuit comme le jour est lumière"
Chant de Taizé
Chère Coumarine !
RépondreSupprimerMerci pour ce très beau billet, et pour tout ce qu'il a de sens. Je trouve ça magnifique, surtout un jour comme aujourd'hui : pour les Chrétiens, aujourd'hui est celui de la mort du Christ (vous ne l'ignorez sans doute pas), Vendredi saint. Mais les Chrétiens ont aussi cette espérance que cette mort ne reste pas ténèbres : après, il y a la joie de la résurrection.
C'est étrange : je ne peux pas m'empêcher de faire un parallèle. Sans doute le chant de Taizé, magnifique, que vous nous partagez ce jour.
Un grand merci pour ce très beau billet, sensible et tout en finesse, comme de coutume dans vos écrits.
Bien à vous,
Amélie
Oui Amélie, j'ai pensé au vendredi saint
SupprimerJ'aime bcp les chants de Taizé, parfois je les écoute simplement pour le besoin de calme serein
J'avoue que je ne sais pas quoi t'écrire ; çà devient un peu trop philosophique pour moi... Alors je vais me contenter de te souhaiter un bon week-end.
RépondreSupprimerBon We à toi aussi, petit Belge;-))
SupprimerTon cheminement lui aussi est lumière, Coumarine; merci de nous le partager!
RépondreSupprimerVéronique, mon cheminement oscille entre lumières et ténèbres...;-))
Supprimermerci à toi
Ton billet me fait penser au livre de Frank Andriat "Avec l'intime", dont j'ai déjà publié l'un ou l'autre extrait sur mon blog. Si tu ne l'as pas lu, et si cela te dit, fais-moi signe, je te le déposerai.
RépondreSupprimerBises et très belle fête de Pâques, Coumarine.
merci naline
SupprimerJ'ai lu ce livre avec intérêt
J'ai même (je crois)écrit un billet à ce sujet
Il doit se trouver sur mon blog canalblog
Belle fête à toi aussi
c'est bien, de recevoir (et d'inspirer) de beaux mails comme celui-ci!
RépondreSupprimeret je peux comprendre le choix du mail: il est des commentaires dans lesquels on se dévoile (un peu, beaucoup, ...) alors que le message n'est que pour toi...
Bon week-end pascal!
il est vrai que qd je reçois des mails très perso, suite à un de mes billets, je ne peux mal de les rendre publics
SupprimerMais ici il me semblait que cela en valait la peine
Bonne fête de Pâques à toi aussi!
De quelque manière que ce soit, oui, communiquer, créer des liens, se tourner vers l'Autre, l'écouter, lui sourire, le regarder dans le métro, lui écrire des lettres ou un simple sms, le chanter, le décrire, penser à lui, vivre de ces fils tendus, et lui faire savoir combien il est important. Nous sommes des êtres de reliaison.
RépondreSupprimerDes êtres de "reliaison"
Supprimercomme c'est bien dit!
Je t'embrasse chère Célestine
Oui....Adrienne et Célestine, c'est ça, exactement ça :)))
RépondreSupprimermerci Néa, de signifier ta présence...
SupprimerBon WE à toi
Chaque message compte , comme le dit si bien Célestine
RépondreSupprimerje suis émerveillée par ce que tes billets génèrent comme réactions , c'est un vrai trésor de recevoir autant de mots bienveillants
je peux comprendre que certains lecteurs n'aient pas envie que leurs commentaires apparaissent , oui , c'est un peu dommage mais c'est respectable
Coumarine , je te souhaite une belle journée de Pâques , que ton chemin d'ombre et de ténèbres s'illumine de jour en jours , toujours un peu plus
merci pour tes mots chez Louis , c'est précieux pour moi
je t'embrasse
Oui Jeanne, je suis consciente de ma chance, j'ai des lecteurs bienveillants et "accompagnants"
SupprimerJe crois que c'est pour cette raison que je suis allée chez Louis
Je t'embrasse
Chère Coumarine, j'aime particulièrement ce billet que je lis à quelques heures de la fête de Pâques. C'est Florence qui, chez moi, a fait le parallèle entre la guérison de mon fils et la semaine sainte, de la mort à la vie, de la maladie à la guérison -j'avoue que j'ai pensé à l'épreuve que tu traverses, plongée dans l'obscurité mais si sensible à la lumière... et j'ai prié pour toi aussi, douce amie, qui vis des moments difficiles à comprendre et à accepter. Tout a un sens, même si on n'y comprend rien. Je t'embrasse et t'envoie tout le printemps que peut contenir ce commentaire.
RépondreSupprimermerci Delphine
SupprimerJ'ai vécu trois jours intenses, comme tu peux le lire dans le billet qui suit
Je suis si heureuse pour ton petit chenapan...
Le symbole de la lumière et des ténèbres est véritablement universel. C'est une belle lettre que tu as reçue là. Et pour ma part, j'épingle particulièrement ce que tu as dit à propos de ce qui bat doucement en toi -j'appelais cela parfois une "tendreté du coeur" qui reste -malgré les jours plus difficiles...
RépondreSupprimerTe souhaite un bon dimanche de Pâques, peut-être en famille...
coucou pivoine
Supprimerla "tendreté" du coeur, j'aime cette expression
elle me parle
merci à toi